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Commentaire de Tout nu et tout bronzé

sur La cagoule de nouveau à la mode ?


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Françoise Gazoduc Tout nu et tout bronzé 28 avril 2009 11:54
Mitterrand et les Cagoulards [modifier]

En janvier 1935, Eugène Deloncle fonde une organisation secrète, l’Organisation secrète d’action révolutionnaire nationale, rebaptisée La Cagoule par Maurice Pujo.

C’est Eugène Schueller, le fondateur de la société l’Oréal, qui met ses moyens personnels à disposition de la Cagoule et organise des réunions au siège de sa société.

Plusieurs jeunes gens, amis et étudiants pour la plupart, résidant à l’internat des pères maristes du 104, rue de Vaugirard à Paris, fréquentent alors les chefs de la Cagoule. Sans tous adhérer au mouvement ou faire état publiquement d’une quelconque approbation, on y retrouve Pierre Guillain de Bénouville, Claude Roy, François Mitterrand et André Bettencourt, lesquels fréquentent « assidûment l’appartement de la rue Zédé, puis celui de la rue Chernoviz, du côté de Passy, où fraie le Tout-Cagoule d’avant-guerre »[7].

Si les accusations d’appartenance à La Cagoule concernant François Mitterrand n’ont jamais été prouvées et paraissent plutôt relever de la rumeur, ses liens personnels avec des cagoulards ne font aucun doute.

On citera notamment Jean-Marie Bouvyer, le docteur Martin, Gabriel Jeantet ou encore Simon Arbellot. Certains d’entre eux rejoindront la Résistance durant la Seconde Guerre mondiale.

Son frère Robert Mitterrand épousa en 1939 une nièce d’Eugène Deloncle alors que sa sœur, Marie-Josèphe, marquise de Corlieu, sera de 1942 à 1947, la maîtresse de Jean Bouvyer[8].

À la Libération, Bouvyer bénéficie du témoignage en sa faveur de François Mitterrand. Bouvyer avait caché chez lui du matériel et fabriqué de faux papiers pour le Mouvement national des prisonniers de guerre, le mouvement dirigé par François Mitterrand et Maurice Pinot. Lors de son procès, il affirma avoir renié ses idées des années 1930, se disant prêt à dénoncer tous les dirigeants de la Cagoule qu’il connaît, et même à s’entendre avec les communistes autrefois abhorrés[9]. La mère de Jean-Marie Bouvyer devint en 1946 la marraine de Jean-Christophe Mitterrand.

Les liens avec Eugène Schueller sont moins directs. En 1945, Mitterrand fut nommé, pour peu de temps, président-directeur général des Éditions du Rond-Point (appartenant au groupe de Schueller) et qui publiaient un magazine intitulé Votre Beauté[10].


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