Un virus plus dangereux encore que Sarkozy (et que Sarkozy défend bien sûr) est l’actionnariat qui ne connaît que la courbe ascendante de ses actions contre le développement et l’intérêt général.
L’actionnariat est l’intérêt privé par excellence et un virus qui parasite l’économie au profit d’une minorité qui amasse des fortunes en jouant les entreprises, les salariés et même nos retraites en bourse.
C’est un fait que les intérêts des actionnaires s’opposent à un partage équitable des richesses et à l’émancipation de tous. Et que la privatisation des services publics amplifie cette mainmise de la finance sur toutes les activités humaines.
Les actionnaires seuls décident d’une délocalisation d’entreprise ou d’une cession d’une totalité ou d’une partie de l’activité. Ils décident et tranchent en fonction de critères de rentabilité financière exhorbitants et en complète contradiction avec l’intérêt des travailleurs et des habitants d’un bassin d’emplois.
Il serait logique de permettre à ces travailleurs et habitants d’intervenir dans les choix de gestion des entreprises et dans les décisions concernant son avenir et son développement.
Les choix opérés seraient alors à mille lieues des décisions brutales et inhumaines que produit le capitalisme et son fer de lance l’actionnariat privé.
Que croyez-vous que déciderez pour leur entreprise les Conti, les Mollex ou les Caterpillar ?