A Tzecoatl,
Ma réponse ne s’inscrit pas dans la volonté ’’d’avoir raison". Cela ne serait pas gênant d’admettre qu’il y a un ’’abus de langage’’, dans la mesure où cet article n’a pas de prétention scientifique (de surcroît mes connaissances en astrophysique sont très pauvres.) Cela dit, pour le plaisir de dialoguer, je fais trois remarques :
1. La notion de ’’point’’ de l’Univers a-t-elle un sens, si ce n’est comme référentiel géométrique arbitraire (le ’’point’’, cela se pose, s’impose.) ? L’infini n’est-il pas déjà dans le point physique ? Ici, c’est plutôt la mécanique quantique qui règne...
2. Dans les concepts sur l’expansion de l’Univers, le big crunch, etc., etc., ’’l’espace’’ et le ’’temps’’ ont-ils encore la signification que nous leur conférons par l’expérience banale ? Non. Du coup, l’idée même de ’’limite’’ de l’Univers a un sens à vrai dire sans rapport avec ce que nous entendons par là dans l’expérience quotidienne.
3. La conception des mathématiques que vous semblez faire vôtre est ’’empiriste’’, ou ’’intutionniste’’. Les idéalités mathématiques sont des constructions de la conscience par abstraction progressive des données concrètes, sensibles. De l’autre côté, il y a les ’’platoniciens’’ (beaucoup plus nombreux chez les mathématiciens de profession). Les idéalités mathématiques sont pour eux la structure même du réel. En somme, le mathématicien ne les invente pas (comme le pense l’empiriste) ; il les découvre.