L’histoire des refuzniks, ces militaires réservistes pratiquant en
Israël le refus sélectif, notamment lors de missions contre la
population civile palestinienne en territoires occupés. Plus d’un
millier, ils ont connus parfois l’emprisonnement. Avec des témoignages
et des documents. Refuznik lui-même, l’auteur a collaboré avec Raymonda
Tawil et Edward Said.
Quatrième de couverture
À l’issue de la guerre des Six Jours, en 1967, Israël a occupé la
bande ouest et Gaza. Les aspects positifs et négatifs de cette guerre
ont fait l’objet de discussions virulentes. Les Israéliens la
présentent comme un acte d’autodéfense et les Arabes l’appellent
agression. Mais quelle que soit la manière dont on peut appréhender les
motifs qui sous-tendent l’occupation, le fait demeure que la population
palestinienne de cette région vit sous la dictature militaire
israélienne depuis ce moment-là. Cette domination est une répression
privant dans les faits la population palestinienne de droits humains et
civils élémentaires, la puissance absolue étant exercée et investie
dans un gouvernement militaire israélien. Ce pouvoir est exploité pour
confisquer des terres à grande échelle, des terres sur lesquelles les
autorités d’Israël ont construit des colonies juives dans le but de
perpétuer la domination d’Israël. La résistance palestinienne à cette
occupation s’est souvent révélée violente, incluant des actes de
terrorisme contre des civils israéliens. Les Palestiniens demandent que
l’on mette fin à l’occupation et demandent le droit d’installer un état
indépendant.
De nombreux Israéliens sont opposés à l’occupation pour des raisons
morales et politiques, affirmant qu’Israël ne connaîtra jamais la paix
aussi longtemps qu’il essaiera d’exercer le contrôle sur une population
étrangère qui lutte pour ses droits nationaux. Pour manifester leur
opposition à cette occupation, des centaines de soldats et de
réservistes israéliens ont refusé de servir dans les territoires
occupés. Leur refus a conduit à l’emprisonnement de nombreux refuzniks
dans des prisons militaires mais le mouvement du refus s’accentue et
les refuzniks sont maintenant plus d’un millier.
Les combattants du passé, rendons leur les honneurs en défendant cette liberté par la paix. Merci reinette de la rappeler. L.S.