Nous avons un avantage certains sur bon nombres de philosophes que ce soit, Platon, Aristote, Kant, Spinoza...cet avantage c’est Darwin ! Nous n’avons pas l’idée d’un homme fini mais nous entrevoyons que nous sommes le fruit d’une longue évolution...même notre conscience, cette faculté qui nous fait croire que nous sommes divin ou l’a fait penser aux philosophes, participe de l’évolution car il est inconcevable que cette conscience dont nous sommes si fier est emmergée, alors que nous étions encore à un stade « primaire ». Il n’est pas non plus concevable de penser que l’idée de dieu ne participe pas elle aussi à l’aventure humaine de la pensée, car il est évident que cette idée a emmergée à un stade de notre évolution, il a fallu qu’il y ai eut changement de notre potentiel neuronal.
L’infini, l’idée que nous en avons grandi avec l’astrophysique et les découvertes scientifiques et la poésie elle même en est affectée...par exemple ces vers de Lamartine « l’Homme est un dieu tombé qui se souvient des cieux » prennent un tout autre sens lorsque l’on découvre la composition des étoiles et la notre. Ces vers de Rimbaud résonnent en moi autrement aujourd’hui qu’ils ont du résonner à son époque :« ...et l’amour infini me montera dans l’âme et j’irai loin bien loin comme un bohémien par la nature, heureux comme avec une femme ». Cet amour infini, embrasse j’usqu’au confins de l’univers, je suis cet univers ou l’ininiment grand et l’infiniment petit se retrouvent.J’accepte totalement cette idée d’évolution, j’accepte le fait que des modifications physiques m’ont permis d’appréhender le monde différemment, j’accepte cette idée de dieu comme un stade par lequel la pensée est passée car pour moi, la notion que nous avons de dieu est en train de mourir, cette mort peut durer encore des siécles mais à l’echelle de l’histoire ce temps est ridicule. Dieu est mort mais certaines valeurs et notions contenues dans le religieux perdureront comme certaines idée païennes ont continuées à vivre dans la religion nouvelle !