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Commentaire de eric

sur Les mensonges de l'INSEE : le niveau de vie réel des Français ne cesse de baisser


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eric 9 mai 2009 06:01

A leon

Votre lien ne s’ouvre pas. Pourriez vous me le redonner ?

Ce que vous dites est caractéristiques d’un courant qui tente de repositionner la gauche par rapport au libéralisme. certains font des parallèles entre fachisme bolchevisme et libéralisme, d’autre affirment que seul la gauche est libérale. Certains font une distinction entre deux formes de libéralisme, marché et mœurs. En réalité, il s’agit de faire oublier les rapport complexe de la pensée de gauche avec la liberté.

Cette dernière thèse me parait infirmée par les faits. L’’Amérique et d’une manière générale les sociétés anglo saxonnes libérales, toujours en avance sur le plan de la libération des moeurs en général tout en étant parfaitement indiférentes à la problématique gauche droite de type européano française.

Il existe cependant une exception, la sexualité, (qui ne constitue qu’une partie de moeurs)

Emmanuel Todd, dans un de ses premiers livres, montrait des corrélations entre liberté sexuelle et pression fiscale. Plus on est imposé, plu sles moeurs sexuelles seraint ouvertes. Exemple type, la Suède. Comme si l’Etat disait, « couchez, nous nous occuppons du reste ». A nouveau, l’URSS, très libre sur le plan des mœurs et pas libérale pour un sou en économie. La Chine très stricte, contrôle même le nombre d’enfant tout en adhérant à l’économie de marché et sans être vraiment libérale sur le plan politique.

Mais la forte divorcialité ou une sexualité précoce ne constituent pas, par elles même, un libéralisme des moeurs.

Le vrai libéralisme des moeurs encore une foi est américain. Ils furent les premiers à émanciper les homosexuels, mais c’est aussi un pays ou ont peu librement et ouvertement précher l’abstinence ou la virginité au mariage, voir dire librement qu’on aime pas les homosexuels. On imagine mal des mouvement similaires en France, il seraient immédiatement voué a gémonies du néofachisme par le monde étatico médiatique.

Figure centrale du FHAR, la française Françoise d’Eaubonne envisageait ainsi en 1971 le futur de la libération gaie : « Vous dites que la société doit intégrer les homosexuels, moi je dis que les homosexuels doivent désintégrer la société ». Je crois que c’est assez typique.

En réalité, la gauche est normative dans le domaine des moeurs comme elle l’est dans le domaine de l’économie.

Ce qu’elle appelle son libéralisme des moeurs, c’est la contestation des moeurs « héritées », « tradtionelles », des moeurs autres que celles auquelles elle adhère, pas le droit pour chacun de vivre comme il veut suivant lemodèlé qu’il veut, dans le respect de la loi.

Sur l’égalité, vous ne m’étonnez pas. Dans les valeurs républicaine, il en est deux qui sont humaines et qualitatives, une qui est matèrielle et quantitative. La fraternité emporte combat contre la pauvreté, la liberté n’intéresse pas réellement la gauche. La focalisation sur l’égalité est révélatrice de la fragilité des personnes de gauche face aux rivalités mimétiques, d’un certain vide spirituel.

Au fond, qu’importe que certains aient 2 ; 4 ou 10 fois plus que d’autres, ou que moi, si les plus pauvres ou moi même vivont décemment ?
Le seul horizon philosophique raisonnable d’une démocratie est évidemment une société libre et fraternelle....


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