Je viens de regarder le début de l’émission « C dans l’air » et c’est honteux ! :
d’abord, un invité (le 2e, Loîc Blondiaux) dit que le glissement vers le mot de « surveillance populaire » venait des adversaires de Ségolène Royal !
Puis on a montré son interview initiale en coupant « pile » avant qu’elle prononce « surveillance populaire sur la façon dont les élus remplissent leur mandat ».
La vérité, puisque l’article du Monde est en archives payantes, elle est là, dans la 2e vidéo, après 20 minutes :
http://www.segoleneroyal2007.net/article-4265925.html
« surveillance populaire sur la façon dont les élus remplissent leur mandat » :
personne n’a inventé ça, c’est exactement ce qu’elle a dit !
Si vous voulez vous faire une idée, regardez le reste de ce qu’elle dit mais c’est clair : ça n’a rien à voir avec ce qui existe à Berlin ou à Paris !
Après, elle reformule son idée, elle dit que ce qui est fait à Paris, et aux personnes qui se sont émues de sa première intervention, on cire :« falsificateurs ! » « vous voyez ce qu’ils me font, ces escrocs ! » et elle se pose en victime :
c’est comme ça depuis le début, et c’est ce que je déteste !
C’est une méthode électoralement rentable mais profondément malhonnête !
Et pire : comme l’a dit cette fois justement un invité de « C dans l’air », on prend le risque de « jeter le bébé avec l’eau du bain » en entamant le thème par la provocation.
C’est ça le problème ! Rien d’autre !
Est-ce que ça ne serait pas possible d’entamer un débat de manière sereine en disant clairement ce qu’on veut faire et ensuite en en discutant mais sans modifier son idée en cours de route ?
Un président n’est pas censé provoquer et changer d’avis dans la journée !
C’est un comportement très malsain pour une présidence surtout quand on transpose ça à des discussions entre syndicats par exemple.
C’est ça le problème !
Les jurys citoyens, ça peut être très bien ou désastreux, ça dépend comment on les fait !