• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de hypos

sur Le virus le plus dangereux de France


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

hypos hypos 3 mai 2009 08:59

Bonjour à tous
Depuis hier je lis attentivement vos réactions à cet article sans intervenir bien qu’à plusieurs reprises j’en ai eu envie.
Devant le message de @coco après ceux de @péripate, je me dois quand même de rectifier certaines choses : A aucun moment cet article n’est un appel à la violence, ni même à la désobéissance civile.
Je ne fais que le constat d’un mode de gouvernance fondé sur une double attitude : une détermination aveugle et un refus absolu d’écouter l’autre.
Je déplore que ce comportement excessif encourage une radicalisation des mouvements contestataires mais, comme d’autres et non des moindres, je ne peux que convenir quelle soit finalement légitimée par le blocage du dialogue voulu par le gouvernement.
J’ai volontairement sélectionné des liens de toutes sortes (blogs, médias de tendance libérale comme presse de gauche ) pour démontrer que partout l’on trouve preuves de ce dialogue rompu.
Cette article, qui témoigne de la montée de la violence mais qui ne l’encourage pas, n’est pas pour autant une tribune en faveur de la gauche : c’est une lecture déviante que d’y voir un appel quelconque.
Les libéraux ici présents, au lieu de pousser des cris d’orfraie et de pratiquer le raccourci manipulatoire, devaient plutôt avoir la présence d’esprit de se remettre en question et de convenir que la méthode sarkozy n’est sans doute pas la meilleure pour lustrer l’image de la droite dont il fait de plus en plus une caricutature-épouvantail.
Personne aujourd’hui (hormis peut être les plus aisés qui en profitent) ne sort gagnant de cet épisode de gouvernance saroziste.
Les élus de droite qui n’osent plus exprimer un avis contraire à celui du tout-puissant, se discréditent autant que la gauche qui se cherche toujours.
Il est toujours dangereux de jouer avec la patience du peuple et avec sa confiance en nos institutions.
C’est pourquoi je conclue que le virus de la violence, inoculé par ceux qui représentent l’Etat, pourrait bien un jour se retourner contre eux.
Ce n’est pas un cocktail molotov lancé par une mère de famille hystérique, c’est la conclusion inquiète et logique de l’analyse d’un processus de contrainte.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès