Bonsoir le péripate,
à peine vous laisses-t’on quelques jours à l’occasion d’un vouikènde de repos bien mérité, et voilà que 48 heures après, vous en êtes à vociférer comme à un congrès de charretiers ! Est-ce bien raisonnable, pour une âme aussi douce que la votre, que la vue de la chienlit indispose !
Mais oui, nous voulons le retour du soviétisme, et nous demandons un régime à mi chemin entre pol pot et kim jong ill. Et puis par la même occasion, nous espérons un retour à la marine à voile, d’ailleurs !
Comment pouvez-vous penser encore une seconde que ce type d’argumentaire est au moins un peu crédible ? Franchement, ça me dépasse.
A dudule, si il s’agit de parler des « révolutionnaires » de « l’école de chicago », il ne faut pas oublier Friedrich Hayek qui en fut en fait le penseur zéro. Pour avoir un idée du personnage, il déclarait en 1981 :
« Je dirai que, comme institutions pour le long terme, je suis
complètement contre les dictatures. Mais une dictature peut être un
système nécessaire pour une période transitoire. Parfois il est
nécessaire pour un pays d’avoir, pour un temps, une forme ou une autre
de pouvoir dictatorial. Personnellement je préfère un dictateur
libéral plutôt qu’un gouvernement démocratique manquant de libéralisme. »
s’ensuivit alors tout un discours justifiant la dictature chilienne de Pinochet, qui devait selon Hayek se transformer en un gouvernement libéral.
Et c’est évidemment auprès de ces sales types que les politiques ont modelé la vie légale des 30 dernières années.
Et c’est bien cela qui est en train de s’effondrer maintenant, aux yeux paniqués des péripates et consor