Bon on a bien compris que vous n’aimez pas le rap, et votre article est plus un procès d’intention à ce courant musical, dont le « clash » Zemmour/Youssoupha n’est que l’accroche.
Mais pour se permettre de juger « Un obscur rappeur français sans talent », faut peut être travailler son sujet d’abord...
Je suis ce courant musical comme d’autres depuis bien des années, Youssoupha n’a pas eu besoin de Zemmour pour se faire un prénom comme vous le dites. Sa plume n’a rien à envier a bien des artistes, encore faut-il que vous n’ayez écouter ne serait ce qu’un morceau du bonhomme...
D’ailleurs quelles sont vos références musicales M Massoulier ? Qu’est ce que vous connaissez au rap ? C’est marrant je remarque que les références des personnes qui se permettent d’attaquer un genre dans son ensemble sont souvent très pauvres, voir nulles... Non le rap ne se résume pas à « nike ta mère », seulement les médias ont muselé et fermé les portes des majors à tous les vrais rappeurs contestataires. Mais fort heureusement, l’auto production a fait sauté cette chappe de plomb.
J’adore le vrai rap pour son authenticité et sa franchise, une photographie à un instant T de la société, de votre jeunesse, de vos valeurs etc... Pas de mievreries, pas de manipulation, pas d’hypocrisie, de la réalité en brut de décoffrage en pleine face.
Orelsan ? Complétement bidon, c’est pas ça du rap, mais bon c’est pas le sujet on s’en cogne. Revenons en au lascar en question, vous croyez quoi M Massoulier ? Vous avez déjà entendu des mecs de 18 piges parler des nanas entre eux ? Vous tomberiez de haut...
Vous aurez beau tourner les yeux autant que vous voulez ça changera rien.
J’adore les réactions de vierges effarouchées devant les dérapages verbales de quelques rappeurs imberbes mais avez vous seulement entendu vos enfants causer entre eux ??
C’est comme la France qui découvrait ses banlieues quand les émeutes ont commencé. Cette société passe son temps à tourner le regard et planter son pif bien profond dans le sable. Toujours un train de retard, quand ça vous péte à la gueule vous pleurnichez. Symptomatique de notre société aspetisée et inerte.