bonjour,
excellent article que le votre, d’une prose explicite et par trop rare de nos jours.
sur le fond, depuis que pavlov a démontré qu’en associant un son à une gamelle, on conditionne le chien au point de le faire saliver sur le son, même sans la gamelle, il a affirmer la supériorité d’une l’association mentale de stimulus dans la dimension liminal de la psyché sur le libre arbitre,
ce dernier nécessitant un temps de mesure et d’estimation des données, ainsi qu’une habitude d’usage bien moins élevée dans sa fréquence d’emploi, et donc de conditionnement par l’habitude d’y avoir recours, que le réflexe simple a des stimulus forgeant des associations d’idées/ émotions.
Aussi, avec la perte du sens des mots, des symboles ( grammaire inclus), des valeurs et autres facteur privant la psyché des moyens d’avoir recours à son libre arbitre et d’avoir foi en son opinion sans s’en remettre par soumission a celle des autres,
nous arrivons a la société que vous décrivez, ou l’ignorance rend grégaire, peureux et conservateur, l’émotion un guide, et où la vérité est réduite une donnée rhétorique sans fondement accessible par la logique mais par la confiance en ceux qui la surmédiatise,
La vocation hygiéniste d’une tel société comme vous le soulignez aussi découle de la simple et bonne raison que pour vendre un rêve obligatoire et un avenir emplis d’idéaux dans la soumission a un ordre établie englobant dans son sein une contestation d’opérette,
il faut évacuer les picures de rappel du réel et les rendre intolérable ce qui inclus la conscience de la mort, de la douleur, et de l’autre s’il est souffrant comme un semblable, afin de diminuer l’empathie.
vous remarquerez avec moi que du jeunisme obligatoire en passant par les lois anti douleurs, le replis identitaire et autres facteurs que l’on peu constater et en loi et en modifications de la société, comme votre article en donne d’excellent exemple,
du basculement vers une société qui dénie le réel au profit d’une soumission aux ombres qui flottent dans le fond de sa grotte de Platon, soumis aux marionnettistes, et qui de moins en supporte d’être géné par la douleur des rayons de soleil lorsqu’ils les trouble devant leur spectacle.
amicalement, barbouse.