La révolte des gueux
C’est Marie-Jo qui m’a inspiré cette idée lorsqu’elle s’est fait jeter comme une merde par le portier du restaurant Drouant, la prestigieuse cantine des jurés du Goncourt. Un célèbre homme d’affaires, la soixantaine grisonnante, et une jeune femme très élégante venaient de descendre d’une grosse berline pilotée par un chauffeur de maître lorsque Marie-Jo s’est pointée devant les baies vitrées du resto avec ses nippes informes jetées sur un corps meurtri par les privations et la rue. « Virez-moi ça ! » a ordonné l’homme d’un ton cassant au portier.
J’étais là, place Gaillon, en route pour le théâtre des Bouffes Parisiens où j’avais décroché quelques mois plus tôt un job de machiniste. Et je n’ai rien fait : ni pour réconforter Marie-Jo, ni pour remettre à sa place le général d’opérette. Après tout, ce type ne faisait ce boulot dégradant que pour gagner sa croûte. Quant à attendre le salopard et sa poule de luxe pour leur dire ma façon de penser, à quoi bon ? Je n’aurais eu droit qu’à un silence méprisant, pas même au « Casse-toi, pauv’ con ! » qu’avait lancé l’un de ses amis à un visiteur du salon de l’Agriculture. C’est alors que l’idée m’est venue…
Je connaissais Augustin Legrand pour avoir fait partie des SDF hébergés sous les tentes rouges du quai de Jemmapes durant l’hiver 2006. Dès le lendemain matin, j’ai téléphoné au siège des Enfants de Don Quichotte pour lui laisser un message. Par chance, Augustin était là et j’ai pu lui faire part immédiatement de mon projet.
Une semaine plus tard, nous étions réunis dans une salle de Droit au Logement située, ironie du sort, au n° 24 de la rue de la Banque, non loin de la place Gaillon ! Il y avait là, outre Augustin et moi, Jean-Baptiste Eyraud, le leader du DAL, Christophe Deltombe, le président d’Emmaüs-France, et des représentants de quelques autres associations d’aide aux sans-abri et aux démunis dont AC ! et Droits devant. En deux heures, tout a été finalisé.
L’Opération Marie-Jo – j’avais moi-même choisi ce nom de baptême – a été lancée le mardi suivant à 20 heures pétantes devant l’entrée de trois restaurants haut de gamme, appartenant tous au gotha du Michelin : Ledoyen sur les Champs Elysées, Le Grand Véfour, rue de Beaujolais, et Taillevent, rue Lamennais.
Augustin et moi dirigions le commando Ledoyen, Deltombe celui du Grand Véfour et Eyrault celui de Taillevent. Chaque équipe était composée d’une vingtaine de SDF, de RMIstes et de chômeurs volontaires. Plusieurs brandissaient des pancartes et des calicots sur lesquels étaient inscrits des slogans du genre « 1 RMI : 455 € ; 2 couverts chez Taillevent : 450 € !!! » ou « 4 menus Plaisir au Grand Véfour = 1 mois de vie au SMIC !!! » Naturellement une équipe de France-Télévision, prévenue par nos soins, était présente sur chacun des sites.
L’arrivée des premiers clients chez Ledoyen, Francis Bouygues et sa femme accompagnés par Nonce Paolini et son épouse, s’est faite dans un silence relatif, inutile de donner prise au « trouble à l’ordre public » par des manifestations bruyantes et trop visiblement hostiles. Les amis du pouvoir, mâchoires serrées, n’en faisaient pas moins profil bas en passant au milieu d’une double rangée de gueux qui n’avait rien d’une haie d’honneur. Seules leurs femmes ont pris nos tracts. Tous se sont engouffrés dans le resto comme on se réfugie dans un bunker avant un bombardement. Les premiers flics sont arrivés peu après : des officiers du commissariat d’arrondissement. Ont suivi des CRS et le directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur venu de la place Beauvau toute proche avec une escouade de flics en civil de la DCRI, les ex-RG.
Coup de chance : Michèle Alliot-Marie, plus raide que jamais (elle ne devrait jamais sortir sans son dégrippant !), avait décidé, ce soir-là, de dîner au Grand Véfour avec Jack Straw, son homologue britannique de passage à Paris. Elle était loin d’imaginer le comité d’accueil ! À 20 h 30, la confusion était totale sur les trois sites, et la première phase de notre action atteinte. L’objectif : pourrir la vie des décideurs et de leurs amis friqués pour faire pression sur Sarkozy et obtenir l’ouverture d’États Généraux de la précarité en vue d’une revalorisation significative des aides aux précaires et du financement immédiat d’un parc de 10 000 studios en foyers d’accueil pour les sans-abri.
L’ordre d’évacuation a été donné à 21 h 20 sur les Champs-Elysées sous les huées d’une foule prévenue par la radio et maintenue à distance par un cordon de flics. Au même moment se produisait le même scénario rue de Beaujolais et rue Lamennais. Aucun d’entre nous n’a opposé de véritable résistance, ce qui n’a pas empêché quelques coups de matraque ici et là et une malencontreuse entaille du cuir chevelu d’un SDF dans l’équipe du DAL. Le gars avait la figure en sang. Du pain béni pour les caméramans et les photographes.
Comme on pouvait s’y attendre, Arlette Chabot a refusé de diffuser les images au Soir 3, préférant attendre prudemment la réaction élyséenne. Qu’à cela ne tienne, nous avions prévu le coup et des opérateurs associatifs, préalablement postés sur les lieux avant notre arrivée, avaient pu discrètement filmer les différentes étapes de notre action et de la répression policière. Dès 22 heures, leurs premières images étaient mises en ligne sur Rue 89 et Dailymotion. Le buzz a été immédiat. Il a même très vite débordé les frontières hexagonales pour s’inviter chez les internautes suisses et belges ! Un succès dont nous n’avions pas encore connaissance car nous avions tous été raflés par la prévôté. Notre libération est intervenue vers minuit, sauf pour les « meneurs » Legrand, Eyraud et Deltombe, placés en garde à vue sur ordre de la Chancellerie.
Cette affaire a naturellement fait la Une des médias le lendemain matin. Impossible de l’occulter plus longtemps pour France-Télévision, d’autant plus que le buzz commençait à prendre une tournure planétaire. La mort dans l’âme et les fesses bien serrées, Chabot a donné le feu vert pour les JT de la mi-journée. Dans le même temps, une réunion de crise était organisée à L’Elysée par Claude Guéant pour tenter de contrer l’effet désastreux de l’Opération Marie-Jo pour le pouvoir, comme le montraient les premiers appels des auditeurs dans les émissions d’antenne ouverte : 75 % soutenaient l’action des démunis !
« Ils ont réussi un coup, mais tout ça va se tasser très vite », s’est hasardé à pronostiquer Fillon sur France-Inter avant que Lefèbvre, fidèle à lui-même, ne sorte LA connerie du jour : « C’est un scandale. Qu’est-ce qu’ils diraient, les SDF, si on venait les emmerder au resto pour plaider la cause des patrons ? » Le tollé a été unanime. Et Fillon contraint de mettre au rencart sa boule de cristal, car le soir même de nouveaux commandos montaient à l’assaut de cinq autres fleurons de la gastronomie française : L’Arpège, Le Bristol, Le Meurice, le Pré Catelan et la Tour d’Argent. Avec des équipes volontairement renforcées et constituées chacune d’une cinquantaine de volontaires. Sans compter la province où le mouvement faisait tache d’huile. Le désordre atteignait des sommets !
Dès le lendemain matin, les beaux quartiers de la capitale ont été placés quasiment en état de siège, et l’on n’accédait plus aux restaurants chics qu’à travers des barrages filtrants de CRS casqués et munis de boucliers. Auteuil, Neuilly et Passy avaient pris le relais d’Argenteuil, Saint-Denis et Clichy ! Mais c’était compter sans l’imagination des associations : délaissant les restaurants, les commandos s’étaient déployés devant chez Fauchon, Hédiard, Dior, Gucci, Boucheron et consorts.
Débordé de toutes parts, et confronté aux sondages désastreux réalisés par téléphone (de 78 à 84 % de sympathie pour le mouvement selon les instituts), le pouvoir exécutif annonçait le soir même par la voix de Fillon – Sarkozy, totalement dépassé, était allé bouder au Cap Nègre ! – l’ouverture rapide d’un « Grenelle de l’Action sociale » d’ores et déjà doté d’enveloppes substantielles…
Soudain, une sonnerie stridente me fit sursauter. Nom de Zeus, mon réveil ! En un clin d’œil, Marie-Jo, Augustin, Ledoyen, les CRS et le Grenelle s’évanouirent dans les limbes de mon inconscient. Tout cela n’avait été qu’un rêve… Dommage !!!
Deux jours plus tard, une femme SDF d’une quarantaine d’années était renversée par un bus devant le temple du fric : la Bourse. Accident ? Suicide ? La femme, décédée durant son transfert vers l’hôpital, ne s’appelait pas Marie-Jo mais Suzanne. Sa disparition ne fit qu’un articulet en page 8 du Parisien. Suzanne, il est vrai, n’était que l’un de ces moucherons importuns que l’on chasse de toutes parts avant de les écraser… Putain ! Fait chier !!!
150 réactions à cet article
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@ Léon
Je dis pas mieux. Ça va bientôt barder.@ FergusExcellent article, merci. Grrrr… -
@ fergus
C’est peut etre bien un rêve prémonitoire, un avertissement en bonne et due forme d’une révolte en marche.
J’entend gronder les médias citoyens.
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Bonjour Léon et Marsupilami.
Qui sait si les choses ne vont en effet pas dégénérer prochainement ? Et encore ne sommes-nous pas encore entrés dans le dur de la crise sociale, ce dont pourtant nombre de nos concitoyens n’ont pas pris conscience... -
Salut gasty !
Je ne prétends pas jouer les prophètes, mais je suis persuadé que le sentiment de révolte gronde ici et là. Et cela d’autant plus que rien n’est fait pour supprimer les multiples niches fiscales dont bénéficient (parfois de manière scandaleuse) les classes aisées et qui représentent des milliards d’euros. Des millards dont les finances sociales auraient pourtant bien besoin. -
Bonjour,
Je me joins aux félicitations pour cet article qui a des relents de politique-fiction très réaliste.
Du reste, lorsqu’un ancien Premier Ministre en vient à parler de période pré-révolutionnaire en France (sachant que d’une part il n’est pas un membre patenté des adeptes du « grand soir » et qu’en tant qu’ancien diplomate avisé on ne brandit pas ce genre de menace au tout-venant) c’est que franchement la France ne se porte pas au mieux.
Le pire dans une situation sociale c’est de retirer l’espoir. Lorsque celui-ci n’est même plus à l’ordre du jour alors le désespoir peut prendre des formes extrêmement violentes. Ce qui aggrave la situation est la sclérose des élites, là où il faudrait innover, oser, proposer nous n’avons que limiter, prohiber, juguler...
Pour ma part j’ai été abasourdi par le récent sommet à Strasbourg : deux mondes se cotoyaient, deux mondes totalement ignorants l’un de l’autre. Avec un service d’ordre non pas destiné à protéger la population mais uniquement les happy few réunis là pour leur petite sauterie. La démocratie représentative est en train de dériver sévère et de se muer en démocrature.
Cordialement
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@ Léon,
J’espère que cet article fera germer quelques idées. Ma foi, je trouve que le principe est même excellent.
Il est vrai que, quand le manque de nourriture va se faire un peu plus sentir, nous risquons de voir ce genre d’actions devenir réalité. Qui a le droit, même s’il est friqué, de baffrer à 450 euros sous l’oeil de gens qui sont obligés de faire les poubelles pour ne pas crever.
Comme je le dis, un bon seau de lisier remet les pendules à l’heure. Après tout la décence n’est pas là, où elle devrait se trouver. A la force de se moquer ouvertement de la pauvreté, celle-ci va sortir les crocs. Les grands restaurants n’ont qu’à bien se tenir, les appros (en clients) vont devenir difficiles. -
Merci, Yannick, pour ce commentaire.
Comme vous l’avez souligné, le pire est de retirer l’espoir aux gens. Et les perspectives qu’on leur offre sont des plus négatives. Et cela sans que le pouvoir en place prenne d’initiative un tant soit peu significative en direction des plus démunis. L’exécutif continue d’agir au profit des classes aisées, voire fortunées, et ce ne sont pas les miettes actuellement distribuées en matière de fiscalité qui suffiront à redonner le moral aux Français.
Qui plus est, le comble de l’indécence est atteint avec le spectacle de ces patrons, de ces mandataires sociaux et, pire, de ces présidents non exécutifs, qui continuent d’exiger (et le plus souvent d’obtenir) des rémunérations scandaleuses ou des jetons de présence exorbitants. Un domaine où l’Etat se garde pourtant bien d’agir autrement que sous la forme de menaces verbales qui ne seront évidemment pas suivies d’effet.
Par chance pour Sarkozy, les Français sont encore un peu anesthésiés par la campagne de 2007. Cela ne devrait cependant plus durer très longtemps ! -
Au fait, Fergus, merci pour cet article en espérant qu’il fera des petits. Enfin, il y aurait un semblant de justice et quelle marrade.
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@Y.Harrel.
« deux mondes se cotoyaient, deux mondes totalement ignorants l’un de l’autre. »Lun des deux ignorait, snobait, à l’inverse l’autre dénonçait.
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Salut Capitaine.
Pas mal comme refuge : la cantine y est bonne (si j’en crois les échos) et les galeries du Palais-Royal sympathiques pour la promenade digestive. Mais je ne suis pas sûr que l’endroit soit des mieux fréquentés. -
Bachi bouzouk, ectoplasme à roulette, zapotèque, bayadière de carnaval, extrait de cornichon, marchand de guano, zouave anthropopitèque, bulldozer à réaction, urne à moinsse.
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" Dès le lendemain matin, les beaux quartiers de la capitale ont été placés quasiment en état de siège, et l’on n’accédait plus aux restaurants chics qu’à travers des barrages filtrants de CRS casqués et munis de boucliers. "
NS avait émis l’idée de faire défendre la gastronomie française par l’Unesco. Vue la situation, il va devoir protéger les grands restaurants par l’Otan...
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Salut, Lisa.
Et si c’était vrai ? comme dirait un romancier à succès... -
@fergus
excellent article ! l’étalage du luxe ostentatoire alors qu’il y a tant de misère me fait gerber !-
Bonjour, Le Chat, et merci pour ce commentaire. Je suis moi aussi choqué par l’étalage du luxe ostentatoire alors que des millions de nos concitoyens vivent dans la précarité, voire le dénuement.
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@ le chat
Le non étalage d’un luxe effréné mais discret, alors qu’il y a tant de misère, me fait aussi gerber !! -
« Il faut être bien riche pour dîner chez Hardy et il faut être hardi pour souper chez Riche »
Merci pour ce beau texte, cela fait souvenir de l’histoire de la jeunesse dorée,déambulant dans les temps incendiaires de 1830 ...-
Merci pour ce commentaire et pour le lien vers le café Hardy qui m’intéresse d’autant plus que j’envisage un article sur un autre café disparu, celui de la Régence, proche de la Comédie-Française. Un café-restaurant où se succédaient les acteurs de la Comédie-Française et nombre de gens aisés. Un café où mon père a travaillé durant des années.
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Excellent article et excellente idée !!
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Bel article. Il me fait penser au livre de Jack London « Le talon de fer ». Je vous invite à le lire. Il date du début 1900 mais toujours d’actualité, de plus en plus. « Le peuple de l’âbime » n’est pas mal non plus.
Et si le rêve devenait réalité, ce n’est pas difficile à mettre en place.-
Merci à vous, Petit Canard et Ilken.
Je ne connais pas ce roman de Jack London, mais je vais essayer de me le procurer rapidement. -
bonjour
votre texte m’a émue vous n’êtes pas loin de la réalité
connaissez vous les gueux pride je trouve que l’idée est excellente
pauvres oui mais dignes...-
Bonjour Artemis et merci pour votre commentaire.
J’avais vaguement entendu parler de ce mouvement, mais sans plus. Du coup, je suis allé voir sur la toile. À toutes fins utiles pour ceux que cela intéresse, cliquer ici.
J’aime bien leur définition des gueux. Nous sommes en effet très nombreux à être des gueux d’une manière ou d’une autre dès lors que nous appartenons à des minorités en butte à la pauvreté, aux vexations, aux intimidations ou à la répression.
Pourquoi pas effectivement se regouper et faire bloc ? -
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Gül 20 avril 2009 12:18Re-bonjour Fergus,
Formidable article et génialissime idée !!
Ca va faire des émules et tant mieux.
BRAVO
Bien amicalement.-
Merci, Gül.
Puisse cette idée faire des émules, mais je n’y crois guère. Du moins pas pour le moment car si les gens meurtris sont de plus en plus nombreux, beaucoup subissent sans broncher, comme en état de sidération.
Mais des voix s’élèvent, ici et là... -
Franchement j’y ai cru, dommage ! ...C’est faisable, passons aux travaux pratiques (l’hiver prochain), sauf que la répression risque d’être très vive et très rapide. Il y a des révolutions qui ont commencée comme ça !!!...
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Les travaux pratiques... voilà que mon rêve va reprendre corps...
Merci Marcel. -
Excellent reportage et tellement réaliste.
I have a dream...
Peut-être va-t-il se réaliser !!!!-
Salut Mania.
Pourquoi pas ? Après tout cela ne tient qu’à nous !
Groupons-nous et demain... -
Salut,
J ai toujours pensé qu’au lieu d’embêter les gens « normaux » dans les grêves, il fallait plutôt embêter nos dirigeants. Car après tout, une manifestation, ils s’en moquent, ils passent à côté et point final.
Par contre, allez là où ca les dérange et vous aurez peut être un résultat. Qu’un lycée en banlieue soit bloqué, qui cela dérange t il ??? Allez plutôt bloquer les lycées et collèges des beaux quartiers !-
Bonjour, Caturix.
C’est bien pour cette raison que les syndicats dans les entreprises de transport sont menacés de lourdes sanctions pénales s’ils s’avisent de remplacer les grèves traditionnelles (pénalisantes pour les usagers) par des grèves du péage. Ce serait pourtant la meilleure solution, de l’avis même des... associations d’usagers et des... syndicats. -
Bonjour,
En effet, c’est cela le paradoxe des grêves : en gros, vous avez le droit d’aller crier où vous voulez, tant que l’on ne vous voit ni ne vous entend pas. En gros, ca revient à aller crier dans le désert... C’est très bien, ainsi, vous avez, nous avons l’impression de faire quelque chose d’utile, de contester, de nous faire entendre. Mais justement, cela ne reste qu’une impression. -
C’est vrai, Capitaine.
C’est pourquoi il ne faut rien faire qui soit de nature à condamner l’industrie du luxe qui représente de très nombreux emplois en France.
Mais cela n’empêche pas des actions ciblées pour pourrir ici et là, de temps en temps, la vie des gens friqués et des décideurs. Ils détestent ça ! -
@ Fergus
Je me joins à tout le monde pour te féliciter de ton excellent texte mais je me permets d’exprimer mon total désaccord avec ta remarque concernant le respect que l’on devrait entretenir à l’égard de l’industrie du luxe : à moins que celle-ci ne soit en mesure de s’adresser au plus grand nombre (ce qui, par définition, ne me semble pas prêt d’arriver), les travailleurs du luxe pourraient trouver une occupation plus utile à la communauté...
L’existence même d’une industrie du grand luxe est le signe de l’existence d’inégalités moralement peu acceptables. -
Merci, Elson.
Concernant l’industrie du luxe, ça peut en effet se discuter.
Qu’à terme, il soit plus judicieux de rechercher des activités plus en rapport avec les besoins de base de la société me semble un bon objectif. Mais à l’heure actuelle, cela me semble prématuré.
De plus il convient de ne pas mettre toutes les composantes du luxe sur le même plan car dans certains domaines, les artisans et les ouvriers du luxe sont également ceux qui permettent la maintenance du patrimoine artistique ou la création de nouvelles oeuvres. -
@ Fergus,
C’est malin.. J’ai plus faim, maintenant.-
Merci, Le Furtif.
En effet, c e n’est pas un article, mais une courte nouvelle. Un genre qu’il m’arrive d’utiliser car il peut se révéler sur certains sujets plus percutant, un peu à l’image du roman comparé à l’essai.
Et cela marche également en entreprise où j’ai pu, du temps où j’étais salarié, me faire entendre par ce procédé sur des sujets qui avaient pourtant fait l’objet de rapports antérieurs non pris en compte car non lus. -
Bravo, Fergus
mais ça pourrait aussi marcher avec les banques, non ?
Bien à toi.
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Bonjour, Alberto.
Pourquoi pas ? En tous les cas, si ce type d’action voyait le jour, je serais volontaire pour y participer. -
Et merde !!! j’ai cliqué par inadvertance sur « Non » au lieu de « Oui »… ce qui a mis l’article à 94 % de votes favorables au lieu des 100% qu’il mérite grandement. Toutes mes plates excuses à vous, Fergus.
J’y ai cru jusqu’au bout !... dommage… mais qui sait ?
Ma fille étudie dans sa classe de 2nd, en ce moment, La révolution française. Hier, elle vient me voir et elle me dit : « C’est bizarre comme cette période de 1789 ressemble à maintenant, on dirait que ce sont les infos d’aujourd’hui que je lis. »Alors, pour voir, j’ai préparé avec elle son exposé, ce qui m’a permis de me replonger dans cette époque pré-révolutionnaire. C’est vrai que les similitudes sont très fortes ! Autant au niveau politique, qu’au niveau économique… mais aussi au niveau philosophique et technique avec l’arrivée de l’Internet qui bouleverse complètement la diffusion de l’information et donc qui met en péril tous les pouvoirs en place.
Ce « célèbre homme d’affaire » comme vous le nommez est peut-être entrain de vivre ses dernières grandes bouffes… avant de se retrouver « aux Tuileries ».
En tout cas, ça prouve l’inintelligence de ces pauvres clowns tristes et de leurs « pouf » en fourrure, parce qu’en période de climat social tendu ou la moindre goutte d’eau peut faire déborder le vase, la moindre des choses est de faire profil bas et de mettre son arrogance en berne.
Mais non ! ils ne peuvent pas s’en empêcher, leur crétinisme et leur suffisance sont plus forts qu’eux et les aveuglent… 200 ans d’Histoire ne leur a servi à rien… et, comme disait Sartre : ceux qui oublient l’Histoire sont condamner à la revivre une deuxième fois.Chirac ne croyait pas à l’élection de Sarkozy, il pensait que les Français ne voteraient jamais pour un homme aussi « vulgaire » et qui, de surcroit n’a « aucun sens de l’Histoire », ce sont ces mots. Il s’est trompé. Mais là où il ne se trompe pas c’est lorsqu’il dit : « Il faut que Sarkozy se méfie de l’Histoire, ce vieux peuple français a le goût du sang. »
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@Alain Michel Robert
Bonjour,
Avez-vous aussi remarqué que Max Gallo a choisi précisément cette période pour nous sortir son diptyque La Révolution Française ?
Du reste, peu savent que cet épisode de l’Histoire a débuté non pas à Paris mais à... Grenoble ! Episode du 7 juin 1988 appelé la journée des tuiles.
Cordialement
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Oups : 1788 et non 1988 : ma plume numérique a fourché...
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Bonjour et merci pour ce commentaire.
C’est vrai qu’il y a d’indiscutables similitudes entre les deux périodes, à la fois en matière socio-économique et sur le plan comportemental des élites. De même, comme vous l’avez souligné, que sur un plan philosophique dont les idées, largement censurées dans les grands médias, sont heureusement véhiculées sur le net.Une situation qui pourrait bien valoir à nos gouvernants des lendemains difficiles tant ils montrent de constance dans l’autisme. Les murs du pouvoir sont solides, croient-ils, et de fait la mainmise sur tous les outils de décision ou d’arbitrage peut leur donner l’illusion d’une forteresse imprenable. C’est oublier qu’il suffit parfois de desceller quelques pierres à la base pour abattre les murs les plus solides !
Je connais les propos de Chirac sur Sarkozy. C’est même l’un des rares points sur lesquels j’ai été en accord avec lui. Et comme lui, je me suis planté en croyant que les Français ne pourraient élire quelqu’un d’aussi manifestement inadapté à la fonction sur le plan caractériel et comportemental. Je n’ai qu’une satisfaction dans ce choix : savoir que nombre d’élus, de militants et d’électeurs Ump souffrent de voir aussi dégradée l’image de leur parti et de leur pays ! -
Bonsoir à vous, oui moi aussi je me rejouis d’une « revolution » mais en même temps
cela me fait peur car une revolution est comme un avion très puissant mais sans empenage donc mef à la chute !!!! (comme celle de 1789 nl’a démontré) et aussi celles recentes en Russie et Allemagne. -
@ Raymond.
C’est vrai que l’on ne sait pas toujours comment cela va finir. Mais le pire n’est pas toujours sûr comme l’ont prouvé la « Révolution de velours » tchèque ou la « Révolution des oeillets » portugaise. -
@ YH & auteur
Pour 1789, cette source sans grandes prétentions
http://www.lastoria.org/rivoluzione-cronologia-1789.htm27 janvier 1789
Rennes. Affrontements à Rennes entre nobles et étudiantsAvec Fergus géopolitiquement bien basé, nous tenons le bon bout
et Hopla Geis Yannick !
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« On est des gagne-misère, mais on n’est pas des peigne-culs »
dixit Jacques Villeret dans le filmLes Enfants du Marais-
… et aussi Ah ça ira d’Edith Piaf !
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Bonjour Fergus et merci , je me suis réellement plonger dans ce rêve.
Sous forme de BD ce serait un plaisir d’y associer des images ! N’y a t-il pas un volontaire ?
Mais il y a deja ici un aperçu .http://www.wat.tv/video/tombeau-lucioles-part-1ev6l_1ev6m_.html
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Bonjour, Lanatur, et merci à vous.
C’est vrai qu’en BD, cela pourrait être sympathique. Je ne manquerai pas d’aller voir le lien lorsque je disposerai d’un peu plus de temps. -
merci pour cet article
Cela m’a fait penser à la petite marchande d’allumettes mais en beaucoup mieux, malheureusement le conte d’andersen est plus proche de la réalité. Nous revoilà au XIXe siècle.-
Hélas ! vous avez raison, Cathy, nous sommes en train de retourner au 19e siècle et à l’exploitation sans vergogne de la main d’oeuvre par des minorités patronales avides et qui bénéficient du soutien intéressé de l’exécutif.
Certes, tous les patrons ne sont pas condamnables et nul ne songe (quoi qu’en dise l’Ump pour discréditer les discours de gauche) à faire l’amalgame entre la majorité des dirigeants de PME ou de PMI et les gros bonnets des entreprises côtées.Mais il est urgent de faire comprendre à Sarkozy et à ses amis que le temps de la goinfrerie et des petits arrangements pourrait prendre fin de manière houleuse s’ils ne prennent pas les devants (actés par le législateur) en matière de moralisation des affaires et de la fiscalité.
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Excellent article. Avez vous songé à l’envoyer au DAL ?
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Bonjour, Ungh.
Non, je ne l’ai pas fait, mais pourquoi pas ? -
Seriez-vous doué de prescience ?
Parce que la situation risque bien de se produire, un jour où l’autre !
Comme vous le dite justement, tout « citoyen » qui ne consomme pas n’est plus rien lorsqu’il ne consomme plus !
En plus, je viens juste de recevoir un formulaire à la con du monstre Pôle Emploi pour voir si j’ai encore droit à toucher quelque-chose, ou si je dois envisager d’aller habiter à la cave...mais bon, ça le gouvernement, et surtout l’OmniPréz s’en fout totalement ! Et lorsque tout le monde sauf les « élites » se retrouvera dans le merde...-
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La société française en 1789:Il existe deux ordres privilégiés : le clergé et la noblesse, et un ordre non-privilégié, le tiers état.
Plus de deux siècles plus tard,...les politiques ont remplacés le clergé et les financiers la noblesse... et le tiers état existe toujours !
La révolution française :
http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9volution_fran%C3%A7aise
@+ P@py
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Bonjour P@py.
Il est incontestable, et plusieurs commentaires l’ont souligné, qu’il y a de réelles similitudes entre la situation actuelle et la période qui a précédé la révolution française. Personnellement, je n’en tire pas encore de conclusion, mais j’observe que se met progressivement en place un début de cristallisation des revendications et des justes colères.
Merci pour les liens. -
Une info à vérifier :
d’aprés une source interne, personnelle, l’ensemble des réservistes de la police et de l’armée a reçu une note écrite précisant qu’ils devaient se tenir prêt à partir du mois de juin car les risques étaient sérieux ( risques d’émeutes, de soulévement, etc.. ???)
j’ai pu noté une information similaire sur certains sites ce qui validerait ma source.
et en particulier :
http://revelations4.blogs.fr/
Et ça ce n’est pas un rêve.
des infos sur cette info ?1+1=1
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Mais non, mulder, 1+1=36, c’est notre Maître qui l’a dit !
Bientôt, les forces de l’ordre auront le droit de tirer à balle réelles sur les gueux.
Quel spectacle cela offrira à l’OmniPréz et son épouse, histoire de se divertir un peu... -
Salut Mulder,
Voir :
et
http://flopy.canalblog.com/archives/2009/04/09/13319473.html
http://sos-crise.over-blog.com/article-29562578.html
... Il y a quelques jours sur ce sujet on parlait d’un hoax !!
@+ P@py
Salut Mulder,
Voir :
et
http://flopy.canalblog.com/archives/2009/04/09/13319473.html
http://sos-crise.over-blog.com/article-29562578.html
... Il y a quelques jours sur ce sujet on parlait d’un hoax !!
@+ P@py
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Gül 20 avril 2009 21:23Sampiero,
C’est effectivement une mesure de recensement. Sauf que, sauf que....
Cette fois-ci chaque réserviste devra être clairement affecté, affectation dont il sera informé et qui sera également bien rangée dans les cases du ministère. Chaque réserviste devra également se tenir prêt à rejoindre cette affectation.
Mais...ce n’est qu’un recensement..... -
notre futur parait bien noir et bien rouge de sang.....
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Bois-Guisbert 20 avril 2009 16:34Vous devriez essayer de calmer vos copains gueux, il y en a, manifestement, qui sont déjà passés à la phase « guerre civile » :
Ahmed Assous, placé en garde à vue depuis lundi au commissariat de Denain, a été déféré hier, en fin d’après-midi, devant le procureur de la République de Valenciennes. Un juge d’instruction a décidé sa mise en examen et l’ouverture d’une information judiciaire pour « assassinats ». Ahmed Assous, le Douchynois de 62 ans soupçonné d’avoir, parce que la Peugeot des deux jeunes était garée devant chez lui, tué un couple d’une vingtaine d’années, lundi à Douchy-les-Mines, a été placé en détention provisoire au terme de ses 48 heures de garde à vue passées au commissariat de Denain.
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Bonjour, Bois-Guibert.
Il s’agit là d’un dramatique fait divers dont je ne connais absolument pas les détails ni le contexte. Sans doute s’agit-il d’un type qui (pour des raisons sans doute irrationnelles, eu égard à la tragique disproportion du geste) a complètement perdu les pédales.
Rien à voir avec mes « copains gueux » comme vous dites ! -
Bois-Guisbert 20 avril 2009 17:15Rien à voir avec mes « copains gueux » comme vous dites !
C’est-à-dire que, nolens volens, les ethniques seront quand même la force de frappe des « révolutionnaires ». Ils ont déjà les armes, les cadres, la gnaque aussi et ça ça compte, à la différence des rigolos qui se répandent sur le web en propos incendiaires.
Et puis Besancenot en guerillero et la Buffet en pétroleuse, ça relèverait carrément d’un folklore carnavalesque. Ce qu’on se demande, c’est quand vous les aurez lâché, jusqu’à quel point vous pourrez les tenir.
A mon avis, si on me le demandait, je dirais que les collabos seront parmi les tous premiers égorgés : ce sera leur manière à eux de signifier qui c’est, à partir de dorénavant, qui commande... -
Bois-Guisbert 20 avril 2009 17:18ce sera leur manière à eux de signifier qui c’est, à partir de dorénavant, qui commande...
Leur manière à eux, aux ethniques bien entendu. Cela allait sans dire, mais encore mieux en le disant... -
Utiliser un fait divers tragique (qui aurait pu être commis par n’importe qui) pour étayer une opinion imprégnée de xénophobie ne peut être le fait que de la manipulation ou d’un aveuglement militant.
L’histoire fourmille de tueries de ce genre dont les auteurs étaient des Français de souche et parfois de famille huppée ! Curieux que vous n’écriviez rien lorsqu’un jeune Arabe sauve un enfant de la noyade... -
Bois-Guisbert 20 avril 2009 18:07Et les ethniques en force de frappe(s) des révolutionnaires, ça ne vous inspire aucun commentaire ?
Curieux que vous n’écriviez rien lorsqu’un jeune Arabe sauve un enfant de la noyade...
A la base, ça doit être une question de fréquence (homicides), respectivement de rareté (sauvetage)... -
comme d’habitude, je suis fascinée par la justesse, l’à propos et le modernisme de la vision de bois-guibert !comme il doit regretter le temps où ses aïeuls chassaient le gueux et le maure ...étendard au vent,guidés par le flair de chiens primesautiers aboyants à tous vents !!! -
C’est assez embarassant que vous imagniez toutes les personnes ayant des problèmes financiers comme des gens qui jalousent ceux qui ont de l’argent ou qui cherchent à les blesser d’une façon ou d’une autre.
En quoi est-il honteux qu’une personne qui gagne de l’argent paye 450€ pour un diner ? Votre le souhait le plus cher est-il que nous soyons TOUS dans la mouise à manger à bas prix des pattes à l’eau ?Essayez d’aller prendre un café en costard cravate et petite mallette dans certain quartier de banlieu parisienne (ou autre d’ailleurs) et vous verrez que l’accueil n’est pas vraiement plus sympathique que celui du rêve que vous décrivez et c’est pourtant une réalité.Votre état d’esprit se résume en fait ainsi : vous êtes jaloux et votre jalousie se transforme lentement en haine stupide et puérile. Vous êtes manipulé et vous même manipulé les autres sans recul aucun et au bout du compte, une fois l’utopie humaniste dévoilée et détruite car impossible, il ne reste plus rien que la destruction, le chaos, l’anarchie.Si vous ne pouvez plus vous regarder en face, n’en faites pas payer les autres...-
A Greg.
Vous avez sans doute mal lu mon texte car à aucun moment je ne dénonce (par manifestants interposés) le fait de dépenser du fric, fut-ce au delà du raisonnable pour beaucoup de personnes.
L’objectif annoncé consiste à polluer quelques lieux symboliques du luxe par la présence de démunis et la distribution de tracts expliquant leurs conditions de vie à des gens qui claquent et une soirée ou en quelques achats, et le plus souvent sans en avoir conscience, des sommes qui permettent à des familles de vivre des semaines, voire des mois entiers.
Les expériences locales comparables (ne serait-ce que des interpellations répétées de la part de démunis) montrent que la population fortunée déteste ce type d’actions et se tourne vers le pouvoir en place (au niveau de ses relations) pour demander soit que l’on chasse les importuns soit qu’on leur donne satisfaction.
Les riches, bien aiguillonnés, peuvent être un excellent lobby en faveur des pauvres ! -
A Sampiero.
Cela semble malheureusement ne pas être un canular. Des responsables Ump se sont contentés d’éluder les questions en arguant du fait que les décisions ne sont pas encore totalement arrêtées. -
Bois-Guisbert 20 avril 2009 20:15Avec une question toute simple, Greg fait ressortir toute la bêtise populiste qui suinte de l’article de Fergus : « En quoi est-il honteux qu’une personne qui gagne de l’argent paye 450€ pour un diner ? »
Fergus, qui ne réfléchit pas plus loin que le bout de son hot-dog, répond :
« L’objectif annoncé consiste à polluer quelques lieux symboliques du luxe par la présence de démunis et la distribution de tracts expliquant leurs conditions de vie à des gens qui claquent et une soirée ou en quelques achats, et le plus souvent sans en avoir conscience, des sommes qui permettent à des familles de vivre des semaines, voire des mois entiers. »
Mais figurez-vous, Fergus, que justement les gens que vous dénoncez « permettent à des familles de vivre des semaines, voire des mois entiers », et même des années, à la différence des « gueux » que vous défendez, et qui ne nourrissent guère que les discours démagogiques d’agitateurs à la petite semaine.
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Je suis d’accord avec Bois-Guilbert.
Il est indéniable que la majorité des gens, qui gagnent très peu et de fait dépensent tout ce qu’ils ont chaque mois, font seulement vivre les entreprises & services auxquelles ils achètent les produits, alors que les riches qui n’ont que peu de limitations, eux font vivre tout le monde avec une propension à consommer très très faible.
Euh... Attendez.
Dommage qu’on ne peut plus moinsser les posts.
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Bois-Guisbert 20 avril 2009 23:37Il est indéniable que la majorité des gens
Jusqu’ici, il n’a jamais été question de la majorité des gens, mais de SDF et de clodos. Vous aurez mal lu, et donc mal compris.
C’est pas grave. Ce qui serait gênant, ce serait que Fergus ait des supporters intelligents et pertinents -
bois-guibert écrit :
- Mais figurez-vous, Fergus, que justement les gens que vous dénoncez « permettent à des familles de vivre des semaines, voire des mois entiers », et même des années, à la différence des « gueux » que vous défendez, et qui ne nourrissent guère que les discours démagogiques d’agitateurs à la petite semaine.
leurs membres n’ont jamais eu à se battre pour bâtir quelque chose, parce que tout leur avait été préparé et que leurs ancêtres leur avait laissé un patrimoine conséquent.ces gens-là ne savent plus savourer le plaisir d’un vin fin associé à un plat longuement préparé par des mains expertes ; ils ne savent pas apprécier le travail d’une petite main pour galber une robe, broder de délicates fleurs sur un tissu aussi fin qu’une aile de papillon...
ces gens-là vivent dans un monde où ils ne voient plus les autres, où les hommes deviennent des numéros, des nombres ; ces gens-là ne savent plus apprécier la beauté et le travail ; sinon, ils ne jetteraient plus des milliers de personnes à la rue ou au chômage.
on peut posséder de l’argent, beaucoup d’argent, mais quel est l’intérêt d’en avoir des milliards, qui sont stériles, destructeurs, générateurs de désespoir ? ces gens-là perdent des milliards en bourse sans que cela n’affecte leur train de vie...
on ne peut manger que trois fois par jours, que dormir dans un seul lit à la fois...il serait si simple que les très très riches aient un « très » de moins pour que des milliers, voire des millions de personnes puissent manger à leur faim, vivre debout et avoir un travail dont ils seraient fiers.
ainsi, un peu plus de personnes pourraient aller déguster de sublimes repas gastronomiques arrosés de vins non moins sublimes en portant de superbes vêtements !
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Bois-Guisbert 20 avril 2009 23:43les riches qui n’ont que peu de limitations, eux font vivre tout le monde avec une propension à consommer très très faible.
Très très faible, à 450 € la gamelle, dans leur cantine habituelle... -
Bois-Guisbert 20 avril 2009 23:55ces gens-là là, pillent le profit du travail de leurs salariés et fabriquent des gueux à la pelle
A la pelle hydraulique, vous voulez dire, bien évidemment. Pas la pelle de type « pelle et pioche »...
Zola n’avait rien vu, Hugo, non plus et les hurluberlus qui fantasment ici, se croient revenus à 1848, l’époque où Marx et Engels rédigeaient le « Manifeste communiste ».
Désolé, Claude, vous retardez de cent cinquante piges et, dans l’intervalle, le communisme a connu le fiasco absolu que l’on sait.
Il paraît même qu’on importe des arriérés du tiers monde pour faire les sales boulots dont les damnés de la terre de souche ne veulent plus.
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Bois-Guisbert > Il n’est pas rare qu’un SDF arrive à obtenir quelques euros, voir dispose encore de maigres aides sociales restantes comme le RMI.
Il faut bien survivre, donc acheter quelques trucs. Désolé mais ils contribuent aussi à l’économie, peut-être moins bien mais ils le font.
Après j’avoue avoir un peu étendu au-dela de ces gens :)
« Très très faible, à 450 € la gamelle, dans leur cantine habituelle... »
Je parle de propension à consommer, pas de valeur.
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Bois-Guisbert 21 avril 2009 08:09ces gens-là là, pillent le profit du travail de leurs salariés et fabriquent des gueux à la pelle
A la pelle hydraulique, vous voulez dire, je pense... Pas la banale petite pelle de type « pelle et pioche »…
Zola n’avait rien vu, Hugo, non plus et les hurluberlus qui fantasment ici, se croient revenus à 1848, l’époque où Marx et Engels rédigeaient le « Manifeste communiste ».
Désolé, Claude, vous retardez de cent cinquante piges et, dans l’intervalle, le communisme a connu le fiasco absolu que l’on sait.
Figurez-vous qu’il paraîtrait même, selon une rumeur persistante, qu’on importerait des arriérés du tiers monde pour faire de sales boulots dont les damnés de la terre de souche ne voudraient plus.
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Jojo 20 avril 2009 19:29Du grand Fergus, merci !
Et longue vie aux gueux, qu’ils puissent longtemps polluer le champ de vision de certains et leur couper l’appétit, jusqu’à ce qu’ils se décident à rendre un peu de ce qu’ils ont pris … aux gueux.
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@ Jojo
La crétinerie absolue de Jojo : « longue vie aux gueux ». Cet islamiste algérien nationaliste raconte vraiment n’importe quoi. Et pourquoi pas « Aux gueux vive la rose », tant qu’on y est ? Méfiez-vous : Jofo est un islamiste camouflé en bisounours. -
Jojo 21 avril 2009 11:48Ah je vois,
Del Zéro a échoué alors on passe à l’artillerie lourde… Ça pour ce qui est d’être lourd…
Ecoutez Machin,
Je suis musulman pratiquant fier de l’être et sur terre, je ne crains personne mais alors personne d’autre que Dieu.
Qu’est-ce que vous croyez que j’aurais peur de vous, ou que je ferais cas de ce que vous pensez de moi ? Vous, Del Zéro, CD ou qui que ce soit d’autre ?.
Alors si j’étais un islamiste, je vous dirais, je suis un islamiste et je vous emmerde en long en large et en travers. Pas de bol, je ne le suis pas.
En revanche j’ai bien l’intention de continuer à emmerder tous ceux dont vous êtes qui veulent nous vendre le sionisme israélien comme un cadeau du ciel et l’Islam comme l’ennemi absolu de l’humanité.
Le crétin est ravi, de gêner autant…
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Avant que votre exellentissime billet qui m’a fait rèver moi aussi ne soit envahit par des drôles pas toujours drôles , je tiens à vous remercier pour ce moment de pur bonheur, dommage que
desfois ont soit obligé de se réveiller.@ Sampiero,
je voudrais que vous sachiez que j’apprécie toujours vos interventions qui sont toujours imprégnés d’humanisme même si je n’ai pas toujours le temps de vous exprimer ma sympathie sur vos commentaires, merci à vous.
Cordialement à vous deux.-
Salut à vous et merci pour votre commentaire élogieux, Maharadh.
Sachez que j’apprécie moi aussi la mesure des propos d’un certain nombre d’intervenants lorsqu’il m’arrive de les croiser sur AgoraVox. Sampiero et vous-même en faites partie. -
le 1er commentaire est destiné à Fergus bien sûr, excusez moi !
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snoopy86 20 avril 2009 19:53Magnifique Agoravox
Il suffit d’avoir quelque amertume de ne pas avoir les moyens de s’offrir un dîner chez Taillevent pour se faire plusser par les loquedus....
Et Augustin Legrand, la référence bobo par excellence...
On vous a connu meilleur Fergus-
Sincèrement déolé de vous avoir déçu, Snoopy. Cela dit, sachez que je n’ai jamais eu la moindre envie de me payer Taillevent. Pour plusieurs raison (outre le prix) :
1) Je déteste avoir du personnel qui me tourne autour et vient servir mon vin :
2) Il existe d’excellents restaurants gastronomiques en province (y compris des étoilés Michelin) où l’on peut dîner aussi bine qu’à Paris pour... 3 fois moins cher ;
3) Je recherche les environnements chaleureux beaucoup plus que les lieux luxueux, d’où mon goût pour les fermes-auberges. -
Gül 20 avril 2009 21:10@ Snoopy et Fergus,
Et voilà ça parle gastronomie, je ne peux donc décemment me taire !
J’aurais tendance à prendre le parti de Fergus. Les restaurants parisiens jouent tellement sur d’autres choses que leur cuisine, qu’il y a un contexte obséquieux et pédant qui m’est assez insupportable.
Rien que dans la Vallée de Chevreuse où je vis, on a accès à de charmants endroits où l’on peut déguster en paix toutes sortes de merveilles que la nature a bien voulu nous donner et que des mains délicates de cuisinier doué ont su apprêtées juste comme il fallait. La province recèle également de lieux de ce genre, pas forcément étoilés d’ailleurs.
Quant aux fermes-auberges, c’est extraordinaire ! J’adore ! Il n’y a pas plus convivial et chaleureux, surtout après une longue marche, a fortiori si le beau temps n’est pas de la partie.
Je m’en rappelle une sur la route des Crêtes, où après avoir découpé la purée de pois qui s’était abattue sur le massif vosgien, et affronté un vent à décorner les cocus, quel ne fut pas notre bonheur de se restaurer et se réchauffer au coin d’une belle flambée.
Pour 3 francs 6 sous, nous avions fait des réserves pour la semaine, et c’était délicieux, simple, mais délicieux !
Il n’y a tout bêtement aucune comparaison possible avec un grand restaurant parisien, ce sont juste des plaisirs différents.
Et je persiste à penser que ce rêve, Fergus, est génial. Et puis aussi très drôle.
Voyons Snoopy, tentez d’imaginer la scène et dite-moi honnêtement qu’elle ne prêterait pas à sourire....
C’est une leçon de vie, un truc qui remet les idées en place, un appel à nos sentiments les plus nobles, n’est-ce pas ?
Pour finir, rien de tel qu’un repas entre amis, cuisiné avec des produits frais et de qualité selon son goût et accompagné de bons crus.
Miam ! J’ai faim ! -
snoopy86 20 avril 2009 22:40« Il n’y a tout bêtement aucune comparaison possible avec un grand restaurant parisien, ce sont juste des plaisirs différents »
Nous sommes bien d’accord. Il n’empêche que j’ai rarement été décu chez Taillevent, Troisgros, Chapel, ou Georges Blanc. C’est, je le reconnais, un privilège, mais pourquoi en avoir honte ? Le service, un peu lourd certes, est une exigence « Michelin », mais leur cuisine est extraordinaire et nécéssite un travail ( d’équipe) et un talent considérables...Ce travail a un côut et ce coût se retrouve dans l’addition. Lorsque il n’y aura plus personne pour payer ces additions c’est une partie de la culture et de l’art gastronomique qui disparaîtront.
Ce qui me choque dans cet article, c’est cette manière bien française de regarder l’assiette du voisin, au propre comme au figuré...
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Gül 20 avril 2009 22:51Soit, Snoopy,
Mais il me semble que certaines manières maniérées pourraient être évitées, pour le plus grand plaisir des convives....Et bien évidemment que c’est un immense privilège.
Ceci étant dit, pourquoi ne pas regarder tout ce que d’autres n’ont pas, pas même la miette de pain que le garçon obséquieux va s’empresser de faire disparaître sous sa balayette argentée ?
Je ne crois pas que le propos de Fergus était forcément de fustiger ceux qui dînent dans ces lieux fastueux, mais plutôt de souligner qu’il y a un décalage qui semble innacceptable entre celui qui a cette possibilité de déguster quelques merveilles à un prix faramineux, et celui qui n’a rien à se mettre sous la dent, si encore il a des dents....
Ca pose question, non ? -
snoopy86 20 avril 2009 23:22Chère Gül
S’il n’y avait pas de pauvres, à qui les riches feraient-ils la charité ?
Je te garantis que le SDF-repris de justice qui fait la manche au parking du marché Notre-Dame à Poitiers me connait bien, car je ne l’oublie jamais et je suis capable de lui consacrer aussi 5 minutes. Il m’en a par contre raconté de belles sur les donneurs de leçons humanistes auto-proclamés...
RENDEZ-MOI MES SMILEYS -
salut Snoopy......
tout à fait d’accord ,la qualité gastronomique fait partie de notre patrimoine ,c’est un métier difficile ,comme l’hôtellerie de luxe ,ça fait travailler beaucoup de monde ,l’excellence des produits alimentaires provient du travail de nos éleveurs ou de nos paysans ,ou des pêcheurs ...
cette qualité a un coût ,et quelque fois dans la vie il faut bien se faire plaisir ...
tu as évoqué Georges Blanc ,j’y suis allé il y a quatre ans et j’y retourne en Aout prochain ,et c’est vrai que c’est une belle cantine ,comme chez la mère Brasier ,j’y suis allé fin des années 70 ,je ne sais pas si ça existe encore mais c’était first quality ...
alors ,et bien moi aussi ,j’ai les Sdf à qui je file la pièce ,j’achète des boites de bouffe pour leurs chiens ,j’achète des packs de bière pour les mecs ,y’en a un que je connais depuis belle lurette que je prends en stop quand je le vois sur le bord de la route ...
et puis ils me disent « toi t’es un mec pas bêcheur ! » et ça ,ça vaut mieux que tous les ronds de jambe et les politesses feintes ....
alors ,je leur répond « c’est rien les gars ,j’ai connu la galère ,et j’ai même été obligé de braquer pour bouffer à un moment de ma vie !... »
des petits gestes qui leur font plaisir ,et qui valent mieux que les beaux sentiments à l’eau de rose et qui ne sont que de belles paroles sans suite !
mais bon ,c’est comme ça chez nous ,au pays de l’apéro et de la discution de comptoir où l’on refait le monde et la révolution devant un verre ou un clavier !
mais quand il faut prendre un flingue pour de bon là y’a plus personne ,ils me font marrer les révolutionnaires en peau de lapin !
cette révolution ,j’en entends parler depuis tout gamin et ça fait un bail ,et j’ai jamais rien vu venir ! -
Merci Gül pour vos réponses à Snoopy qui n’a en effet pas compris l’esprit de mon papier. A aucun moment, je n’ai préconisé l’éradiction des restaurants ou de l’industrie du luxe, ni même vilipendé les clients de cette économie.
J’ai « rêvé » que des actions médiatiques puissent mettre en lumière de manière symbolique l’indécent océan de moyens qui sépare la France des classes fortunées de celle des démunis et des classes populaires de plus en plus paupérisées, non pour couper la tête aux riches mais pour faire pression sur les pouvoirs publics. -
@ Snoopy et Maxim
Je suis assez aterré par vos propos, d’abord Fergus ne s’attaque pas aux restaurants mais aux clients de ceux-ci qui se sentent investi du droit de mépris.
Ensuite, votre propension à vous justifier de l’aumone que vous reverseriez aux miséreux que vous rencontrez, surtout cette façon de faire en installant des propos hypothétiques dans la bouche de n’importe quel péquin clochardisant que vous croisez.
La misère n’est pas celle que vous cotoyez, mais celle qui est invisible, le chomeur qui fait des remplacement et ne bouffe pas pour payer un toit à ses gosses, la femme qui fait des milliers d’heures de ménage pour assurer un avenir à sa progéniture, vous ne concevez la misère que par le clochard qui ne représente qu’une infime part des vrais miséreux.
Maintenant, en ce qui concerne la restauration de luxe, comment peut-on croire qu’elle a un quelconque impact réel économique. Les employés y sont sous-payé pour des horaires démentiels, la plupart du temps sont traités comme des esclaves corvéables à merci. Encore une fois vous ne voyez que la partie émergée, le chef qui vient vous faire courbette, mais le plongeur ou la femme de ménage qui passe à 4 h du mat existent aussi.
Et parlons du prix de ces bouges sans nom, ils ne sont justifiés que par leur présence dans quelques guides pseudo gastronomiques, mais le coût du repas n’entre en rien dans ce choix, preuve en est que la même chose dans l’assiette (je ne parle pas du savoir faire qui est discutable) se trouve aussi sur des milliers de tables, pas moins qualitatives, à coût dérisoires en France. Ces grands restaus ne sont qu’un faire valoir du snobisme mais en rien une preuve qualitative encore moins quantitaive quand on voit les assiettes de Biafrais qui y sont servies.
Décidement vous manquez ou de clairvoyance ou de curiosité, mais ne venez pas dire que cette restauration de luxe possède quelque intérêt purement gustatif, encore moins gastronomique, ou les mots n’ont plus aucun sens. -
Il aurait été plus simple et sincère de vider vos comptes et de tout donner aux pauvres et sans le dire dans un article à votre gloire.
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Merci pour ce conseil, Pendragon.
Cela dit, sachez que j’ai déjà distribué pas mal d’argent ici et là et que mon compte en banque retombe régulièrement à zéro. Ah, j’oubliais : je roule dans une modeste 206 !
Merci d’avoir repris la bonne vieille antienne de la droite aux militants de gauche qui réclament des lois. Qui a dit et écrit qu’ils devaient se conduire comme des Abbé Pierre eou des Mère Thérésa ? Un peu facile, non ? -
Battement d’elle 20 avril 2009 20:13@ l’auteur
J’adore votre révolte intérieure
....et si vous proposiez le scénario à Augustin, je suis certaine que l’idée l’emballerait !Depuis le 16 Mars les Don qichotte sont partis pour un périple dans toute la France à la rencontre des ’’marie Jo" : Ils font un travail remarquable !
vous pouvez les suivre en images et en vidéo ici :http://www.lesenfantsdedonquichotte.com/
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Merci, Battement d’Aile, pour votre commentaire et pour le lien.
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Aux modérateurs,
Ben où sont passés les derniers commentaires, j’ai pas révé pourtant !!!!!!!Décidément çà buze sur avox !
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Il y a gueux et gueux même dans le partage http://life-in-the-dead.over-blog.com/article-28354348.html
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MerciFergus
J’ai passé un très agréable moment en vous lisant. Les commentaires des internautes sont eux aussi assez savoureux. Et environ 80/90 % des réactions prouvent bien que si une ou plusieurs manifs de ce genre se produisent, elles auront des supporters. Seulement entre écrire quelques lignes et oser rentrer dedans il y a tout un monde. J’ai bien peur qu’ici aussi on soit en plein rêve. Regardez les Don Quichottes : ils ont eu quel appui ? celui des crs.... Je ne veux surtout pas briser un rêve et l’empêcher de devenir réalité. Je prétends simplement que depuis 1936 les gens ont changé. Il y a eu un gros réveil en 68 et tant mieux ! mais bon sang il en faut encore un autre maintenant. Avec le slogan « tous ensemble, tous ensemble » et pas uniquement sur une banderole. Mais je m’aperçois que moi aussi je verse dans la facilité du « et si » ou du « y a qu’a » ... en tout cas merci pour ce bon moment. J’en redemande !
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Merci à vous, Kimono, pour ce commentaire.
Vous avez raison, entre un rêve et la réalité, il y a un fossé d’autant plus grand que la frilosité est générale. Dans un précédent article sur AgoraVox intitulé « Je hais le football », j’évoquais une manifestation contre l’exclusion organisée au printemps 1998.
Déjà à cette époque, nous n’avions été que quelques milliers à nous mobiliser pour cette cause vitale alors qu’un million de Français (!) s’est précipité sur les Champs-Elysées quelques semaines plus tard pour applaudir Zidane et ses équipiers. -
c’est beau comme la petite fille aux allumettes..et bravo les gueux continuez a nous attendrir et soyez de plus en plus misérable et nombreux dans les resto du coeur pour nous venger pendant que nous bouffons à la cantine de la boite ou nous grattons tandis que d’autres se goinfre à nos dépend. Encore merci tenez mon brave , voila un euro pour boire un kil de rouge a ma santé
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article débile et sentimentale....cela va sans dire , j’aime pa ça mais bon si vous y tenez ..sniff sniff.. et voila pour preuve de ma doucereuse humanité
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Bonjour Moebius.
Permettez-moi de préférer la sentimentalité solidaire des démunis à celle qui se repaît du spectacle des peoples. -
quand les réunions de « pays démocratiques » de ce joli monde parfait, se font en évacuant les villes organisatrices et avec une armée de policiers, gendarmes, presque un état de guerre...
on peut s’inquiéter pour la crédibilité de ces fameux « pouvoirs démocratiques » en place !! les mêmes qui donnent des leçons de morale aux pays pauvres en les incitant vivement à nous imiter dans le progrès, l’ouverture et la démocratie...
je ne sais pas qui sont les inconscients, les immatures, les manifestants ou les dirigeants qui vivent dans une bulle dorée, se convoquent entre eux comme si la population n’existait pas et ce barricadement qui ressemble plus à des chefs de gangs qui s’entourent de leur gardes par peur d’affronter les autres, la populace maintenue à l’écart de manière musclée et méprisante...
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Tout à fait d’accord avec vous, Christoff, les élites sont de plus en plus enfermées et se reproduisent dans une indécente et dangereuse consanguinité.
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On se tape ici un bel échantillon de représentation de la déchéance Française.
SDF, clodos, restos du coeur... la france de demain ?-
Ah les fantasmes de gauchistes...
On se demande un peu à quoi cela sert. Il y a des restaurants de luxe ? Tant mieux ! Parce que cela fait travailler un pacquet de gens en cuisine et en salle. Parce qu’il y a plein d’étrangers qui viennent y bouffer.
Lorsque un millionnaire américain de passage laisse une addition à 1000 € dans un de ces restos, quelque part je me dis tant mieux. C’est 1000 € qui rentrent dans le pays et vont faire vivre des gens ici. Et donc si il y a des boutiques de luxe et bien c’est con à dire mais tant mieux. A chaque fois que je vois un étranger rentrer dans les boutiques de luxe du coté de Madeleine, je me dis, qu’il y lache un max de blé, c’est ca qui rentre.
Maintenant, on a justement une formidable machine à engranger de la thune. Et cette machine n’est pas compatible avec une certaine vision. On peut comprendre que le mec qui va lacher plusieurs milliers d’euros dans une soirée n’ait pas envie d’être à clodo-land. Et quelque part, il y a suffisamment de capitales de par le monde avec des endroits cools, pour que ce monsieur friqué puisse y trouver un endroit bien.
Alors quand j’en vois qui fantasme à ce genre d’actions, je me dis que c’est vraiment des cons. Si vous voulez prendre l’argent des riches, leur offrir des services de luxe est la meilleure façon de le faire ! ! !
Et pour la cohabitation que vous pouvez juger indécente, la mixité sociale est une invention de la gauche. Et elle n’a pas que des bons cotés...
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Bois-Guisbert 21 avril 2009 08:15Parce que cela fait travailler un pacquet de gens en cuisine et en salle.
Sans compter ceux qui produisent non seulement des denrées de première qualité, mais encore perpétuent des traditions de savoir-faire, d’exigences et de quête obsesionnelle de la perfection, qui auraient disparu s’ils n’existaient pas une clientèle exigeante et nantie - parfois stupidement snob, mais qu’importe, c’est la préservation de ce patrimoine qui compte - pour les faire vivre ! -
Bonjour, Marc.
Mon propos n’est pas de vilipender les riches ou l’industrie du luxe, mais d’attirer l’attention de façon spectaculaire et médiatisée sur un fossé qui ne cesse de se creuser entre les classes fortunées et des classes populaires de plus en plus paupérisées.
But de l’opération : certainement pas détruire cette industrie qui, en effet, est vectrice d’emplois, mais faire pression sur les pouvoirs publics pour que soient prises des mesures fiscales et socio-économiques plus équitables ! -
@ Bois-Guibert.
Je suis d’accord avec votre dernier message sur les savoir-faire. C’est pourquoi j’ai précisé dans une précédente réponse à un détracteur que je ne souhaite en aucun cas la disparition de l’industrie du luxe car elle est composée d’artisans et d’ouvriers souvent remarquables qui participent à la pérennité de notre patrimoine et à l’émergence de nouvelles oeuvres.C’est pourquoi je répète que mon propos n’était pas celui-là, mais une action symbolique et fortement médiatisée destinée à faire pression sur les pouvoirs publics pour enrayer les processus de paupérisation et d’exclusion.
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Voilà ce que ça donne à toujours tout attendre des pouvoirs publics : des gueux !
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Il ne s’agit pas de « tout attendre des pouvoirs publics », mais d’obtenir plus de justice, en tansférant par exemple vers le logement social les sommes planquées dans des niches fiscales indécentes et contreproductives pour l’économie nationale.
Sans oublier la lutte contre l’exil fiscal sur lequel Sarkozy et les pouvoirs publics se montrent bien tièdes. -
Encore un meeting ?
Touours les mêmes, les trois pelés et les deux tondus qui se réunissent tous les jours sur Agoravox et qui se blotissent les un contre les autres pour se donner du courage :
« Alors ? C’est-y aujourd’hui qu’on fait la révolution ? »
Mais non, pauvres pommes, ce sera plutôt demain ou après-demain. Rien ne presse, les révolutions c’est comme l’amour, le meilleur moment c’est quand on monte l’escalier.
Si vous remuez une oreille, le peuple, le vrai, celui qui travaille, va vous tomber dessus et vous écharper.-
Enfin de la part de quelqu’ un du « Dal » ou proche ... La misère est votre fond de commerce !!! Au mieux de demander des efforts aux autres (contribuables, Etat,, etc).
Si vous avez tant de conviction faite ce que vous avez à faire sans rien demander au autres (et évitez la tv).-
Bien vu pour les truites, elles ont quasiment disparu des cartes. Quand j’étais gamin en Auvergne, je les pêchais à la main dans des anfractuosités de rocher. A cette époque il y avait également des écrevisses que je pêchais aussi à la main ou en mouillant dans la rivière un fagot de genévrier dans lequel j’avais placé un morceau de viande de mouton. Tout cela cuisiné le jour-même, c’était un régal à peu de frais...
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Je comparerai la fin des commentaires sur les bons articles d’AV, à une soirée en boîte de nuit.
En début de soirée, tu rencontres des gens sympas, tu t’amuses bien et tu te fais pas agresser.
Puis vers deux, trois heures du matin, l’ambiance se dégrade, trop d’alcool, moins de monde.. ? Que sais-je, mais tu sais qu’il est temps de te barrer, parce que ça commence vraiment à sentir mauvais.-
Il n’y a pas de souci, Cathy, tout le monde a le droit de s’exprimer. Y compris ceux qui sont enfermés dans leur confort et qui, le plus souvent par mauvaise conscience, vouent aux gémonies les associations et leurs dirigeants.
Il est toujours plus facile d’enfoncer ceux qui sont en dessous, ces fauteurs de troubles, que de s’attaquer aux privilèges de ceux qui se gavent toujours plus dans le cynisme et l’indécence avec la complicité d’un pouvoir poilitque ami. -
Superbe texte, Fegus...
Et que diriez-vous d’obliger tous nos irresponsables politiques à vivre, ne serait-ce qu’un mois avec un SMIC, voire un RMI ?
Ne serait-ce pas une expérience enrichissante pour eux comme pour nous ? S’ils pouvaient s’enrichir de cette façon-là, plutôt qu’avec notre fric, je serais d’accord !Et peut-être que pendant, disons quelques jours, ils perdraient un tout petit peu de leur arrogance et de leur mépris envers les gueux...
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Merci pour votre message.
Ce que vous dites me rappelle une visite de Juppé, alors Premier ministre, au Salon du Livre il y a quelques années. Intéressé par un stand de BD, il a voulu en achter quelques-unes pour ses gosses et a tendu un billet de 100 F au commerçant assorti d’un « Gardez la monnaie ». Problème, il y en avait pour 170 ou 180 F. Le commerçant, amusé, n’a rien dit. Une anecdote qui montre à quel point ces gens sont totalement déconnectés des réalités. C’était pourtant ce même Premier ministre qui validait les « minimas sociaux » ! -
Encore un meeting de nos amis révolutionnaires ? « Alors ? C’est-y qu’on fait la révolution aujourd’hui ? »
Mais non, chers amis, la révolution n’est pas pour aujourd’hui, ni pour demain, ni pour après-demain, et ce n’est pas la peine de venir vous blottir les uns contre les autres pour vous donner du courage.
Il y aura, tout au plus, deux ou trois cents immigrés clandestins, plus une poignée de collabos, et vous casserez tous en coeur un abribus ainsi qu’une devanture de bijouterie, afin de ne pas repartir les mains vides.
Et le lendemain, la presse nous expliquera que ce sont quasiment les flics qui ont fait ça, car on voudra bien vous considérer innocents. Comme les idiots du village.
« Ils sont jeunes, ils sont cons et il ne faut pas les accabler car ce n’est pas de leur faute, c’est la faute de leur parents ».
Pauvres types !-
Vous auriez dû remarquer, Frédéric, si vous aviez bien lu mon « rêve », qu’il n’y est pas question de révolution et moins encore de casser quoi que ce soit. Les émeutes violentes sont beaucoup plus un fantasme de la droite réactionnaire qui s’accroche à ses privilèges.
D’ailleurs, comme je l’indiquais précédemment dans un autre commentaire, les références en matière de révolution peuvent être le Portugal (révolution des oeillets) ou la république Tchèque (révolutionde de velours). Le pire n’est donc jamais sûr ! -
Frédéric a les perles de sueur de la peur qui coulent sur son front si bas.
Il craint, la haine lui donne courage, mais au fond il sait que le jour où il sera pris, main dans le sac de l’alliance intempestive de sa gloire liée aux mains des affameurs, sa vie ne coutera rien à la volonté populaire de nettoyer la planète des moisissures burlesques que représente la déviance humaine des criminels financiers.
Lyon quand tu mourras, l’air se purifiera. -
Dommage !!!!
J’y ai cru jusqu’au réveil en me détestant de ne pas avoir été au courant d’un mouvement pareil.
Quel excellent article !!!-
Merci à vous pour ce commentaire, et content de vous fait voyager vers plus de justice sociale. Dommage que le réveil soit brutal : nous sommes toujours en Sarkozye et nous avons appris hier que le nouveau patron de je ne sais plus quelles boîte allait toucher un « golden hello » de... 400 000 euros avant même d’avoir entrepris quoi que ce soit. A rapprocher des minimas sociaux...
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@ Fergus
Joli texte, dommage que l’utopie ne soit au pouvoir.
@ BoisGuibert l’encapsulé
Dix gueux mangent dix baguettes que font dix boulangers, un riche ne peut manger plus qu’une baguette.
Quand les gueux ont moyen de payer ils se paient à manger et de quoi vivre, ce faisant ils font tourner l’économie.
Quand un riche a obtenu ce dont il a besoin pour vivre (quand il le paie et ne l’obtient pas par copinage), il lui reste des montagnes d’argent qui ne lui servent à rien sinon à développer son plaisir de contemplation, il ne crée donc aucune richesse et tout au contraire paralyse les capacités qu’ont les gens du peuple à se sortir de la merde avec un peu plus pour vivre.
La solution est simple, quand le riche s’est goinfré de ce qu’il peut consommer, lui retirer le surplus de pognon, et s’il n’est pas d’accord, on peut poursuivre par quelques membres, puis ce qui ne lui sert à rien : la tête.-
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Bonjour Emile.
J’aime bien l’exemple de la baguette. Cela dit, et pour tempérer, on ne peut pas affirmer que les riches ne créent pas de richesses, ils en créent bel et bien dans l’industrie du luxe et dans la construction.
Mais évidemment pas assez en regard de leur fortune et d’énormes paquets de leur fric dorment sans produire autre chose que des profits financiers foireux.
Les imposer plus sur le revenu, je suis naturellement pour, surtout en période de crise. Mais je crois surtout que ce sont les dynasties qu’il convient de casser par une augmentation massive des droits de mutation car la plus grande indécence consiste à transmettre des fortunes à des héritiers qui n’ont strictement rien fait pour les mériter ! -
Salut Castor,
Ton historiette est une fable intéressante. J’en tirerais plusieurs morales :
1. le riche au début accepte sans barguigner de payer cher sa bière : tous sont contents, dit l’histoire… DONC : cette égalisation des déséquilibres est socialement acceptée et légitime.
2. ça se gâte pour les pauvres quand la pauvreté « augmente »… (passe de 40 à 50 %). Tu souris, mais pourtant, c’est vrai ! la pauvreté a augmenté… car la pauvreté naît d’un SENTIMENT de pauvreté, pourquoi le nier ? la pauvreté est relative.
3. ça se gâte pour le riche quand il se fait insulter, et cela, il ne le supporte pas… DONC, le respect est une valeur plus importante que les autres dans la gouvernance des hommes…
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CastoR 21 avril 2009 10:42Colre,
j’aime beaucoup tes idées, tu le sais.
Malheureusement, elles sont pour la plupart inapplicables, du moins tant que l’homme sera ce qu’il est.
Par ailleurs, il existe toujours une espèce de diabolisation du riche, doublée d’une angélisation du pauvre que je trouve proprement scandaleuse car elle fait le nid des extrémismes dont je sais que tu les combats.
Il n’est qu’à voir cetaines réactions (ne cherche pas très loin, c’est inutile) pour s’en convaincre.
Il faut des gens qui prennent des risques, créent, perdent ou gagnent.
Ils participent à la construction de la société, ni plus ni moins que les autres.
Mais s’il existe un seuil en deçà duquel il est indécent de vivre, il existe aussi un plafond au-delà duquel la participation à l’effort collectif ressemble à une spoliation.
Le manichéisme voulant que les uns soient responsables de tout et les autres soient des moutons serviles bons pour l’abattoir est un peu trop simpliste.
Cette dichotomie n’a pour objectif que de dresser les un contre les autres quand il existait auparavent des groupes distincts (de vrais salopards, des types biens et riches, des types pauvres et bien, des classes moyennes, bref, toute une hiérarchie), intéressés à autre chose qu’à la « révolution ».
Il faut trouver des idées pour que chacun vive mieux, développer des modèles d’entreprises qui feront tache d’huile, promouvoir la participation de chacun à la réussite de l’entreprise et taxer les riches pour aider les autres.
Mais tout cela ne saurait se faire que si chacun respecte l’autre. -
Castor, tu ne prouves rien, cette démonstration est une allégorie facile dont les paramètres sont absents.
Le doux ronronnement de la justification des inégalités n’a de base que la défense des intérêts personnels au détriment du bien général.
Si tu trouves à me convaincre qu’un type qui gagne 400 fois le SMIC le mérite, je réviserai peut-être mes idées, pour l’instant je n’ai eu que des historiettes en tout point démontables qui ne font que rassurer les couards.
Il y a loin de la légalité à la légitimité, et ce dans les deux sens du vent. -
CastoR 21 avril 2009 10:59Mimile,
c’est précisément ce que je disais...
Pour toi, il n’existe que des mecs qui gagnent 400 fois le smic et d’autres qui gagnent moins que le Smic.
entre les deux, rien.
Ces idées mènent à quoi, à la révolution et au raccourcissement de centaines de têtes ?
Dénoncer comme tu le fais les quelques extrêmes est un extrême inverse dont l’histoire a
déjà vécu quelques exemples.
Je ne prétends pas que le système dans lequel nous vivons est juste, je souhaite simplement que l’on réfléchisse à des alternatives plus humaines pour régler les problèmes. -
« Mais s’il existe un seuil en deçà duquel il est indécent de vivre, il existe aussi un plafond au-delà duquel la participation à l’effort collectif ressemble à une spoliation. »
Le droit de tout humain est celui de vivre et de travailler, quand pour augmenter les revenus plétoriques de gens sans morale, des hommes crèvent, la primauté du droit est essentielle, en l’occurence prendre le surplus des riches pour permettre aux pauvres de vivre n’est en rien une spoliation mais un retour au contrat social.
On ne peut vivre de la société, en profiter et s’en éloigner quand la nécessité du moment met à contribution pour le bien économique et social de tous. -
@ Castor.
D’accord avec Emile.
Il est vrai d’écrire que les riches « participent à la construction de la société ». Mais il est faux d’ajouter « ni plus ni moins ».
Et c’est là que la bât blesse car les écarts n’ont cessé de se creuser de manière indécente et surtout injustifiée dans la mesure où ceux qui deviennent riches aujourd’hui, et qui sont pour beaucoup de simples mandataires sociaux, ne prennent le plus souvent aucun risque comparé aux industriels d’autrefois qui mettaient la main à la pâte mais aussi et surtout à le poche. -
Où as tu lu que je ne fais pas la différence entre un millionaire et un membre de la classe moyenne ?
Tout au contraire je ne suis pas pour une uniformisation des salaires, mais pour que l’échelle de ceux-ci soit restreinte et décente pour tous. J’estime qu’il doit y avoir un plafond et un plancher de ressource et que seul le travail donne droit à retour sur cotisation, alors que tout revenu doit être imposable et cotisant.
C’est clair non ?
Par là même je suis pour que les retraites soient indexées et plafonnées strictement, il n’y a aucune justification à ce que l’échelle de celles-ci suivent les revenus salariaux. -
CastoR 21 avril 2009 11:17Vous ne cessez de diaboliser en schématisant à outrance et c’est là le seul reproche que je fais. Cette attitude est simpliste et ne mène qu’à la révolution sanglante.
Il faut souvent à Emile quelques posts pour apaiser son discours et être enfin cohérent et moins violent (la preuve vient encore d’être donnée) et je souhaitais simplement lui apporter la contradiction sur ce point en lui montrant que la bêtise d’un extrémisme n’a d’égale que celle d’un autre.
Sur le reste, que pensez-vous que je pense ?
Me prenez-vous pour un type sans coeur qui se réjouit de la peine d’autrui ?
Désolé, mais ce n’est pas moi. -
Castor, je crois que tu biaise, involontairement peu-être, en affirmant notre quelconque extrémisme.
La question est de savoir qui est ectrémiste et que met-on dans ce mot.
Si revendiquer une société plus juste est être extrémiste, j’accepte sans aucun problème.
Pourtant, je ne vois pas 36 manières de lutter contre le détricottage social, ou par le concensus ou par la force, et la force est, aujourd’hui, en apparence, du côté de l’argent ; une fois ce constat fait, il est fallacieux de dire que l’extrémisme n’est pas un attribut du pouvoir et des nantis. Ils sont seuls à détenir les clés de leur avenir, plier ou rompre, eux qui sont spécialistes du chantage devraient comprendre une fois pour toute que leurs aspirations ne coïncident pas avec la bonne marche d’une société civilisée.
Ainsi la force peut-être le droit sans pour cela être contraire aux conventions sociales. -
On peut s’interroger sur les intentions d’une révolution qui invite ses adversaires à ce qu’ils suivent ses révolutionnaires en GPS. Est-ce de la stupidité ou une suprême tactique ? je penche pour la plus simple conclusion.
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Bonjour Fergus,
Je vous en veux que cette histoire n’ait pas été vraie…
Quand on pense, qu’il faudrait pas grand chose pour…
Ah là là !-
Bonjour COLRE.
J’accepte bien volontiers votre reproche. Mais qui sait... -
LA GASTRONOMIE Française est bonne pour le Musée !
Regardez ce qui se fait ailleurs
http://food.theatlantic.com/2009/04/Laissez vous subjuguer par le Chef qui monte
http://www.alinea-restaurant.com/index.html
Du grand ArtCitons Hervé This de l’Inra
http://www.inra.fr/la_science_et_vous/apprendre_experimenter/gastronomie_mo leculaireen complément du maigre wikipédia
http://www.agroparistech.fr/CV-Complet.htmlcomplice de Pierre Gagnaire
http://www.cuisinerenligne.com/chefs/entretien-pierre-gagnaire-et-herve-this/Leurs « travaux »
http://www.pierre-gagnaire.com/francais/cdthis.htmDans un magazine culinaire paru en avril-mai 2009, je lis un article sur la Coulée de Serrant :
"Le vigneron a choisi de lui appliquer strictement tous les principes de la biodynamie. Ses raisins sont gorgés de sèves naturelles, le terroir s’exprime pleinement, la nature incante sa magie sans entrave. Sans aucun apport chimique ni de synthèse, ses vignes approchent souvent les 90 ans et se portent comme des charmes. L’enherbement est naturel, le désherbement est assuré par un troupeau de moutons. Le compost fourni par une dizaine de vaches nantaises. Des ruches assurent la bonne pollinisation de la flore locale. Les maladies de la vigne sont essentiellement prévenues et guéries par des tisanes« .
Jusque là, on se dit simplement qu’il y a faute du journaliste :
- »gorgés de sèves naturelles« : jusqu’à présent, je n’ai pas vu comment faire autrement
- la nature »incante« sa magie ? il faudra que je réfléchisse longuement à l’usage de cette expression
- pas d’apport chimique ni de synthèse : là aussi, il faudra qu’on m’explique
- la vigne se porte comme des charmes : et si les charmes se portaient comme la vigne ?
- des maladies prévenues par des tisanes... allons.Mais le mieux est à venir : la dernière phrase est la suivante :
»Même le soufre provient de volcans"
Ici, les chimistes se gondolent, et ils peuvent s’arrêter de lire.
Pour les autres, il faut prendre le temps d’expliquer que le soufre, élément chimique que l’on se procure sous la forme d’une poudre jaune, sert à « mécher » les tonneaux : on le brûle, afin de produire du dioxyde de soufre, lequel protégera les vins (mais donnera parfois mal au crâne, quand on voit des vins blancs).
Seul hic, ce dioxyde de soufre, produit par la réaction du soufre avec l’oxygène, est formé par le méchage en quantités incontrôlées ! Je n’invite d’ailleurs personne à respirer du dioxyde de soufre : on s’intoxique.
En très petites quantités, le dioxyde de soufre est autorisé comme additif, mais son usage est de plus en plus réglementé, parce que l’on se dit qu’il y a mieux à faire.
Entre cela et le sulfate de cuivre utilisé pour traiter les vignes, je vois bien « la nature qui s’exprime pleinement » (rigolade).
Et puis, tant qu’on y est, pourquoi ne pas accepter en biodynamie, par exemple, l’arsenic : c’est un produit « naturel », comme le soufre, puisqu’il existe sous forme native dans le sol ; et, tant qu’on y est à marcher sur la tête avec la biodynamie, pourquoi ne pas mettre dans les vins de l’hydrogène arsenié, que l’on obtiendrait à partir de l’arsenic (mais utilisé comme gaz de combat pendant la Première Guerre mondiale) ?Publié par Herve This à l’adresse
Sur la GM le blog et le site à suivre
http://khymos.org/index.phpNotre gastronomie- une page d’Alexandre Dumas ?
http://chefsimon.com/dumas.htmPOUR LES HAPPENINGS - Sittings à l’entrée des Grandes Tables
On peut faire monter en un rien de temps « La révolte » par les NTIC en contactant la foule des Geeks et les à-crocs d’Ago....... SMS, e-mail, courriel, pourrielChef Fergus - stop
Sommes tous en standby - stop
donnez suite au plan Marie-Jo - stop
incessesament. Soupeux !-
Merci, Brieli67, pour ces liens intéressants et pour ce qui concerne la biodynamie appliquée à la Coulée de Serrant. Edifiant d’avoir trouvé cela dans un magazine culinaire.
Pour le reste, j’ai envoyé un message aux Don Quichotte et au DAL. Peut-être y aurait-il moyen d’envisager une action ? Affaire à suivre... -
@ tous et à l’auteur
c’est à Rennes qu’on signale les premiers mouvements de foule de 1789
27 janvier
Rennes. Affrontements entre nobles et étudiantshttp://www.lastoria.org/rivoluzione-cronologia-1789.htm
Si l’ Histoire bégaye : nous tenons le bon bout !!
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Bonjour, Brieli.
Il faut dire que la Bretagne a toujours été en pointe en matière de lutte contre les abus du pouvoir. Les mouvements de révolte prérévolutionnaires de 1789 ont eu un précédent célèbre dans l’histoire avec la Révolte du papier timbré. Partie de Bordeaux en 1675, elle s’est surtout développée en Bretagne et a duré jusqu’en1676.
Egalement appelée révolte des Bonnets Rouges, cette jacquerie généralisée contre l’impôt s’est traduite par de nombreuses émeutes dans toute la province, et son souvenir reste vivace, notamment dans le Finistère. De nombreuses voies commémorent cette révolte dans toute la Bretagne. A Rennes, c’est sous la forme d’une promenade de 1500 m le long de la Vilaine.
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