Cet article est évidemment un torchon infâme.
Qu’un tel torchon puisse être écrit en France en 2008 pourrait être l’indice d’une terrible régression des moeurs.
Mais, en fait, il est bien plutôt une preuve supplémentaire de la complète inadaptation des musulmans à une société comme la notre. Nous ne mesurons pas assez à quel point ces gens se sentent décalés par rapport à nous, à nos modes ce vie, aux valeurs qui fondent nos sociétés démocratiques et laïques.
Il est bon qu’ils viennent ici nous l’avouer comme Ramila. Avec candeur.
Ramila, qui est peut-être lesbienne car elle parait s’intéresser beaucoup aux décolletés des filles, ne pourra sans doute jamais comprendre Madame Alonso, et cette incompréhension sera sans doute réciproque. Le problème est que Madame Alonso se sent chez elle et qu’elle s’y trouve paraitement à son aise, tandis que Ramilla souffre de vivre dans un environnement qu’elle ne comprend pas et qui lui est, finalement, totalement étranger.
Nous pouvons deviner à la lecture de son torchon infect, combien elle doit souffrir au spectacle de la rue, toutes ces affiches indécentes, toutes ces publicités osées. Elle ne peut pas non plus se rendre au cinema, ni à la piscine, elle ne pourra jamais aller s’allonger sur une plage. C’est à peine si elle peut encore regarder la télévision car elle est obliger de zapper sans arrêt.
Afin de ne pas voir toute cette impudeur qui la choque.
Finalement l’Algérie lui conviendra beaucoup mieux.