@John Lloyds : j’ai pas seulement vu une chatte avoir ses chaleurs ; elle a eu deux portées dans mes menottes (oui, oui, j’ai voulu faire une chatterie, j’adore les chats)...et le discours du véto, les premiers temps, une véritable horreur : je devais faire comprendre que j’étais le maître...bref, j’ai 6 chats, et il n’y a pas de hiérarchie, ni tout ce qu’on voit dans les reportages animaliers. Ils s’entendent bien, parfois crachent (rarement), ne s’agressent jamais. Mon sentiment est que le contexte sera toujours fondamental, de même que les croyances.
Je ne sais plus où ça en est, mais il y a eu il y a quelques années plein de travaux sur l’intelligence émotionnelle, pas inintéressants d’ailleurs, lancés par Daniel Goleman.
Je me souviens d’une étude dont parlait Isabelle Filliozat que je n’apprécie pas par ailleurs, mais enfin, le propos était de montrer (et ça l’était) que des enfants qui ont l’expérience dès leur plus jeune âge d’être émotionnellement reflétés, d’entendre leurs émotions nommées, et d’être accompagnés dans leurs mouvements intérieurs apprennent à vivre avec et vivent très bien en communauté, dans le plaisir de l’échange et la gestion des conflits qui existeront toujours, mais de façon plus fine.
Par ailleurs j’aime depuis très longtemps le travail d’Alice Miller pour qui j’ai beaucoup d’estime, et je cite volontiers ce texte d’elle :
http://www.alice-miller.com/articles_fr.php?lang=fr&nid=12&grp=11
Le titre est mal traduit, mais je le trouve très pertinent.
J’en reviens aux croyances. Lellouch partait du postulat dans « les uns et les autres », qu’il y a quelques schémas d’histoire, mais que finalement, les différences ne sont pas si énormes.
Je ne crois pas du tout ça. Pour moi, la relation à soi, c’est comme une voiture ; mieux tu l’as en mains (ben oui, plus elle a de kms au compteur
), plus évoluer avec est aisé, et si l’expérience n’aide pas à mieux se gérer soi, dans son rapport à soi, à l’autre et au monde, c’est dommage. Quand t’es occupé à tracer ta route, tu passes pas non plus ton temps à voir comment l’autre conduit...bon, peut-être mes croyances à moi !