Le problème avec les pseudos féministes (et pas avec les vrais féministes), c’est qu’elles ont tendances à voir la situation comme une guerre absolue et totale des genres et surtout elles ne visent en aucun cas l’égalité des sexes, mais une domination de la femme sur l’homme.
Obsédées par leur propre victimisation permanente, elle sont incapables d’admettre qu’il soit possible que des hommes soient battus par leur conjointe. Ce n’est pas possible, puisque ce sont des hommes, les victimes ! Ce n’est pas possible puisque cela impliquerait une culpabilité féminine !
Les réactions de Reinnette à cet article sont correspondent de manière caricaturale à cet état d’esprit. L’auteur ne nie pas que les violences faites aux femmes soient plus importantes. L’auteur ne nie pas que les violences faites aux femmes soient ignobles.
Il signale juste que les violences existent aussi dans l’autre sens. Après tout, pourquoi les mâles auraient ils le monopole de la connerie ?
Alors, certes, on peut regretter le manque d’éléments de l’article, pas forcément autant de stats, mais quelques exemples concret. On peut aussi douter du chiffre de 7% des hommes quebecquois (cela me parait énorme).
Mais de là à voir l’article comme une négation des violences faites aux femmes, il y a là un pas difficile à franchir. Enfin difficile seulement si vous ne faites pas partie des pseudo féministes qui croient que la possession d’un service trois pièces condamne le propriétaire à être un violeur violent en puissance et que la possession d’une poitrine et d’un utérus immunise contre la connerie.