Oui c’est tout à fait vrai,
concernant la vérité. Mais qu’est-ce que c’est gauche et droite ? Y
a-t-il vraiment une vérité à fournir là-dessus ? Comment feriez-vous la
différence entre ces deux choses ? Qui est mieux placé que les gens qui
se disent de gauche ou de droite pour définir ce que c’est pour eux ?
Et ils le définissent souvent comme ça non ? Êtes-vous alors partisan
de dire qu’il s’agit de notions totalement creuses ? Où voulez-vous en
venir ?
Je pense qu’effectivement, ces valeurs ne s’opposent pas forcément.
Mais par exemple, sur une question comme l’héritage : les uns diront
que dans un souci d’égalité, il est injuste que des enfants puissent
hériter de la richesse de leurs parents, tandis que les autres diront
que dans un souci de liberté, il est injuste d’empêcher des parents de
transmettre leur richesse à leurs enfants. Dans ce cas précis, n’y
a-t-il pas nettement opposition entre liberté et égalité ? Peut-on en
sortir ? Voulez-vous dire qu’on ne va pas contre la liberté des parents
en allant contre l’héritage ? Qu’il ne s’agit pas d’une liberté ? Que
les parents invoquant leur liberté le font à tort ?
J’aime bien
cette phrase de Georges Sand. Il reste à définir l’essentiel et le
superflu, à le jauger. A qui de le faire ? (Quitte à avoir des idées
fixes, je répondrais « au peuple ! »). Si on tire toutes les
conséquences de ce principe, vous n’avez peut-être pas droit de
posséder un ordinateur (n’est-ce pas un peu superflu ?). Dans ce cas,
si vous n’avez pas ce droit, que faut-il faire ? Vous confisquer votre
PC ? Peut-on décider à la place des autres ce qui est essentiel pour
eux ? On entre doucement sur le terrain de la philo là...
PS : Ayant lu votre autoportrait, j’espère que c’est avec une pointe
d’ironie que vous considérez l’un de vos traits de caractère comme
votre plus gros défaut. J’ai personnellement tendance à considérer cela
comme une qualité, d’autant que, pour vous citer : « Une idée répandue
est comme un mensonge mille fois répété : cela ne constitue pas LA
VERITE ! »