Il y a quelques imprécisions...
"Déjà en 2002, il prenait position contre un magasin Franprix de sa
ville souhaitant vendre de la viande « hallal » pour les musulmans. « : C’est faux. Le gérant avait retiré des rayons du magasin tout ce qui n’était pas islamiquement correct, à savoir la viande de porc et les boissons alcoolisées. Mis en demeure par la chaîne de remettre ces produits en rayon, le gérant a préféré vendre.
Quand à ses positions envers les éléphants, il est clair qu’il joue sa propre carte.
Pour le reste, laissons-le s’exprimer...
»Même en plaisantant, c’est stupide ! J’ai ma part de contradiction et
d’aveuglement. Je suis prêt à en faire l’inventaire. Ma position sur le
référendum européen, en 2005, était alambiquée et problématique. Mais,
sur l’essentiel, j ai un fil conducteur : le rapport aux citoyens. Je
leur dois à la fois la vérité et la présence. Je suis avec eux, mais je
ne les mène jamais en bateau. Sur tous les sujets qui nous ont coupés
de l’électorat populaire, j’essaie d’être constant. Cela vaut pour la
sécurité, l’autorité - une valeur de gauche -, les délocalisations,
l’équité, les retraites. Dire la vérité en matière économique ne
signifie pas donner quitus à des patrons qui abusent de leur puissance,
et encore moins abandonner à leur sort des salariés victimes de
l’inévitable. Défendre les immigrés ne signifie pas renoncer à tout
contrôle. Mais contrôler l’immigration ne signifie pas, inversement,
autoriser la chasse à l’homme. Etre intransigeant sur la sécurité ne
signifie pas soupçonner indifféremment tous les habitants des quartiers
populaires. Mais respecter ces quartiers implique de désigner ceux qui
les détruisent, de l’intérieur comme de l’extérieur. Vouloir la
sécurité-flexibilité n’impliquait pas de mépriser les LU. Deux choses
me sont également odieuses, deux formes de mépris en fait. Le mépris
démagogue, qui consiste à suivre systématiquement l’opinion, à
accompagner et à entretenir les faux espoirs... Et le mépris hautain de
ceux qui détiennent les solutions et considèrent que le peuple est
vraiment décevant de ne pas comprendre qu’il faut en baver..."