@ Snoopy et Maxim
Je suis assez aterré par vos propos, d’abord Fergus ne s’attaque pas aux restaurants mais aux clients de ceux-ci qui se sentent investi du droit de mépris.
Ensuite, votre propension à vous justifier de l’aumone que vous reverseriez aux miséreux que vous rencontrez, surtout cette façon de faire en installant des propos hypothétiques dans la bouche de n’importe quel péquin clochardisant que vous croisez.
La misère n’est pas celle que vous cotoyez, mais celle qui est invisible, le chomeur qui fait des remplacement et ne bouffe pas pour payer un toit à ses gosses, la femme qui fait des milliers d’heures de ménage pour assurer un avenir à sa progéniture, vous ne concevez la misère que par le clochard qui ne représente qu’une infime part des vrais miséreux.
Maintenant, en ce qui concerne la restauration de luxe, comment peut-on croire qu’elle a un quelconque impact réel économique. Les employés y sont sous-payé pour des horaires démentiels, la plupart du temps sont traités comme des esclaves corvéables à merci. Encore une fois vous ne voyez que la partie émergée, le chef qui vient vous faire courbette, mais le plongeur ou la femme de ménage qui passe à 4 h du mat existent aussi.
Et parlons du prix de ces bouges sans nom, ils ne sont justifiés que par leur présence dans quelques guides pseudo gastronomiques, mais le coût du repas n’entre en rien dans ce choix, preuve en est que la même chose dans l’assiette (je ne parle pas du savoir faire qui est discutable) se trouve aussi sur des milliers de tables, pas moins qualitatives, à coût dérisoires en France. Ces grands restaus ne sont qu’un faire valoir du snobisme mais en rien une preuve qualitative encore moins quantitaive quand on voit les assiettes de Biafrais qui y sont servies.
Décidement vous manquez ou de clairvoyance ou de curiosité, mais ne venez pas dire que cette restauration de luxe possède quelque intérêt purement gustatif, encore moins gastronomique, ou les mots n’ont plus aucun sens.