C’est assez amusant de lire à la Une d’Agoravox un éloge de la situation avant le droit d’auteur…
C’est curieux que dans le même temps, on ne fasse pas l’éloge de
la monarchie héréditaire et de la noblesse de sang avec privilèges…
On pioche dans une époque antérieure un système : l’absence de
droits d’auteurs, on le coupe de tout son contexte social et politique,
et on laisse entendre que c’était tellement mieux quand on ne
s’embêtait pas avec la protection de l’auteur…
On oublie que cette absence de droit d’auteur était liée à une
société sans aucune protection pour personne, sinon à la grâce du
seigneur.
Le mécénat n’étant lui-même qu’une forme de grâce octroyée par le seigneur.
Le mécénat repose sur un principe pyramidal d’un puissant qui octroie une aide à un pauvre, qui va servir sa grandeur.
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C’est amusant qu’Agoravox ne fasse pas aussi l’éloge de l’absence de droit du travail, à la même époque !!
C’était tellement plus simple, sans droit du travail !
Et puis, pas de cotisations retraites !
Pas de sécurité sociale !
Ah qu’elle était jolie, la société de l’Ancien Régime, que nous vante Agoravox…
Ni droit d’auteur ... ni droit d’aucune sorte ! Tous à la merci du Seigneur.
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Passons sur le fait que tous les exemples sont empruntés à la musique, aucun au cinéma…
C’est le cinéma qui nécessite le plus gros financement, alors qu’un
Mozart pouvait composer une musique avec trois croûtons de pain pour se
nourrir.
On est bel et bien dans une tentative de détruire le concept même de
droit d’auteur, pour revenir à l’artiste esclave de l’Ancien Régime.
Affligeant !
Une régression considérable sur l’évolution des droits de l’homme !