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Commentaire de CastoR

sur La révolte des gueux


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CastoR 21 avril 2009 10:42

Colre,

j’aime beaucoup tes idées, tu le sais.

Malheureusement, elles sont pour la plupart inapplicables, du moins tant que l’homme sera ce qu’il est.

Par ailleurs, il existe toujours une espèce de diabolisation du riche, doublée d’une angélisation du pauvre que je trouve proprement scandaleuse car elle fait le nid des extrémismes dont je sais que tu les combats.

Il n’est qu’à voir cetaines réactions (ne cherche pas très loin, c’est inutile) pour s’en convaincre.

Il faut des gens qui prennent des risques, créent, perdent ou gagnent.

Ils participent à la construction de la société, ni plus ni moins que les autres.

Mais s’il existe un seuil en deçà duquel il est indécent de vivre, il existe aussi un plafond au-delà duquel la participation à l’effort collectif ressemble à une spoliation.

Le manichéisme voulant que les uns soient responsables de tout et les autres soient des moutons serviles bons pour l’abattoir est un peu trop simpliste.

Cette dichotomie n’a pour objectif que de dresser les un contre les autres quand il existait auparavent des groupes distincts (de vrais salopards, des types biens et riches, des types pauvres et bien, des classes moyennes, bref, toute une hiérarchie), intéressés à autre chose qu’à la « révolution ».

Il faut trouver des idées pour que chacun vive mieux, développer des modèles d’entreprises qui feront tache d’huile, promouvoir la participation de chacun à la réussite de l’entreprise et taxer les riches pour aider les autres.

Mais tout cela ne saurait se faire que si chacun respecte l’autre.


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