@internaute
Je crois aux vertus de la discussion contre toute polémique stérile. Les personnalités politiques dont vous me parlez ( comme tous les politiques d’ailleurs) installent leur fond de commerce sur l’adhésion à un type discours. Chacun son créneau, il y en a pour tous les goûts.
Au delà des réminiscences négative que ce mot véhicule, il se peut que nous ne donnions pas le même sens au mot nationalisme. Je pense que : «
le nationalisme peut être une idéologie imprimée sur un peuple par ses gouvernants et destinée à conforter leur pouvoir, il est alors utilisé comme un moyen de manipulation afin d’unir le peuple autour de ses dirigeants, indépendamment des réels objectifs de ces individus (guerres, totalitarisme). »
C’est en ce sens que la planète étant devenu presque un village je ne vois aucune raison valable à ne pas essayer de l’administrer d’une manière démocratique dans le cadre d’un développement durable et dans l’intérêt bien compris de tous. Ce qui n’est pas le cas actuellement.
Vouloir se retrancher derrière des frontières n’empêchera pas ceux qui le peuvent de balancer des missiles sur notre nation s’il leur en prenait l’envie ni aux américains d’ailleurs de peser sur nos politiques sans avoir aucune menace à proférer.
Les spécificités régionales, leur diversité culturelle et économique la richesse de leurs langues doivent être préservées.A terme seule la constitution d’une Europe Fédérale politique et sociale de la paix basée sur le respect des différences et organisée en Provinces ou régions pourrait faire l’économie de l’échelon administratif de la nation pour s’organiser comme les landers allemands par exemple.
Les provinces qui seraient comparables entre elles (territorialement et en nombre d’habitants) correspondraient mieux à l’idée de la démocratie en terme de représentativité.
Le chantier est immense les bonnes volontés manquent et ce n’est pas les lobbys qui travaillent dans l’ombre qui vont favoriser de telles solutions. Mais il n’est pas encore interdit ni de rêver ni d’en parler.