Dans tous vos termes : « verticalité », « individualisme », « solidarité » mon propre point de vue y voit un point commun : celui de la confiance...
la confiance qui :
* permet au chef hiérarchique de croire aux possibilités d’un exécutant
* d’un expert de croire au point de vue de « l’ignorant »
* au citoyen de croire au jugement d’un « juge » (quel qu’il soit)
* au juge/policier de ne pas considérer un citoyen comme un suspect
* au législateur de ne pas compliquer et détailler ses lois à outrance
* au citoyen de croire qu’un geste envers son voisin aura pour conséquence un geste encore plus fort, et ainsi de suite
Le problème est que le manque de confiance permet de se passer :
* d’une administration pléthorique, qui créée des problèmes et des cas particuliers à l’infini
* de forces de police du citoyen, de surveillance de l’ouvrier, de cadres intermédaires, de rapports de performance, de « police des patrons »...
* d’avocats et de conseillers fiscaux en niches fisclaes
* de systèmes de sécurité dans les maisons, de serrures, d’alarmes
* d’assistants juridiques pour le moindre contrat
* de publicité, car un bon produit ne se vendra pas, s’il n’est pas visible...
La confiance a tendance à détruire du PIB, qui est l’unique indicateur de performance dune société. Mais combien d’argent économiserions-nous, si nous nous faisions simplement confiance et osions un peu donner à nos voisins ? si nous pouvions nous passer de tous ces intermédiaires ?
Le confiance est difficile à instaurer, mais rapide à détruire (quelques images sur TF1..). Mais si nous ne la restaurons pas, notre société s’écroulera sous le poids de son administration (publique et privée)..
Tous les jours, dans notre vie, faisons le premier pas, et n’ayons pas peur d’y perdre...