Tout à fait il est étonnant de remarquer que les revendications de gauche sont de plus en plus orientées à la « on veut du fric ».
Ce que critiquent les gens ce n’est pas tant le modèle de société actuel mais le fait qu’ils y sont des loosers. Et ils ne rêvent en réalité que d’une chose : Avoir du fric pour faire partie des gagnants.
La problématique du pouvoir d’achat était ainsi marquante. Car même si on ne prononce pas le « gros mot » de libéralisme, on veut au final du fric pour acheter plein de choses. C’est sans appel !
Après les gens sont un peu paumés et ne savent pas trop si c’est l’état ou le marché libre qui leur donnera le plus de pognon. Actuellement, on est en crise et il apparait que l’état a du fric à distribuer. On prend le fric de l’état. Demain, l’économie va repartir et ce seront les investisseurs qui auront le fric et l’état qui cherchera a éponger les dettes colossales qu’il a accumulées.
Quand au nouveau mode de pensée, il est très ambigu. Car la culture libertarienne n’avait pas trouvé un meilleur allié qu’internet depuis bien longtemps. Internet par son abscence de contrôle et la liberté totale qu’il offre est le média libertarien par excellence. Et comme de plus en plus l’économie migre sur internet, l’économie se libéralise au passage. Lorsque vous défendez the pirate bay et luttez contre HADOPI, vous faites inconsciemment un acte positif en faveur d’une certaine forme de libéralisme.
Et c’est ainsi que la révolution à venir risque d’être en tout point surprenante. Car le cycle du passage de la société industrielle qui a dominé depuis le 19ème siécle vers une société post-industrielle avec son cortége de nouvelles technologies risque malheureusement fort de se terminer par une révolution.
La révolution française venait il faut le rappeler de la fin de la société agricole et de l’essor des premières manufactures qui préfiguraient la révolution industrielle à venir. La période actuelle préfigure ainsi ce qui va venir et je doute malheureusement que l’on puisse réaliser ce passage sans de gros troubles. Nous en vivons actuellement les prémices au travers d’une crise financière qui résulte d’une information mal maitrisée. Le mouvement de vérité sur le 11 Septembre est également novateur et risque si il parvient à prouver la supercherie (ce qu’il est sur le point de faire) de créer une crise politique et sociale d’une ampleur inégalée.
Mais plus qu’une révolution immédiate, c’est un ensemble de crises de plus en plus violentes et une incompréhension de plus en plus grande à laquelle nous allons assister tout au long des années 2010 qui seront surement beaucoup moins euphoriques que ne l’ont été les années 2000. On risque en fait de voir la peur monter, et une sensation de pertes de repères encore jamais vu (renforcée par la disparition du religieux). Mais c’est ce terrain et seulement celui-ci qui permettra à un nouveau modèle de tenter de se mettre en place. Si on laisse cette mise en place se faire, alors on n’aura pas besoin de révolution. Si par contre on tente de le bloquer, l’ancien système s’effondrera sur lui même. Avec les conséquences désastreuses que cela implique.
26/04 20:19 - plancherDesVaches
Bonsoir Kalki. Je ne serai pas aussi catégorique que vous. La colère monte doucement un peu (...)
26/04 19:14 - moebius
incivilité, émeute, violence,colére, bris de verre... mais révolution ? non il n’y a pas (...)
26/04 05:35 - Oxide
Un risque d’inversion des valeurs morales ? Merci pour cet article,. Il existe (...)
22/04 10:02 - Kalki
Le pire ce n’est pas qu’il se passe quelque chose Le pire c’est qu’il (...)
22/04 08:51 - Marianne
Continental, Caterpillar, Molex, la colère monte et les évènements se précipitent. Aussi, (...)
21/04 23:10 - molloy
Nul au monde n’est capable de prévoir une révolution mais on peut tout de même tenter (...)
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