A Johan,
Je suis étonné que tu dises que la façon de s’habiller est politique mais soit : je tenais juste à faire remarquer que l’invasion du politique dans la sphère privée est une tragédie.
>>>C’est juste, mais il n’y a pas que les gouvernements qui permettent l’exploitation de l’homme par l’homme. Combien sont prêts à brader leur force de travail, simplement pour pouvoir vivre ?
Si, il n’y a que le gouvernement qui peut t’obliger à accepter un travail sans que cela soit illégal. En revanche, une entreprise ne peut absolument pas t’obliger à accepter n’importe quel travail contre ton gré, sauf à verser dans la séquestration et l’esclavage, et cela relève des tribunaux et du pénal. Mais pas pour l’Etat, étrangement.
>>>>Les libéraux s’attachent au principe de responsabilité. Donc au pollueur payeur, puisque la pollution, pour être diffuse, reste un dommage. Va appliquer le principe du pollueur payeur en Chine. En France il se superpose à la TVA.
Si le principe que tu énonces n’est pas respecté en Chine, c’est parce que la notion même de propriété, de droit de propriété, n’a été écrite dans leur « constitution » qu’en 2001 (ou un peu après je ne sais plus).
Ainsi, et on l’observe tous les jours, toute propriété publique, collective, finit par devenir sale, polluée. Ce qui n’arrive quasiment jamais avec les propriété privée. Si je possède une forêt, et que tu installes à côté, sur ton terrain, une usine dont les relents abîment mes arbres, tu devras me payer des dommages et intérêt. Dans le cas de la propriété collective, cela ne marche pas.
>>>>C’est une bonne idée, et la normalisation fait son bonhomme de chemin. Cependant avoir recours à l’Etat (via des taxes douanières) permet à l’entrepreneur respectueux des lois de son pays de ne pas être concurrencé par une firme étrangère qui pratique le dumping environnemental.
Si les droits de propriété étaient effectivement respectés, il n’y aurait pas de problèmes de pollution.
>>>>D’ailleurs, c’est Maurice Allais qui le propose.
Pas terrible comme libéral ce type, mais bon c’est un autre sujet encore.