Que dire ?
Si le plaisir du spectacle, si la jouissance de l’évènement n’ont plus lieu d’être parcequ’assimilable à la crétinerie, parceque dépendant d’un monde médiatique ou financier, il ne reste plus qu’à bosser, encore que le travail peutêtre aussi une aliénation de masse bien plus pernicieuse.
Je suis un peu désolé de voir vilipender un plaisir simple quand on voit ce que l’on ingurgite, au sens large, de couleuvres pseudo-intellectuelles non consenties.
L’acte volontaire de regarder un match, d’aller au stade est sans commune mesure avec le dégout à supporter tel ou tel artiste quand il nous est imposé sans discernement à longueur d’antenne, de toutes les antennes au beau milieu d’une émission passionante.
Je suis un peu dubitatif à lire que le petit peuple des amoureux du beau jeu soient injustement dévalorisé au regard du comportement extatique de la sempiternelle boboïtude face au dernier tableau de Duschmol importé directement d’un Guggenheim.
D’autant plus que dans la partie qui se joue l’idole n’est connue que d’une gente, critique acerbe, engoncée dans sa méprisante simili connaissance faisant fi du regard créatif du petit peuple sus cité.
L’art ne s’arrête pas aux portes des musées et peut s’étaler au grand soleil d’une rase pelouse, humanité et sourire en plus, sentiment de retour à l’enfance heureuse, tout est imaginable pour éluder la froideur pétrifiante des raouts hautains adeptes de l’art consommable dont les qualités sont conditionnées au prix atteint aux enchères du mauvais gout et de la nausée.
L’art se cache dans tous les recoins ou claques et redongottes sont absents, symbolisé d’odeur de sueur émanence du travail inféodé au plaisir, le maillot mouillé, la boue maculante, les houras de la foule, les sifflets de dépit sont la manifestation du spectacle vivant, de la vigueur des petites gens qui ont encore le souffle de l’espoir.
Bordeaux sera Champion....