@ Colre
« Il faut être coupé du monde pour sortir une pareille énormité, quand on sait comment ont été traitées les communautés juives en pays arabe (par exemple en Egypte où ils ont été dépouillés et expulsés en masse). »
C’est de la totale mauvaise foi, tu parles d’une période circonstanciée de guerre où n’importe quel pays fait la même chose envers les gens apparentés à l’ennemi, les USA ont fait de même avec les Nipo-Américains, encore une fois c’est de l« abus historique.
Maintenant voyons les actes antisémites dans les pays Arabes, ils couvrent assurément la une de la presse mondiale. Je considère fondamentalement que l’utilisation de l’histoire pour justifier de positions hystériques tendancieuses est plus qu’inconvenant.
On en revient à ce que je disais plus haut, on ne peut dénoncer qu’en étant objectif, l’exemple ici est frappant, si on parle d’ostracisme anti-Juif, immédiatement la réponse est »Arabe« avec l’ensemble des sous-entendus qui peuvent y être adjoints.
Alors d’un point de vue purement historique s’il y a un pays où l’ostracisme anti-juif perdure depuis 60 ans ce n’est certainement pas un pays Arabe mais bien la Russie avant et après la chute du mur, mais personne n’en parle, celle-ci étant retombée dans le giron de l’occident formaté et chrétien.
Quand je dis que je n’ai jamais subi quelconque dérive, je n »ai pas précisé où je suis actuellement, où j’ai vécu, où je me suis promené, mais c’est un fait que y compris sur les terres Arabes personne n’a jamais fait allusion à mes origines de manières désobligeantes.
- Ensuite je ne sais si il y a lapsus, mais tu dis « j’évoque très souvent les racistes quand ils sont antisémites ». C’est tout juste ce que je te reproche, il n’y a pas d’échelle qui fait plus raciste un antisémite qu’un raciste anti-Arabe-Asiatique-Noir. Je maudis ce mot qui symbolise toute une mise en scène d’un racisme plus mauvais parceque anti-Juif, il y a un seul racisme tout autre forme dérivée n’est que fantasme.
Aussi, ce n’est pas en défilant dans la rue qu’on acquiert ses galons de militant des DH, tout le monde peut le faire sans aucun risque ce ressemble plus, aujourd’hui, à de la balade pour bonne conscience bobo.
- « Et d’ailleurs, moi, je suis pour l’action affirmative, qui mettrait un peu d’ordre dans les hiérarchies médiatiques. Ça nous changerait, crois-moi ! »
Que veux-tu dire, que tu dénonces le copinage bourgeois, la tontine familiale asiatique ou le communautariste juive ? Alors pourquoi n’entend on pas sonner la cloche ?
- « Mais cela est fait aussi… Or, tu sais fort bien qu’internet a généré un intellectualisme de bas étage où l’insulte et le déni ont désormais droit de cité.
Faut-il donc se taire, et laisser dire ? Face à des délires proprement nazis, faut-il s’interroger, comme dalmaix, sur les raisons justifiables du nazisme ??!! »
En quoi t’attaques-tu aux causes ? Encore une fois tu dénonces des faits, des résultantes, mais le creuset du mal ne paraît nulle part, bien au contraire, tu es dans le déni, toi aussi, là encore où la part des choses devrait être faite, tu joues le jeu de l’uniformité. L’intellectualisme n’a pas de valeur étalonné, ce qui te semble de bas étage peut-être différent pour d’autre comme l’insulte peut être un bon moteur de dialogue.
Quant à s’interroger de manière froide sur les raisons du nazisme c’est plus que nécessaire, surtout dans la période actuelle, il est hors de question de nier que le terreau du nazisme existe, en tirer une justification reste de l’a posteriori.
- « Cette opposition binaire, chère à notre leader minimo, a fait école. Ici, tu es pour ou tu es contre !! et si l’on revient aux deux cons, sujet de l’article de Cosmic, on est sioniste ou anti-sioniste… »
Lorsque je parle d’entité, je parle d’entité vivante, d’êtres humains, de peuples. je ne suis pas si sûre que concernant les idées on puisse toujours faire autrement que de choisir un camps, lorsqu’on s’intéresse au problème raciaux, je ne vois pas comment on peut ménager la chèvre et le chou, idem lorsqu’on parle de guerre, à moins de faire l’autruche mais à ce moment il n’est pas étonnant que de ne pas se prononcer implique des réactions.
Le problème n’est pas de prendre partie, mais de tenter de le faire d’une manière la plus objective qu’il soit, sans faux fuyant ni langue de bois. L’exemple du sionisme est un bon exemple, d’une idéologie on veut en faire un drapeau à la fois contre le racisme et contre les Musulmans ou plus sournoisement contre les Arabes, n’y a-t-il pas matière à controverse ?
Comme on ne peut taxer de raciste ceux qui se prononce contre une idéologie, il est tout à fait défendable de penser que le sionisme a dans ses dérives une propension au racisme, or tout le dilemne entretenu sur le sujet que ce soit sur les medias ou sur le net l’est par les sionistes eux-mêmes, il est donc compréhensible que celui qui va se prononcer en faveur de l’analogie antisioniste=antisémite soit taxé de sioniste par ceux qui ont été abusés pour ne pas dire calomniés par cette réthorique absurde.