Bien que pour Roland je « délire,je suis sectaire,j’ai une haine viscérale,je défends le totalitarisme,etc...( il fut un temps où je me serais retrouvé devant le tribunal de la Sainte Inquisition et condamné au bûcher comme Giordano Bruno ! ) je vous fait part des faits suivants...
En 1999 le Vatican avait accepté d’associer des historiens juifs à des études concernant sa diplomatie et ses actes pendant la 2ème guerre mondiale.L’objectif était de mettre un terme » aux polémiques récurrentes sur le rôle de Pie XII« et aux critiques soulevées par le document romain du 18 mars 1998,intitulé : » Souvenons-nous:une réflexion sur la Shoa.«
Cette commission composée de six historiens,trois juifs et trois catholiques,avait été chargée de déterminer ce que Pie XII savait à propos de l’Holocauste en se référant au seul document disponible ,à savoir les onze volumes publiés à Rome ,de 1965 à 1981,sous le titre : » Actes et documents du St -Siège « par quatre jésuites nommés en 1964 par Paul VI.
Le 25 octobre 1999,dans un rapport préliminaire remis au cardinal E.Cassidy,les membres de cette commission soulignaient la » FAIBLESSE ET LES LACUNES DES ACTES « notamment sur le point capital de savoir si tout avait été publié.Ce rapport précisait :
» UN EXAMEN RIGOUREUX DES ONZE VOLUMES NE PERMET PAS DE REPONDRE AUX QUESTIONS LES PLUS SIGNIFICATIVES SUR LE RÔLE DU VATICAN PENDANT L’HOLOCAUSTE.Aucun historien sérieux ne pourrait accepter que les volumes publiés constituent la fin de l’Histoire.«
Ces six historiens demandent donc au Vatican de leur donner »libre accès aux archives.«
Le cardinal Cassidy,par deux fois,répond qu’il n’a pas le pouvoir d’ouvrir ces archives.Son successeur ,le cardinal W.Kasper,réaffirme le refus du Vatican et dans une lettre du 21 juin il indique que »les archives du Vatican n’étaient accessibles que jusqu’en 1922« et qu l’accès » après cette date ,n’est pas possible actuellement pour des raisons techniques.«
Je vous laisse apprécier la valeur de l’argument !!!
Le 20 juillet 2001 la commission annonce la suspension de ces travaux en déclarant :
» Nous ne voyons plus aucun moyen à présent de conduire notre rapport final et estimons que nous devons suspendre notre travail."
Le 7 août 2001,le Vatican constatait officiellement l’échec des travaux de cette commission.
Tous ces faits sont vérifiables auprès du Vatican.