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Accueil du site > Tribune Libre > La cagoule de nouveau à la mode ?

La cagoule de nouveau à la mode ?

 Les pénitents des temps reculés, dès le XIVème siècle pour certains, portaient un vêtement appelé cagoule qui servait à cacher les traits du pêcheur devant dieu.
 
Symbole donc, de l’humilité. Mais si cela mettait tout le monde sur un pied d’égalité il y avait le revers de la médaille avec ceux qui affirmaient que c’était un manque d’honnêteté de ne pas assumer ouvertement lorsque l’on avait fauté. Alors en fonction de ses aspirations, certains ont voulu se cacher, se protéger en raisons de critères différents sous une cagoule, d’autres sont apparus à visage découvert en toutes circonstances. Déjà le bien fondé du port de cet accessoire vestimentaire se posait.

 La gent féminine qui n’a pas ces perversités là, je ne parlerais pas des autres, a aussi pris à son compte ce vêtement. Mais s’il y a des controverses, elles ne sont que du fait de savoir si l’écharpe-cagoule est bien portée, cela ne va pas plus loin. « Souvent femme varie » et son port n’est discuté que lorsque la mode fluctue, et c’est tant mieux.

 Ce côté-là d’un accoutrement avec le vêtement incriminé restera donc anecdotique. L’Histoire nous rappelle par contre que ce ne fut pas toujours le cas. Le Ku Klux Klan verra ses membres porter une grande cagoule blanche afin de ressembler à une sorte d’émanation des fantômes des soldats confédérés morts pour la cause. Vraisemblablement, tout laisse à penser que certains ne voulaient pas que l’on connaisse leurs identités, comme le boulanger qui vendait son pain aux Noirs et qui la nuit, cagoulé, les persécutait. A travers ce mouvement, qui deviendra fascisant, fondé à la fin du XIXéme siècle commence déjà à se poser la question sur l’utilisation autre qu’ornementale de la cagoule.

 Ce que l’on peut retenir de cet exemple par rapport à l’actualité, c’est que l’on a affaire à des cagoulés en bande organisée. Il est indéniable que cela aurait mérité à l’époque une réflexion approfondie pour envisager comment réprimander ce genre d’organisation. Et bien, contrairement à ce que l’on peut croire, la droite étasunienne portait un regard plutôt complaisant sur ces énergumènes dangereux, allant même jusqu’à financer leur mouvement dans certains cas. Ses agissements furent donc longtemps passés sous silence jusqu’au moment ou le racisme recula aux USA et qu’il devint moins flagrant avec l’évolution de la société étasunienne.

 Par ailleurs, en France, bien avant la guerre de 40, vers 1930, on voit l’apparition d’une bande où la majorité des membres étaient de dangereux fascisants et que la presse surnommera la Cagoule. Il s’agit en réalité de l’OSARN, puis OSAR pour finir en CSAR, Comité Secret d’Action Révolutionnaire. Comme on le voit le mot Révolutionnaire que l’on attribue souvent aux partisans des mouvements d’extrême gauche ne leur est pas réservé car dans ce cas là il s’agit de terroristes d’extrême droite. Il faut dire qu’en cette période trouble certains termes étaient galvaudés puisque dans le même ordre d’idée le parti d’Hitler portera le qualificatif de National Socialiste. Effectivement, la Cagoule, ce parti qui se voulait révolutionnaire est donc entré en clandestinité. Néanmoins ses membres ne portaient pas la cagoule mais quelques actions terroristes qu’ils entreprirent étaient bien ciblées et préparés en secret. Bien ciblées dans l’ensemble mais aussi sous le fait du hasard d’une rencontre car c’est le 13 février 1936 que les camelots du roi, futurs cagoulards, vont tenter d’assassiner Léon Blum qui avait deux tares à leur yeux, il était juif et socialiste, ça a raté et Blum s’en tirera avec une blessure à la tète, plus précisément à la veine temporale. Tout cela s’est passé en plein jour au carrefour de la rue de l’Université et du Boulevard Saint-Germain et nul n’était cagoulé, les camelots défilaient et Blum arrivait en voiture. Comme quoi, en faisant partie de la cagoule on ne portait pas la cagoule, un paradoxe si l’on veut aller par là. Il faudra attendre 1948 pour que l’on voit des membres de la Cagoule, sans cagoule, être jugés. Est-ce que si Mam avait été là elle aurait interdit cette cagoule si mal portée, c’est moins sûr.

 On peut constater aussi que dans les deux cas présents, il s’agit de bandes plus où moins organisées, ce qui interroge sur la conception que l’on peut avoir sur ce que l’on va inclure comme définition pour discerner la bande respectable de celle beaucoup moins fréquentable.

Si on regarde dans l’Histoire la vie des quartiers, la rivalité entre les bandes de jeunes ayant leurs espaces déterminés a toujours existée. On peut lire Zola, écouter les chansons racontant la vie des « apaches, des gouapes de « Ménilmuch », des loubards, de tout temps cela a existé, et malheureusement parfois aussi la violence, même si n’est pas ou n’a pas été une généralité. Si cela se perpétue, c’est je pense le lot commun de toutes les civilisations. Sans doute cela vient du fait du manque d’activité et autres occupations roboratives, souvent aussi la conséquence d’un chômage de masse. Si les panneaux de basket ont fleuri aux USA dans les zones défavorisées c’est que cela permettait de rassembler les jeunes autour d’un jeu, de canaliser les énergies, évitant trop les gamberges claniques. Mais ce ne fut qu’un palliatif insuffisant à une politique des quartiers véritablement efficace. Ce phénomène touche aussi notre pays, et en privilégiant la répression, plutôt que l’occupation du terrain par les éducateurs, par les complexes sportifs, par une police de proximité participative, on va encore accentuer le phénomène.

 Car je suis persuadé en effet que jusqu’à maintenant l’acuité du problème n’est pas primordiale dans le sens que l’on veut lui donner, peut-être que l’accentuation du chômage va faire craindre qu’une masse de jeunes inemployés pourrait devenir dangereuse. Alors, on peut déjà embaucher des éducateurs, créer des activités locales pas forcément lucratives, favoriser les rencontres sportives, en profiter pour se remettre à niveau scolairement, il y a encore pas mal d’options allant a contrario du tout sécuritaire et qui seront à n’en pas douter plus profitable à la société.

 Alors pourquoi cette obsession de la bande, nous cacherait-on quelque chose ?

 Est-ce que par hasard en interdisant la cagoule dans les manifestations et en faisant la chasse à la bande on ne voudrait pas faire d’une pierre deux coups ? Serait-ce que le syndrome anarcho-autonome aurait tellement traumatisé nos dirigeants qu’il en viendrait à vouloir embastiller les quidams dès qu’ils sont plus de trois, de surcroît encagoulés pour ce protéger du froid, armés ….de tronçonneuses, dans les bois de Tarnac, vers le pont romain sur la Vézère, en train d’abattre des arbres en plein hiver pour se chauffer !

 Ou alors ne glisserait-on pas cette fois, véritablement, vers une dictature qui veut tout diriger, mettre le prolétaire à sa botte, accentuer l’esclavage capitaliste sans que le prolo ait le droit d’émettre une quelconque revendication, de manifester, j’ai bien peur que ce soit cette version qui se rapproche de la vérité.

Et la part belle sera faite alors aux gens d’extrême droite, de la droite qui, eux, auront le droit de défiler comme les camelots du roi, en rang serré la canne à bout ferré à la main, accompagnés des anciens combattants d’Afghanistan, bérets en tête, cranes rasés, les médailles bringuebalant, tandis que quelques-uns des participants porteront la cagoule autorisée pour aller faire pénitence dans une église où la religion sera partie prenante de l’Etat.

 Pendant ce temps là, Madame Bruni-Sarkozy, entourée de sa garde rapprochée (les gardes du corps, hum..), assistera chez Dior à un défilé spécialement réservé au manteau-cagoule…

 

 http://le-ragondin-furieux.blog4ever.com

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La cagoule de nouveau à la mode ?

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14 réactions à cet article    


  • souklaye 27 avril 2009 13:41

    Le problème des révoltes révolutionnaires de nos jours, c’est la confusion des genres, des géographies, des époques et des définitions.

    Un soulèvement populaire en Birmanie ne rejoint en rien un pique-nique syndical de fonctionnaires à Paris.

    L’overdose de temps libre provoque des abus de langage sémantique, des prises d’otage de figures historiques, des jumelages outranciers de luttes issues de la famine et de l’obésité. Voilà les bases de l’économie du romantisme revendicatif dans les pays occidentaux.

    Lorsque nous effectuons une analyse des modèles ou des structures de contestation, nous constatons une chose commune : la non tolérance des partisans du pour ou du contre.


    la suite ici :


    http://souklaye.wordpress.com/2009/04/02/alternative-univoque-ennemi-intime-ou-conspiration-collective/


    • Fergus fergus 27 avril 2009 13:42

      Excellent article et rappels historiques utiles.

      Cela dit, je répète que ce texte sur la cagoule est inapplicable car il sera toujours possible de tirer un bonnet jusqu’aux sourcils et de cacher nez, bouche et menton avec un simple mouchoir.

      Du moins tant qu’une nouvelle loi sécuritaire (la 24e depuis le passage de Sarkozy à Beauvau) n’interdira pas les bonnets et les mouchoirs.

      Jusqu’au jour où les manifestants seront à poil, mais ils tomberont là sous le coup d’un autre texte...


      • LaEr LaEr 28 avril 2009 12:15

        J’ai reçu il y a peu un appel à une manif, ou il était indiqué : « Venez tous masqués ! »
        Pas bête, que fera la police face à 4000 ou 5000 manifestants masqués ?
        Tous au trou ? Va falloir louer le grand canyon.. :D


      • antyreac 28 avril 2009 06:35

        Il y a des pays ou ce genre de décision se prend sans états d’âme et ça marche.

        En Allemagne il est interdit de manifester cagoulé.

        Résultats :

        Lors de la de la réunion de l’OTAN à Strasbourg :

        plusieurs bâtiments ont été incendié à Strasbourg

        alors qu’en Allemagne où les manifestations ont été très puissantes nottament à

        Baden-Baden lors de la visite d’Obama on a pratiquement pas enregistré de dégâts


        • Jordi Grau J. GRAU 28 avril 2009 08:29

          Je ne suis pas sûr que le port de la cagoule ait quelque chose à voir là-dedans. Le Canard enchaîné, il y a quelques semaines, expliquait que la stratégie de la police était pour beaucoup dans le vandalisme à Strasbourg. La police était très concentrée en centre-ville mais peu présente dans les endroits les plus chauds.


        • antyreac 28 avril 2009 09:13

          Non c’est faux car ces incidents se sont produits pendant que le gros de forces de l’ordre public

          était occupé à contrôler la manifestation qui se déroulait en même temps et le centre ville.

          Les éléments incontrôlés ont profité pour brûler les bâtiments qui se trouvent tous à la frontière

          donc à la périphérie de la ville pour ceux qui connaissent Strasbourg.

          Il faut savoir aussi que pendant ce genre de manifestations les gens sont filmés et photographiés .

          Les forces de sécurité auraient été grandement aidé si elles pourraient mettre un visage

          sur certains éléments violents même par recoupement (travail classique de la police)


          • brieli67 28 avril 2009 11:57

            http://schlomoh.blog.lemonde.fr/2009/04/23/

            et suivez ce blog !!

            " Enfin des morceaux de vérité sortent à propos de la manifestation contre l’Otan. En particulier est confirmé ce qu’on pouvait deviner, le fait de chaînes de commandements parallèles dépendant soit de la Préfecture soit des ministères de l’Intérieur et des Armées sinon de l’Otan.

            Cela explique peut-être que les engagements de la Préfecture envers le collectif anti Otan (accessibilité, trajet) n’aient pas été respectés. De même que les appels téléphoniques de plusieurs responsables ou élus au sous-préfet Marx, leur interlocuteur, lors des incidents de la rue Coulaux, bloquée aux manifestants, n’aient abouti à rien."


            « Il faut savoir aussi que pendant ce genre de manifestations les gens sont filmés et photographiés »

            on a aussi filmé la police les gendarmes .... et les flics en civil ! 


            Qui a allumé ? 

            LES POMPIERS ALLEMANDS SONT REPARTIS avec conscience de boulot bien fait

            Dans les volutes de lacrymos pour disperser la foule devant l’hotel, une douzaine de personnes ont cru voir des « boules de feu » ou équivalents largués par ces hélicos sur le toit de l’hotel.

            Question pharmacie : l’apothicaire -sans bail renouvelable- a soigneusement vidé sa boutique les trois jours avant le sommet. Des fuites ?

            Du jamais vu : deux paniers à salade remontait la manif ET s’y réfugiaient des « cagoulés » et flics en civil de peur ou de querre lasse.


            De Strasbourg ?

            Le Président PFLIMLIN était un « gros » de la Cagoule.

            Demandez donc confirmations auprès de son secrétaire Bayrou



          • phiconvers phiconvers 28 avril 2009 11:32

            La cagoule en tant que telle me gêne moins que le grotesque accoutrement des ados banlieusards, encapuchonnés et défroqués jusqu’à mi-fesses. Cette mode anti-sociale traduit le peu d’estime que ces enfants ont d’eux-mêmes et marque une grave fascination pour l’absence de civilsation.

            Les cagoulards qui détruisent des commerces ou des services publics, qu’ils soient altermondialistes ou néo-nazis doivent être combattus à l’arme réelle puisqu’ils rejettent l’état de droit.


            • bernard29 bernard29 28 avril 2009 11:42

              Est-ce qu’il sera aussi interdit de mettre un masque à gaz dans les manifs enfumées de gaz lacrymogènes ? ??

              De fait il ne reste plus qu’une solution : manifester en tchador . Parce que pour le moment , celui ci n’est pas encore interdit dans la rue. 

              Ou bien pour les « laïcards » extrêmes il reste les masques de carnaval ’tête de sarkosi-Iznogood".


              • David Meyers 28 avril 2009 11:48

                Il est normal que les « vieux » trouvent, entre autre, l’accoutrement et la musique des « jeunes » grotesque. C’est l’évolution humaine qui veut ça.

                Je ne vois pas, par ailleurs, en quoi le combat à l’arme réelle (par rapport aux armes irréelles sans doute) se fait dans un état de droit. Il a plutôt lieu dans un état d’urgence.

                D’autre part, la France n’est pas un état de droit avec les délits suivants (ce ne sont pas les seuls) : taux de logement sociaux sous la barre « légale » de 20%, déficit public supérieur à 3% du PNB, prisons non conformes aux dispositions européennes (droits de l’homme et j’en passe). L’état agit donc illégalement à ses propres lois.

                Nous sommes dans un état de fait : la Principauté de Sarkozie (cherchez bien, elle se trouve entre la Principauté de Monaco et la Principauté d’Andorre, avec cette différence que ce n’est pas un paradis mais un enfer fiscal)


                • phiconvers phiconvers 28 avril 2009 12:11

                  Je n’ai pas parlé « des » jeunes« mais de certains d’entre eux, qui ne font guère honneur à leur génération. Et, pour information, je ne suis pas »vieux" étant plus proche de l’adolescence que de la retraite...

                  Quand je parle de combat à l’arme réelle (par opposition aux équipements de maintien de l’ordre non létaux), je dis que la contestation radicale mérite une réponse radicale. Rappelons nous que l’Etat tire une grande partie de sa légitimité du transfert de violence individuelle qu’il reçoit des citoyens. Si l’Etat n’assume pas son mandat en matière d’ordre public, les citoyens sont en droit de se faire justice eux-mêmes.

                  Sur les insuffisances de l’Etat en matière de HLM, d’incarcération, d’instruction publique etc., il existe des tribunaux administratifs et des recours possibles pour les citoyens.


                • Françoise Gazoduc Tout nu et tout bronzé 28 avril 2009 11:54
                  Mitterrand et les Cagoulards [modifier]

                  En janvier 1935, Eugène Deloncle fonde une organisation secrète, l’Organisation secrète d’action révolutionnaire nationale, rebaptisée La Cagoule par Maurice Pujo.

                  C’est Eugène Schueller, le fondateur de la société l’Oréal, qui met ses moyens personnels à disposition de la Cagoule et organise des réunions au siège de sa société.

                  Plusieurs jeunes gens, amis et étudiants pour la plupart, résidant à l’internat des pères maristes du 104, rue de Vaugirard à Paris, fréquentent alors les chefs de la Cagoule. Sans tous adhérer au mouvement ou faire état publiquement d’une quelconque approbation, on y retrouve Pierre Guillain de Bénouville, Claude Roy, François Mitterrand et André Bettencourt, lesquels fréquentent « assidûment l’appartement de la rue Zédé, puis celui de la rue Chernoviz, du côté de Passy, où fraie le Tout-Cagoule d’avant-guerre »[7].

                  Si les accusations d’appartenance à La Cagoule concernant François Mitterrand n’ont jamais été prouvées et paraissent plutôt relever de la rumeur, ses liens personnels avec des cagoulards ne font aucun doute.

                  On citera notamment Jean-Marie Bouvyer, le docteur Martin, Gabriel Jeantet ou encore Simon Arbellot. Certains d’entre eux rejoindront la Résistance durant la Seconde Guerre mondiale.

                  Son frère Robert Mitterrand épousa en 1939 une nièce d’Eugène Deloncle alors que sa sœur, Marie-Josèphe, marquise de Corlieu, sera de 1942 à 1947, la maîtresse de Jean Bouvyer[8].

                  À la Libération, Bouvyer bénéficie du témoignage en sa faveur de François Mitterrand. Bouvyer avait caché chez lui du matériel et fabriqué de faux papiers pour le Mouvement national des prisonniers de guerre, le mouvement dirigé par François Mitterrand et Maurice Pinot. Lors de son procès, il affirma avoir renié ses idées des années 1930, se disant prêt à dénoncer tous les dirigeants de la Cagoule qu’il connaît, et même à s’entendre avec les communistes autrefois abhorrés[9]. La mère de Jean-Marie Bouvyer devint en 1946 la marraine de Jean-Christophe Mitterrand.

                  Les liens avec Eugène Schueller sont moins directs. En 1945, Mitterrand fut nommé, pour peu de temps, président-directeur général des Éditions du Rond-Point (appartenant au groupe de Schueller) et qui publiaient un magazine intitulé Votre Beauté[10].


                  • lolito 29 avril 2009 17:32

                    Je trouve que cet article sur l’histoire de la cagoule , bien ou mal portée, à travers les ages, tout intéressant qu’il soit est hors sujet et un tantinet hypocrite.. J ai assisté , en corse , le soir du vendredi saint , au catenacciu : procession ou un pénitent enchainé porte la croix en rémission de ses péchés ; ce pénitent porte une cagoule pour ne pas etre reconnu,comme ne veulent pas etre identifiés ceux qui se couvrent le visage lors de manifestations, mais ce n’est pas pour les memes raisons. Eux ne sont pas des pénitents, ils le deviendront peut etre s’ils se font prendre, ce sont des délinquants qui ont besoin de l’anonymat pour casser des vitrines , ou tout simplement agresser d’autres jeunes manifestants pour les « dépouiller » comme ils disent. Faut ’il etre compréhensif à leur endroit comme l’est l’auteur de cet article ?

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