Il y a des choses dans la culture occidentale, comme le rationalisme classique cartésien, celui essentiellement mécaniste, celui qu’on applique à l’humain sans aucun discernement, ou encore le concept de dichotomie, de division à l’antinomie ; autant de pratiques inacceptables qui me donne envie de gerber. Il y en a d’autres dans les cultures du monde, comme dans la culture chinoise ou asiatique, comme le concept de tao, le bouddhisme, le yin et de yang, plus basées une logique de complémentarité que celle d’opposition occidentale ; autant de choses qui m’inspirent ! Bien sûr il y a des choses qui se passent en Chine qui me donnent également envi de gerber !
Vive le métissage, vive le brassage des cultures ; mais ceci peut très bien se faire sans la mondialisation économique qui n’est qu’un pur sophisme, qu’une une lubie de libres échangistes affairistes désireux de faire du monde un seul système économique quand l’économie mondiale, visiblement, est composée d’un ensemble d’économies nationales !
Vous y aller plutôt fort : « Non, les Français ne sont pas les propriétaires de la France ».
Il n’est pas question de propriété, de protéger la propriété « FRANCE », il est simplement question d’un choix de société ; celui d’une société démocratique et républicaine... et d’un système économie idoine, qui, pou être ouvert, nécessairement ouvert, pour autant, ne doit pas être permissif et ouvert à tout et surtout à n’importe quoi ! Que vivent alors, et sans aucune contrainte, le libre échangisme, le libéralisme économique, comme leur corollaire le capitalisme financer, qui sont pourtant largement à l’origine de la crise financière, puis économique, on peut même ajouter écologique, et sociale actuelle.
Vous dites : « Protectionnisme ne rime pas avec nationalisme, mais avec ouverture et échange. Plus de nationalisme n’apporterait que moins de protections réelles ».
Si, protectionnisme rime avec nationalisme, de même que libre échangisme et libéralisme économique rime visiblement avec néocolonialisme ! Protectionnisme et nationalisme sont des paroxysmes : des abus doctrinaux et dogmatiques manifestes et notoires ; ils sont d’ailleurs souvent le pendant d’un libre échangisme ou d’un libéralisme économique à tout crin, tout aussi dogmatiques, doctrinaux, et paroxysmiques ! Le protectionnisme et le nationalisme ou le libre échangisme et le libéralisme économique sont des paroxysmes qui relèvent tous d’un seul et même combat : celui que nous devons livrer contre tout ce qui est excessif en économie, qui, forcément, aura des répercutions négatives au plan sociétal ! Ces concepts étant à l’opposer les uns des autres, plus exactement aux extrêmes, ils sont comme le mouvement d’un grand balancier qui passe d’un excès à un autre : un mouvement excessif appelant un autre mouvement tout aussi excessif ! Pour bien faire il faudrait que le balancier reste au milieu : que nous cessions d’abuser les choses ; que nous cessions, économiquement, d’être excessifs en tout : que nous équilibrions le fait économique.
Ce que semble faire oublier le concept d’économie mondiale (pur sophisme de libres échangistes affairistes), c’est qu’il existe une notion d’économie nationale indépassable pour l’instant ; qu’il existe des économies avant tout nationales : des économies à vocation avant tout nationales qui ne peuvent être niées ! Sans tomber dans le protectionnisme et le nationalisme, et n’en déplaise aux tenants du libre échangisme, toute économie est avant tout de nature nationale, puis accessoirement mondiale, et non principalement mondiale : les comptes sont d’abord nationaux et les statistiques d’abord nationales ! Ainsi la production mondiale se fait en additionnant les productions nationales !
Sans tomber dans un protectionnisme et un nationalisme crétins, le côté national d’une économie, sa fonction sociétale nationale, sauf à la nier, et l’autonomie économique relative qu’elle suppose, est une protection naturelle pour ses agents économiques.Une autonomie économique nationale, qui, forcément ne sera pas parfaite, car, la perfection, même en matière économique, en matières de sciences économiques, n’existe pas ; donc une économie nationale qui doit rester ouverte aux autres économies nationales dans le cadre, non pas d’une économie mondiale sophisme d’affairistes, mais simplement dans le cadre d’échanges internationaux afin de satisfaire des manques ou écouler des surplus qui forcément ne manqueront pas !
Sauf à instaurer une organisation nationale des manques et des surplus en production, à nier une autonomie économique nécessaire afin de s’assumer sociétalement, ceci, afin de respecter l’adage onusien des Nations et des peuples à disposer d’eux-mêmes, une protection économique nationale, s’impose. Elle s’impose, cette protection nationale, sans pour autant tomber dans le protectionnisme ou le nationalisme, contre un système qui entend mettre en concurrence des pays sans foi ni loi, sans aucune régulation sociétale démocratique. Bref, mettre en concurrence des pays qui n’ont pas les mêmes contraintes sociétales, la même liberté démocratique : ça relève de quoi ? Ceci relève sans aucun doute de la plus pure bêtise humaine ! Accepterions nous la concurrence économique d’un pays qui aurait rétabli l’esclavage ; accepterions nous la concurrence d’un pays qui parquerait des unités de production dans des camps dévolu à la seule production nationale et internationale ? Normalement non ! Normalement, car il ne fait aucun doute, et si on les laissaient faire, que certains trouveraient avantage à un tel système et qu’ils n’hésiteraient pas à l’imposer au reste du monde ; heureusement qu’il y a désormais la démocratie pour évite ce genre de pratiques d’un autre temps ! Pourtant, et pour certains pays dit émergents, ou ayant maintenant émergés : nous en sommes pas encore très loin de ces pratiques !
Même le sport international, les instances sportives internationales, encore que les choses soient lion d’être parfaites en la matière, paraissent mieux organiser, au moins d’une manière bien plus éthique ! En effet, jamais il ne viendrait à l’idée, pour des organisateurs de manifestations sportives internationales, comme celles nationales d’ailleurs, ceci sans aucune règle de bienséance, sans aucune régulation, de faire s’opposer des équipes qui ne soient pas opposables éthiquement au plan sportif ! Même le sport, national comme international, ne pratique plus les jeux du cirque... alors que l’économie mondiale, que les instances économiques mondiales, ou leur totale absences au plan de l’ontologie, de la déontologie économique, permet largement, on peut même dire, savamment, délibérément, voire académiquement, de pratiquer. Des jeux du grand cirque économique en opposant des pays, et forcément leurs agents économiques, relevant pourtant de catégories sociétales inopposables entre elles au point de vue éthique économique qui devrait primer mais qui brille par son absence !
« Ouverture et échange », bien sûr, mais uniquement pour satisfaire des manques et écouler d’éventuels surplus de production, mais certainement pas en tombant dans lune permissivité qui fait que des pays qui avait progresser au plan démocratique, au plan économique sociétal, en arrivent à déréglementer et déréguler à tout va, ceci, pour simplement être compétitifs au plan des coûts de production et enrichir des libres échangistes affairistes. Procéder de la sorte, déréglementer et déréguler économiquement et sociétalement, comme nous l’avons fait en occident, au prétexte de concurrencer des pays à bas coûts de mains d’oeuvre, relève d’une régression au plan des principes même de démocratie et d’humanité, ou encore des principes républicains qui les rejoignent !
Actuellement, au G 20 qui vient de se terminer il y a peu de temps, et pour en revenir à la Chine, leur Ministre des finances a proposé la création d’une monnaie internationales, de règlement des échanges internationaux, également pour la recherche de capitaux internationaux, qui ne soit pas une monnaie nationale. Il faut partager ce point de vu chinois, qui, déjà, défendu par J. M. Keynes avec le « bancor » à la fin de la dernière guerre mondiale. Pourquoi n’a-t-il pas été écouté ? Nous aurions sans aucun doute évité bien des désagréments économiques depuis plus d ‘un demi siècle ! Le fait qu’une monnaie nationale soit une monnaie d’échange internationale, comme le dollar, ce serait la même chose avec l’Euro, fausse tout jeux économique car il permet à l’économie nationale possédant cet avantage d’exporter mondialement son chômage ou son inflation éventuels !
Les problèmes, ceux qui se posent à nous d’une manière cruciale, ne sont pas de nature culturelle, ils sont avant tout de nature économique : d’une dictature économique mondiale qui refuse les économie nationale telles qu’elles sont ! Le problème c’est l’économisme : l’économie pour l’économie ; une science économique qui se regarde technoscientifiquement, et de manière souvent dogmatique et doctrinale, même positiviste, le nombril ! L’économie mondiale se compose des économies nationales ; il n’y a pas, à proprement parler, d’économie mondiale qu serait comme un système économique complet : il n’y a en la matière qu’un système d’échanges internationaux complémentaire des systèmes économiques nationaux.
27/04 15:14 - Robert Branche
J’ai renoncé à répondre à l’avalanche de commentaires racistes reçus suite à mon (...)
27/04 15:03 - Sylvain Reboul
Je ne comprends très bien pas à quoi vous voulez en venir, sauf à renoncer aux droits de (...)
27/04 10:28 - pasou
Monsieur Reboul ce que vous écrivez n’est qu’un monceau de clichés dépourvus de (...)
27/04 09:52 - Sylvain Reboul
27/04 09:44 - Sylvain Reboul
Cet article a le mérite, c’est à dire la courage, de prendre le contre-pied du fantasme (...)
27/04 02:13 - Jean-paul
Cher Capitaine . Vous avez tout compris !!!!Le reste n’est que du bla bla bla bla bla. (...)
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