J’ai recherché ce matin l’opinion d’Emmanuel Pierrat, avocat
médiatique, spécialiste es droits d’auteurs et censure, socialiste
tendance... Pierrat, et accessoirement auteur d’un article sur Avox.
J’étais curieux, pour l’avoir fréquenté professionnellement sur ce sujet, de connaître son son de cloche à lui sur Hadopi.
Le
moins que je puisse dire c’est qu’il évite le fond du problème et se
concentre sur l’atteinte aux libertés, réelle ou supposée, qu’Hadopi
entrainerait. Donc approche assez politisée même si importante.
Si cela vous intéresse voici le lien d’un chat où il parlait du sujet avec des
internautes qui ne connaissent rien au problème (d’après les questions
posées) et qui lui permettent d’éluder le fond de l’affaire.
http://www.metrofrance.com/x/metro/2009/04/08/ipz60bfsk2RGE/index.xml
Sur ce problème d’atteinte aux libertés, je suis aussi réservé, sceptique et réticent que lui.
Une fois ceci dit, le problème reste entier : Que fait-on face à la « piraterie internettienne » ?
C’est donc l’autre versant d’Hadopi
qui m’intéresse, c’est à dire clarifier les limites de ce qui est
permis et de ce qui ne l’est pas.
C’est en cela que je parle
de nouveau cadre législatif, et non pas pour les sanctions prévues qui
ne seront de toutes façons appliquées que pour faire quelques exemples,
et qui seront vraisemblablement rapidement abandonnées.
Pierrat, qui aurait pourtant beaucoup à dire et à faire pour
« éduquer » le vulgus pecus (socialiste ou non) se garde bien d’entrer
dans le dur.
J’ai fréquenté d’autres avocats et magistrats,
également spécialistes de ces questions, dont Maître G., pas rigolo
mais très compétent. Ils sont tous demandeurs, avocats et juges, que la
loi recadre précisément les nouvelles limites, sinon, dans le flou
actuel, leur métier se rapproche de la roulette russe, ce qui n’est pas
admissible lorsque l’on parle de droit.