Je ne comprend pas qu’il n’existe pas encore de site ou d’association, dans une
démarche citoyenne non partisane, qui recenserait tous les « faux pas » de nos « braves » forces de l’ordre.
Les faits dénoncés par Amnesty sont extrêmement graves dans un pays dit « des droits de l’homme » et démocratique car ils nient ces deux notions.
Mais cette « incompréhension » et cette défiance envers la police se forge bien sûr sur les bavures médiatisées et sur les humiliations des contrôles au faciès, mais aussi tous les jours avec le mépris et les aprioris, les manques de politesse, de respect et de civisme, l’irrespect des procédures et même des lois et codes que la population voit de plus de plus du fait de ceux qui sont sensés les faire respecter. La base de la civilisation est l’éducation et la base de l’éducation est l’exemple ; avec l’exemple que donne la police, on n’imagine pas une future civilisation très saine.
Quel contraste avec le souvenir du sentiment que m’évoquait le garde champêtre du village où j’ai grandi ; même si je n’avais aucune envie d’avoir affaire à lui, il ne me faisait pas peur bien qu’il représentait l’autorité, je ne m’en serait jamais méfié sachant que son rôle était aussi de se porter à mon secours en cas de danger. Peu de flics, aujourd’hui, par leurs attitudes ou leurs actes, ne m’évoquent ce sentiment.
Par ailleurs, à l’époque, la police s’occupait essentiellement des bandits, et comme d’autres, j’ai toujours penser que pour leur courir après et (éventuellement) attraper ces bandits, il fallait avoir certains points en commun avec eux.
D’un autre coté, j’aimerais aussi que le pouvoir politique ne fasse pas supporter aux forces de l’ordre des missions qui ne leurs reviennent pas tels que tous les problèmes sociaux qui dégénèrent jusqu’à leurs interventions et tous les problèmes de santé mentale et de toxicomanie qui devraient être traités de façon médicale.
J’aimerais aussi que l’on ne les détourne pas de leurs fonctions à taxer tous les automobilistes sous couvert de violence routière, ni les promouvoir ou leurs donner du mérite sur la base de chiffres et statistiques absurdes.