@Jean-Pierre Llabrés
Vous posez deux problemes différents. D’une part vous contestez que l’échange volontaire crée de la richesse pour l’acheteur et pour le vendeur.
D’autre part, vous contestez la thèse de De Soto, a savoir que la manque de droit de propriété est la cause première pour laquelle les habitants des pays pauvres ne s’enrichissent pas.
Vous achetez une café au prix de 1 euro. Vous achatez ce café car vous jugez que c’est votre avantage. Vous en tirez un avantage. sinon vous n’auriez pas acheté ce café au prix de 1 euro. Or la valeur d’une chose est subjective, c’est a dire que chacun la juge selon ses préférences, préférences qu’il traduit en actes. De meme le vendeur est content de vendre un euro, car pour lui, le prix de ce café est moins que un euro. le commercant fait donc une marge commerciale.
Pour la quasi-totalité des achats que vous faites le raisonement est sensiblement le même. Vous obtenez un avantage en achetant, donc vous vous enrichissez en achetant ce que vous avez décidé d’acheter par ce que c’était votre choix, votre utilité. Lorsque vous allez au super-marché, ce qui est dans votre caddie vaut plus cher que les billets que vous donndez à la caissière. Sinon, vous auriez conservé les billets et refusé d’acheter les marchandises.
Pour le deuxième sujet de débat, la thèse de De Soto est séduisante. Mais de nombreux économistes proposent des pistes de reflexions très diverses. Il n’y a pas d’unanimité sur ce point. A mon avis, la thèse de De Soto est fondée sur un raisonement difficilement contestable. Heureusement Hernando De Soto, grâce à son prestige, à sa rondeur et son humour, parvient à établir le contact avec les divers dirigeants des pays pauvres. Voir sa conférence ci-dessous :
http://blog.turgot.org/index.php?pages/Conf%C3%A9rence-d-Hernando-de-Soto