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Commentaire de Guy Kopp

sur Le président Obama interdit la torture mais exonère les tortionnaires de toute responsabilité


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Guy Kopp 26 avril 2009 12:50

L’internet a ceci de positif qu’il permet - publiquement - de s’exprimer. Mais attention ! Ce qu’on a tapé sur son ordi, équivaudrait à ce qu’on aurait déclaré en public. Plus ou moins consciemment, on sait cela. Mais plus ou moins... Il faut savoir que ce qu’on écrit en tant qu’internaute est une déclaration publique. Bien que, on imagine, que dans l’immense flot de ce qui est publié tous les jours et en continu sur le net, sa petite déclaration, son petit commentaire personnel, à propos de ceci ou de cela, n’est peut-être même pas remarqué ou lu par personne. Or il n’est que d’essayer de voir sur Google s’il y a trace d’un commentaire de vous, il y a parfois sinon souvent trace. Et après de lien en lien, d’un commentaire à l’autre, on peut savoir, quelque Big brother peut savoir, où vous en êtes, de vos réactions, à propos de ceci ou cela. De quoi se faire une idée où vous vous situez politiquement ou culturellement. 

Un commentaire est facile puisqu’il n’engagerait à rien. Un commentaire est public donc il engage. 
A propos d’Obama, il ya l’Obama privé et l’Obama non pas seulement public, mais l’Obama président des USA. En tant qu’homme d’Etat, le moindre de ses propos est politique, un acte politique. 
Pour juger des actes politiques de nos gouvernants, il y a nos réactions personnelles. Or les réactions qui conviendraient devraient être celles qu’on prendraient au lieu et à la place d’Obama président. C’est une illusion bien sûr. Pour des tas de raison. Mais pour une certainement c’est que le public n’a pas les infos, ni les responsabilités, personnelles aussi, des gouvernants. La politique est une affaire de continuité nationale avant d’être une affaire d’amélioration des choses. C’est ou ce serait assez basique, trivial, les mains dans le camboui, et impossible de « je m’en lave les mains » du procurateur romain Ponce Pilate à l’égard de cet illuminé de Jésus, par ailleurs manifestement un brave type, mais dangereux, inconscient d’un point de vue politique, ou policier, pour tout dire. 

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