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Commentaire de gdm

sur Le billet de banque : l'ancien et le nouveau


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gdm gdm 19 avril 2009 11:26

@Jean-Pierre Llabrés
Votre remarque sur la critique de l’échange volontaire est intéressante. Tous les économistes universitaire, de gauche comme de droite, rappelle au premier chapitre de leur manuel d’économie que tout échange volontaire crée est avantageux pour l’acheteur et pour le vendeur, sinon, il ne se ferait pas. Il ne s’agit pas de libéralisme. Il s’agit de logique pure. La valeur économique est le résultat d’une préférence individuelle. Un avantage pour un individu est donc de la valeur qu’il acquiert, de la richesse qu’il perçoit.

« Dans un échange volontaire, entre deux individus, il n’y a que des gagnants. En effet, si l’une des parties était perdante, elle refuserait d’échanger. » Stiglitz, prix Nobel d’économie 2001, Principes d’économie moderne. Cette phrase est au premier chapitre de son ouvrage. Cette phrase est dans un bref paragraphe qui explicite cette évidence, laquelle est un des fondements des sciences économiques. Stiglitz n’est pas de droite. Stiglitz est plutôt anti-libéral.

Mais votre objection rappelle qu’il existe deux définitions de l’échange volontaire. En effet, on peut voir l’échange stricto sensu, limité au moment précis de l’échange. Dans ces circonstances, nul ne contestera qu’au moment précis de l’échange, les deux partis sont gagnant, puisqu’ils sont persuadés avoir fait un échange avantageux.

Ce qui se passe après l’échange lui-même est une suite de l’échange, mais n’est pas l’échange lui-même. Néanmoins, il est commercialement parfois considéré comme faisant partie de l’échange lui-même. Ce sont deux étapes différentes d’un même processus commercial. Et ce sont deux problèmes différents. Les difficultés d’exécution du contrat provenant de l’échange peuvent avoir de multiples causes.

Vous citez l’économiste péruvien Hernando de Soto. De Soto axe toute son action sur le droit de propriété dans les pays pauvres. L’organisation de De Soto conseille les gouvernants des pays pauvres et travaille à définir un droit de propriété moderne dans de nombreux pays pauvres. Il est impossible d’etre riche, ou de s’enrichir, lorsque le droit de propriété n’existe pas. Là encore, c’est une évidence, c’est une lapalissade.


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