Je me suis déjà exprimé clairement sur ce sujet, et pas plus tard que ce matin sur 1 autre article.
Sur celui-ci, qui est un nivellement de la pensée par la base, il y aurait sans doute beaucoup à dire en acceptant de perdre son temps.
Je vous copie ce que j’écrivais tout à l’heure sur la prestation de Hamon à C+ et plus généralement sur Hadopi :
Plutôt que de réfléchir sérieusement au problème et d’envisager des
solutions réalistes, plutôt que de chercher à amender Hadopi dans ce
qu’il y a de plus gênant, le PS s’est perdu dans une guéguerre stérile
et improductive, un chahut de gosses.
Et Hamon donne la furieuse
impression de ne pas savoir de quoi il parle et, pire encore, de s’en
foutre royalement. Sa seule lecture est politique, elle consiste à se
parer du statut « d’opposant qui s’oppose » et d’essayer d’en récolter
des fruits (croit-il) en termes de popularité chez les jeunes.
Hamon est le Porte-parole du PS. C’est donc lui qui vient vendre la haute réflexion du parti aux médias. Si il est nul sur ce sujet, lui et son parti, ce n’est pas de ma faute.
A la vérité ce sujet des droits d’auteurs est déjà, bien avant
Internet et Hadopi, une jungle pratiquement incompréhensible, au point
que quelques rares experts du sujet, des avocats hyper spécialisés, y
comprennent vaguement quelque chose, et que les décisions judiciaires
sont très hasardeuses et préfèrent s’appuyer sur la jurisprudence
plutôt que de chercher à entrer dans les détails.
Ce n’est donc pas
étonnant si tout le monde patauge et si personne n’a envie de s’y
investir tant le sujet est peu porteur électoralement parlant.
Pour
corser la difficulté, il y a depuis internet un vrai problème de fond
qu’il est facile de nier tant que l’on n’est pas directement concerné
par le sujet.
Tu as raison de dire que ce sujet est trans-partisant. Les lignes habituelles ne correspondent à rien, l’UMP (globalement) n’y comprend pas plus que le PS, sinon qu’ils ont en charge d’essayer de gérer le bordel et que donc ils ont créé Hadopi, qui sera inapplicable, mais qui a le seul mérite d’essayer de fixer les bases d’un nouveau cadre du droit.
La solution consisterait à faire payer, très modestement mais en
grande quantité et pour chaque téléchargement. Comme celà devrait
s’appliquer au niveau mondial ça ne se fera jamais.
Un nouvel
équilibre économique verra probablement le jour de façon naturelle mais
en attendant cela risque de mettre sur la paille, Hadopi ou pas Hadopi,
bon nombre d’artistes, d’employés des sociétés de production,
d’édition, ou de commerce.
Impossible de revenir en arrière et pourtant il faut bien fixer les bases de nouvelles règles.
Et nier le problème est ridicule et égoïste. (Je ne dis pas cela pour toi mais pour certains qui s’expriment ici ou ailleurs)
15/05 00:22 - Minga
Même s’il y a désormais une quarantaine d’artistes (dont quelques uns que (...)
09/05 08:53 - tazmaniahk
merci monsieur Lebeau pour cet article ,je suis tout a fait d’accord ce progrès est (...)
08/05 12:10 - herbe
Oui il y a un article consacré au sujet sur agoravox édition du 8 mai...
07/05 23:04 - linus20024
Oui, j’ai vu ça. C’est le responsable du pôle web de TF1 qui s’est fait (...)
07/05 21:11 - herbe
je ne sais pas si l’information a déjà été donnée mais voici le premier licenciement de (...)
07/05 20:35 - bruno lebeau
1 L’argument de la « taxe » pour s’opposer à la licence globale n’est pas (...)
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