« Liberté, j’écris ton nom ! »
Bravo à votre article.
Et il provoque encore des réactions haineuses. Il est vrai que quelqu’un qui a l’habitude de penser en terme de violence (violence d’Etat, lutte des classes ...) a du mal à comprendre que l’on puisse aussi penser en terme d’échange ou de contrat.
L’Europe est sortie d’une vision collectiviste du monde, en sortant du Moyen Age. L’« Individu » fait son apparition à la Renaissance (Montaigne, Descartes ...) puis avec les Lumières.
Nombreux sont, en France, ceux qui ont encore cette vision moyenâgeuse du monde. La société avant l’individu. Cela amène une « élite » dirigeante investie de pouvoirs démesurés (la noblesse dans l’ancien régime, qui étaient les hauts fonctionnaires de l’époque, et nos énarques actuels).
Cette vision permet de se dé-responsabiliser, de demander à l’Etat de tout gérer à notre place. Quand les sentiments tels que « solidarité », « fraternité » deviennent des institutions financées par nos impôts cela annihile tout vrai sentiment humain qui font la dignité de l’Homme.
Votre article vous vaut des insultes de personnes ignorant tout de ce qu’est le libéralisme, et qui ne fonctionne que par reflexe pavlovien, par des formules toutes faites.
Bruxman a raison, dès que le mot « libéral » apparait, il déclanche des
torrents d’intolérence et de violence. Pourtant, quel joli mot !
Peut-être, à force d’intelligence, de patientes explications, de refus de rentrer dans une spirale haineuse, une petite partie de cette philosophie indissociable de l’humanisme et de la notion de démocratie, mère de la révolution de 1789, meilleure rempart contre toute forme d’oppression, fera son chemin dans quelques cerveaux qui ont su garder quelques zones non formatée.
Le libéralisme a de tout temps été la première cible de tout pouvoir totalitaire. C’est une de ses gloires.