Il n’est pire sourd...
Je vous écrit que :
a) il ne faut pas confondre redistribution et aide sociale (= charité d’état) et que
b) lorsque certains écrivent (malhonnêtement je pense) que l’état américain ferait plus de social en comparant les aides sociales aux USA et en France c’est inexact car il faudrait tenir compte des montants de la redistribution (sans commune mesure, de sorte que l’écart va bien et de très loin dans l’autre sens)
Et vous persistez à dire, « oui mais je trouve que l’aide sociale et et la redistribution c’est un peu la même chose »..., comem si cela répondait à mon objection
Je vous écrit que supprimer les prélèvement de charges ne conduira certainement pas automatiquement à une hausse du salaire réel perçu (mais plutôt à un taux de profit supérieur...). Je vous cite en exemple les USA où moins de prélèvement se traduit par... un salaire plus faible pour ceux qui sont en bas de l’échelle...
J’aurais aussi pu vous citer les milliards d’euros attribués en subvention au secteur de la restauration depuis quelques années (en « compensation » pour la baisse de TVA non obtenue). A t-on vu les salaires monter ? Le secteur embaucher ? Les prix au consommateur baisser ? Rien de tout cela...
Et vous persistez à dire, « oui mais moi il me suffit d’une calculette »... pour calculer la part prélevée, ce qui veut rien dire quant à ce que vous auriez si on supprimait les prélèvements...
Sur le coût du système : puis-je vous rappeler, puisque vous l’ignorez manifestement, que le coût du système de santé (privé pour l’essentiel) aux USA est presque deux fois supérieur à celui de la France ? (en coût par habitant)
Pourtant là-bas on « n’interdit pas de pouvoir choisir librement sa compagnie d’assurance-santé », au contraire chacun doit se débrouiller, avec le miraculeux résultat que plus de 50 millions d’américains n’ont pas de couverture...
Puis-je vous rappeler que des études ont montré (mais il y a une demi-douzaine d’années il est vrai) que les coûts (en % du CA) de gestion des mutuelles étaient inférieurs à ceux des assurances privées ?