Rares sont les féministes ...
Citation autorisée : « Percevant la maternité comme une grâce, plutôt que comme une aliénation, le travail comme une obligation, plutôt que comme une libération, la femme normale n’a souvent pas d’autre choix que de prendre un emploi pour nourrir sa famille. Surtout quand celle-ci se réduit pour cause de divorce, à une mère élevant seule ses enfants... Mais les pétasses flippées étant sur-représentées dans les médias, déversoir privilégié de tous les parasitismes culturo-mondains, ceux-ci érigent peu à peu en discours dominant, leur vision pourtant fort éloignée de la réalité. Cette vision minoritaire médiatique ne constitue même pas un lobby, ces féministes de la communication n’ayant ni réel pouvoir, ni réelle solidarité entre-elles... »
Tout le monde semble d’accord pour constater que partout sur la planète, la gent féminine est considérée comme une catégorie sociale opprimée qu’il faut défendre avec conviction. Cette idée répandue s’appuie sur la misogynie intrinsèque de l’homme qui expliquerait la violence faite aux femmes et sa domination sur elle. Parce-que qu’il y a une victime dès l’origine, il faut qu’il y ait un bourreau avec la même chronologie. Et dans le duo amoureux, les rôles sont attribués depuis la génèse. Même si c’est lui qui se fait avoir en croquant la pomme, c’est l’homme qui fait office de méchant et c’est la femme qu’il faut défendre. Dans nos régions, la femme bénéficie même de ses représentants officiels qui ne sont pas constitués en syndicat ou en parti politique, mais qui peuvent se vanter de la même audience, du même intérêt général et font donc autorité en la matière.
Récemment une "campagne de publicité" télévisuelle qui tournait en boucle, dénonçait en France, le taux de mortalité des femme violentées par leur compagnon. Taux particulièrement élevé et choquant : une femme meurt tous les 3 jours à cause de la misogynie de son mari !...Dans 72 h, en France, une femme croulera sous les coups de son homme et ne se relèvera plus jamais. Evidemment, ce constat donne la chair de poule et on se dit que c’est bien vrai : décidément, nulle part, il ne fait pas bon être femme aujourd’hui...
Heureusement, ce sort tragique est quand même inégalement réparti en intensité et le degré de souffrance féminine semble dépendre surtout de la région du monde où l’on naît doté de cette particularité génétique d’avoir deux chromosomes X. Tout le monde est d’accord, par exemple, pour trouver que la femme Afghane fouettée devant les caméras de portables branchés directement sur Dailymotion mérite bien plus d’attention que la SDF alcoolique qui s’écroule de son banc public, le crâne fracassé par son bonhomme, sans délicatesse, pour lui piquer sa place. Certains diront qu’on ne peut comparer l’incomparable, qu’on ne peut mettre au même rang la détresse d’une SDF et la douleur ensanglantée d’une femme punie par la société.
Je suis d’accord : quitte à avoir mal, je préfère être en coma éthylique plutôt que fouettée sans anesthésie.
Si l’objet de la violence est bien le même dans les deux cas ( le corps de la femme), la situation qui permet la maltraitance sur la première sera expliquée par son faible niveau social alors que dans la second anecdote c’est son appartenance à une communauté réputée misogyne qui vaudra à l’Afghane d’être opprimée. Bien entendu, le choix de ces deux exemples illustre l’extrême et ne représente pas la situation majoritaire des femmes vivant dans ces conditions : pauvre ou musulmane. Toutefois, on peut se demander pourquoi une société développée et laïque comme la France, entretient malgré tous ses efforts, ce sentiment fort répandu que la femme est encore soumise et opprimée par l’homme.
Comment et pourquoi dans une société où la discrimination positive à l’égard des femmes fait quasi office de règle constitutionnelle, trouve-t-on encore autant de revendications égalitaires et d’associations pour conquérir cette équité entre les sexes, alors que celle-ci comparativement à d’autres sociétés, semble pourtant acquise et aurait même valeur de modèle auquel il faut se référer pour traiter équitablement la femme et l’homme ?
Pour arriver à leurs fins, certaines féministes n’hésitent pas à utiliser des arguments tranchants ou poser des sentences irrévocables justifiant leur motivation à défendre la cause des femmes : " il faut savoir bien naître" disait Isabelle Alonso lors d’une interview télévisée... Bien naître, dans son esprit cela veut dire être née femme, tout le monde l’aura compris...Ce qui est pour le moins paradoxal quand, comme elle, ayant acquis par la grâce de Dieu, cette bonne fortune d’avoir de beaux nichons et les bons gamètes dès sa naissance, on a pour obsession de vouloir absolument ressembler à un homme le restant de sa vie. Résumant dans des discours peu élogieux pour le mâle dominant jalousé, une vision politique guerrière et conquérante du terrain politico-social, décrit comme un véritable "macholand", cette chienne de garde en décolleté plongeant est censée représenter la femme opprimée de France.
Elle devrait donc, logiquement, se démener pour améliorer la condition des plus précaires phénotypes XX de nos contrées...Or, si une minorité de femmes pauvres ou normales peut se trouver quelques points communs avec madame Alonso les jours de crises conjugales, ce n’est pas le cas de la majorité qui n’est pas aussi radicale dans son analyse. Heureusement d’ailleurs sinon ce serait un gamétocide organisé ! Une certaine perplexité devant la vindicte féministe généralisée et son utilité sociale est donc compréhensible et on se demande dès lors, à qui profite réellement le féminisme.
Avec un discours émanant en général des castes les mieux nanties, les féministes en sur-visibilité et au naturel plutôt ambitieux, engendrent en réalité des conséquences délétères sur le climat déjà pas très serein du couple le plus éprouvé de l’histoire de l’humanité mais conforte ainsi, stratégiquement, le statut envié de l’élite sociale.
Si moi c’est Eve et toi Adam, c’est toi qui expieras notre faute commune. T’avais qu’à être bien né !
Madame Alonso a la rancune tenace et cela est visible à chacune de ces interventions médiatiques. Cependant, puisqu’elle utilise son image plutôt que la rhétorique pour faire passer ses messages, on peut constater de visu, même en étant analphabète, qu’il n’y a aucune contradiction pour ce fervent pourfendeur de la femme-objet, à lever les bras en étendard féministe et à nourrir dans le même temps, l’espoir à peine caché, d’écarter les jambes pour d’autres causes toutes aussi utiles à défendre. C’est même une posture idéalisée et proposée à la femme moderne, libre et insoumise, qui ne veut plus s’abîmer les mains avec des produits de vaisselle et qui veut avoir la parfaite maîtrise de son corps et de son sexe.
Si c’est son choix....
Sans connaître les détails de la vie privée de l’animatrice, il est donc hautement probable qu’aucune femme réelle ne partage le même quotidien et donc, rares sont les féministes qui ont des prétentions de la même envergure dans la société civile. Malgré leur vociférations ultra sexistes on peut même dire que les féministes de garde ne représentent qu’elles mêmes mais c’est leur droit de lutter pour leur propre bien-être. Malheureusement, on peut aussi constater a posteriori, qu’elles ont largement contribué à l’arnaque philosophique qui a desservi la cause des femmes moins hystériques... Soit, nier une inégalité de fait, qui, au lieu d’être vue comme une éventuelle complémentarité possible entre deux être géniaux de la même espèce, a été présenté comme une compétition qui engendre la rivalité entre les sexes.
Car la femme opprimée aujourd’hui en France l’est bien grâce à celles qui prônant son droit au travail et à l’indépendance, l’abandonnent aujourd’hui à son triste sort de travailleuse exploitée et d’épouse délaissée, risquant sa vie tous les trois jours. Aucune féministe qui serait devenue déléguée syndicale ou leader d’opinion spécialisé dans la défense de cette catégorie de travailleurs n’a su fédérer autour d’elle la juste révolte, celle qui aurait pu arrêter définitivement ces tragédies et ces injustices. Pire, on en est toujours à lutter contre les inégalités salariales à diplôme égal -toujours pas résolues- et dont ne souffrent pas nos représentantes féminines qui ont su percer, jusqu’au plus haute sphère de la société.
Et parce-que le monde est vraiment injuste, malheureusement pour nous, pauvres larbins du bas d’échelle, elles avaient oublié, ces grandes défenderesses du droit au turbin, de préciser que le secteur tertiaire offrant beaucoup de possibilités aux femmes, il leur serait quasi systématiquement dévolu. Un coup de piston pas bien payé mais un pied à l’étrier pour cette nouvelle femme en voie de libéralisation.
Ainsi, la femme seule ou en couple -obligée de se lever l’aube pour larguer les enfants à la crèche ou à l’école, avant de partager une journée de merde avec d’autres collègues épuisées, faire le ménage et la bouffe, garder ses dernières forces pour un calin à Robert ou prendre un anxiolytique avant de se coucher si cette éventualité est physiquement impossible- est typiquement le genre vie réservée au genre de femme sauvée de son horrible destin archaique par les bourgeoises féministes autoproclamées spécialistes es bonheur féminin à qui on a rien demandé.
Tout ça pour que dans le meilleur des cas, la femme épargnée par le pire grâce aux mères Thérésa De Rotschild, touche un salaire mensuel de 1200 euros et devienne une enmerderesse frustrée et colérique... Rien qui ressemble à la vie épanouie promise par mademoiselle Alonso, dont le sourire permanent est presque injurieux tant il présage un bonheur parfait : pas de linge puant la testostérone à lessiver, un job peinard et bien payé, pas de travaux ménagers ( laissés à une subalterne qui n’a pas le choix ), un culte de l’image à l’eau de rose coiffé par Dessange...Toutes ces petites choses qui n’ont rien, mais rien à voir avec un éventuel désir impérieux de valoriser son QS ( Quotient de Séduction) !
Mais non bien sûr, mademoiselle est une intellectuelle : il n’y a là sous ses balconnets plongeants que désir de reconnaissance professionnelle... mais rien qui l’oblige, même en cherchant bien, à faire des piquets de grève devant les usines ou à supporter un mari mal nourri.
Elle aboie certes, la chienne de garde mais elle s’appelle rarement Arlette ou Jeanine et elle ne sent pas si bon marché, la souffrance motivant la lutte n’est pas la même et le combat lui aussi, inégal à la base.
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