Cher maharadh
Je vous remercie pour vos commentaires. Néanmoins, je dois par honnêteté intellectuelle vous avouer que je réagi dans mon article comme une femme plutôt perplexe vis à vis de la vindicte féministe. Le médiaféminisme est une escoquerie.
Si les violences conjuguales existent bel et bien partout et dans le deux sexes, je constate qu’aujourd’hui, il est plus plausible de les dénoncer quand on est dans la posture et le discours d’une Caroline Fourest ou d’une Alonso que dans le cas d’une assistante sociale qui veut défendre une précaire d’ici. Le médiaféminisme ne sert à rien d’autre aujourd’hui, sous prétexte de libérer la femme musulmane d’une société archaique, à dénigrer un modèle culturel au profit d’un autre. Sans choisir pour l’un ou l’autre, je constate aussi que celles qui se targuent d’être les représentantes du modèle à transposer sont bien moins en mesure de réagir aux failles du système qu’elles défendent avec véhémence et qui engendrent ici de la violence quotidienne, qu’à nourrir l’histoire d’une hôtesse de l’air qui fait une lecture négligente de son contrat.
Qu’une clause pareille puisse passer inaperçue à la connaissance d’une hôtesse, me semble étonnant. Je le répète, même si moi personnellement, je trouve que c’est une clause débile, je suppose qu’ elle n’a pas été inscrite au contrat après la signature. Je suppose aussi que les règles internationales et commerciales sont connues par les employés des compagnies ariennes, même si celles-ci émanent d’un peuple dont ils peuvent considérer les moeurs moyen-âgeux.
Si le licenciement est abusif, c’est qu’un clause du contrat n’a pas été respecté, et ce n’est pas du à une sourate...
Je ne vois pas d’autre explication
Donc Burqa ou chômage, String ou Burqa, l’hôtesse de l’air est bel et bien virée pour non respect de son contrat ni le sexisme ni la religion ne sont responsable de son malheur médiatisé.