Que cette revue encense Sarkozy,serviteur zélé et cynique du libéralisme,ou plus exactement des prédateurs et requins pour qui fonctionne ce système,n’a rien de surprenant...au passage il pratique la tartufferie en laissant croire que celui-ci défend le système social français alors qu’il en est le fossoyeur !
Quand à la reprise...rengaine des sarkozystes...
Titre des Echos...« L’industrie en chute historique au 1er trimestre. »
Insee... moins 8,3% par rapport à fin 2008 et moins 17,8% par rapport au 1er trimestre 2008 !!!
Union Européenne...il faut s’attendre à une « sévère récession en 2009. »
Face à ces réalités incontournables,que tous les françàis subissent au quotidien, les bonimenteurs de foire Lagarde,Fillon et Cie inventent des expressions de plus en plus ridicules du style...« reprise graduelle » ou encore mieux...« reprise par palier »...Souhaitons que celui qui joue « le bouffon » au poste de 1er ministre nous explique ce qu’il entend « par palier ? »
Sur l’analyse de fond ( la crise n’est pas tombée du ciel un matin de septembre 2008 ! ) rares sont les commentaires qui expliquent que le monde est dans une une crise systémique liée à une une suraccumulation de capitaux ( extorsion maximum de la plus value créée par le travail des salariés) par rapport aux limites des profits ( salaires trop bas donc baisse globale du pouvoir d’achat ) permettant de les rentabiliser.
L’évolution du PIB de la France est le reflet parfait de ce phénomène...
1950...1974....une moyenne annuelle de + 5,4% ;
1975...1989... une moyenne annuelle de + 2,5% ;
1990...2007...une moyenne annuelle de +1,9% !!!
Quand H.Ford expliquait aux patrons américains qui le critiquaient de « trop bien payer ses ouvriers » ...« si je veux vendre mes voitures il faut qu’ils puissent les acheter. »
Tout est résumé dans cette réponse !
Pour terminer ce commentaire je cite aussi la déclaration de J.Stiglitz,prix Nobel d’économie...
« Nous passons d’une situation extrême de chute libre à,seulement,UNE PROFONDE RECESSION...la confiance doit se baser sur un certain degré de réalité et la réalité n’est pas favorable. »