Enfin un peu de régionalisme. Ca manquait.
Dès le deuxième paragraphe, votre hymne national (sic) « Breton » (re-sic) devient international (Gallois).
Vous revendiquez que les paroles de cet hymne , à l’inverse de La Marseillaise, sont exemptes de références guerrières.
Or dans votre traduction il est question de « Sans peur au coeur de la guerre, nos ancêtres si bons versèrent leur sang pour elle »
et de « Breton héroîque », j’ai mal compris ?
Par ailleurs et sans vouloir polémiquer, on peut dire que ce texte aurait beaucoup gagné à rester obscur pour les nons bretonnants dont je suis.
Les hymnes marquent rarement par leurs qualités littéraires, mais là on atteint le sommet que le monde entier envie à la Bretagne : « le Roc’h Trédudon, 387 m ».
On a les Himalayas qu’on peut.
Je ne relève qu’un exemple : ainsi donc, la mer serait un mur AUTOUR de la Bretagne ?
L’auteur serait François Jaffrenou (1879-1956), qui n’était encore que lycéen d’après vous.
A mon avis, il était tout juste écolier pour aligner des platitudes aux relents pas toujours empreints de l’amour de son prochain non breton.
Je remarque que vous êtes aussi spécialiste de l’histoire de la musique et du nazisme réunis.
En effet Beethoven (1770-1827), compositeur de la musique, et Schiller ( 1759-1805) auteur de l’Ode à la joie, élaborèrent pendant leurs années d’études commune avec Karajan (1908-1989) la fameuse théorie nazie qui devint populaire dans la première partie du 20ème siècle.
J’ai par ailleurs dans ma discothèque et dirigée par Wilhelm Furtwängler qui s’opposa aux nazis (ce qui ne fut effectivement pas le cas de Karajan), une version de la 9ème symphonie de Beethoven antérieure à celles dirigées par Karajan et je vous jure qu’on y chante bien l’Ode à la joie.
Bref, revenons à votre hymne international qui fut choisi par le jury de l’union régionaliste bretonne et puisqu’il n’est pas non plus question de foot, demandons-nous quels hymnes jouer et dans quelles circonstances ?
Si on joue un hymne à l’occasion de ce match c’est bien parce qu’il s’agit de la finale de la coupe de France ; et que deux équipes de la même région y participent ne change rien. Si il s’agissait de revendiquer son appartenance à une ethnie ou à une histoire commune, j’ai peur que la composition des équipes avec une forte présence africaine ne vous ramène aux heures où ne transitaient pas seulement des containers par le port de Nantes.
Au final je ne vois que « viens boire un p’tit coup à la maison » pour mettre tout le monde d’accord.