Ce qu’il y a d’inquietant à la lecture de ces commentaires sur un fait, somme toute, anodin (une chanson au stade de France), c’est la charge de mépris qui s’exprime vis à vis des cultures minoritaires de France. La France est un état consitué, entre autres, de plusieurs nations qui ont chacune leur culture et leur histoire. Le nier est faire preuve d’une mauvaise foi pour le moins nauséabonde. Il existe une haine latente contre celui qui est différent. Elle s’est déjà manifestée dans le vote LePen. Cette haine s’est répandue à chaque foi qu’un territoire d’outre mer réclamait son indépendance et ce jusqu’à une période très récente (Ouvéa rappelez vous). La France a fait ses décolonialisation dans le sang. Elle a les mains sales du sang de ceux à qui elle voulait inculquer ses soit disant principes universels.
Or il se trouve que la France est, ou était, après le Yougoslavie de Tito, le pays le plus « pluri-ethnique », héritage de son histoire complexe et de sa situation géographique au carrefour de l’Europe. Nous avons vu les liens qui existaient entre la Serbie de Milosevic et la France de Mittérand et de Chirac durant les attroces confits de Bosnie, de Croatie et du Kossovo. La prétendue universalité du modèle français, véhiculée en Afrique de l’Ouest par la colonne infernale, n’est que le cache sexe d’un affairisme douteux et d’un colonialisme qui est toujours vivant dans l’esprit des elites qui nous gouvernent. Pour eux, c’est sur, il n’y a pas de salut hors du modèle français jacobin. Mais quel modèle ?
Si ce chant bien inoncent, le Bro Goz Ma Zadou, cristalise autant d’hostilité , ce n’est qu un exemple de plus de l’esprit totalitaire qui souille ce pays depuis trop longtemps.