Et puis quelles types de promesses :
si vous vous contentez au moment de l’élection de promesses vagues du type
« on va réduire la fracture sociale »
« on va diviser le chômage par deux »
« on va révolutionnner la démocratie »
vous serez FORCEMENT déçus.
Le seul moyen de « tenir » les élus (et quels que soient les contre-pouvoirs : jurys citoyens, presse, référendums, autres ...), c’est de leur demander des propositions précises.
Après, si elles ne sont pas prises en compte, c’ets extrêmement facile de le juger.
Et si l’élu modifie dans l’application le sens de sa proposition, c’est très facile de lui demander des explications sur ce point.
Ce que je constate c’est que bon nombre de mes concitoyens ont strictement RENONCE à demander des engagements PRECIS à leurs élus AVANT de les élire.
Ce renoncement à AVOIR LES ELEMENTS DU CHOIX ET LES ELEMENTS DU JUGEMENT est un renoncement à EXERCER SON LIBRE-ARBITRE DEMOCRATIQUE.
Dramatique.
Quand Mitterrand a fait 110 propositions, il a dû en tenir 109. Jospin a tenu la quasi-totalité des engagements (en termes de PROPOSITIONS, les résultats c’est autre chose !) majeurs faits en 95-97. Giscard pareil. Quand vous avez élu Chirac avec une vague promesse de « réduire la fracture sociale », et alors même que lui savait que sa priorité immédiate serait de remplir les critères de Maastricht donc rigueur, quand vous l’avez laissé être élus en disant « je vous étonnerai par ma démagogie »,
c’était la porte ouverte à tout.
Parce que vous pouvez inventer toutes les instances que vous voulez, le plus efficace c’est qaund même de commencer par choisir les élus et les propositions que vous voulez voir mises en oeuvre. Vous avez beaucoup plus d’assurance qu’elles seront réalisées, et leur réalisation est beaucoup plus facile à juger et à demander des comptes : il peut beaucoup plus difficilement vous emberlificoter avec des explications « à la noix ».