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The economist encense Sarkozy à la tête du modèle Français...dont il est le fossoyeur

L’hebdomadaire britannique, en mal de paradoxe, vient de sortir à la une cette photo surprenante . La presse Anglo-saxonne fait donc son mea-culpa, elle qui est davantage habituée à étriller nos us et coutumes économiques et sociales...et qui se se rattrape d’habitude en louant la qualité de la vie en France...

Le-vieux-modèle-Français-ne s’en-sort-pas-si mal, dixit le journal. Passées les demi-teintes typiquement Britanniques (et passablement éprouvantes pour nous Français), nous sommes bien là, au sein même de la culture britannique du benchmark. Nous n’assistons pas à un satisfecit économique du "vieux-modèle" Français (ce que nous aimerions promptement penser...reconnaissez le mes chers compatriotes) mais à une étude comparée conjoncturelle intra-dépression économique. Et à ce jeu là, le quotidien loue notre "vieux-modèle". une espèce de modèle en étrave qui a passé un certain temps "sous la vague libérale" avant de renaître à un moment où on ne l’attendait pas.

La revanche du modèle Français

Le quotidien encense donc le modèle Français, celui-là même qui fait partie d’un modèle continental (traduisez Européen incluant également l’Allemagne) s’opposant bien entendu à un modèle Anglo-saxon atlantiste. Ce modèle avait été l’objet d’une raillerie sans borne de la part de ce même journal par le le passé. The Economist qui menait un buzz permanent au sujet d’une France évidemment "en retard", dans laquelle les réformes étaient impossible à mener, avec une économie sclérosée et dotée d’un modèle "trop" social, fait son coming-out maintenant.

Comment ! nous apprenons aujourd’hui, d’un quotidien qui s’est fait le chantre d’une économie livrée aux 4 vents de la fortune individuelle, que notre modèle est notre principale force aujourd’hui. Permettez-moi d’en sourire dans un premier temps, car c’est de cette idéologie là dont se drape la droite Française depuis une décennie, pour ne pas dire deux, pour ferrailler contre ce même modèle. Le modèle social est issu directement de l’après-guerre, il a été ensuite modelé par la droite de De Gaulle à grands coup "d’état bâtisseur".

Notre modèle comme le dit si bien The Economist n’est pas une construction théorique, ou idéologique fantasmée ou mythifiée mais le fruit de notre culture et de notre goût pour les "grandes réalisations régalienne" au nom du peuple, cela s’entend.

Ce constat est le fruit d’une analyse comparée qui ne vaut évidemment pas référence puisque le quotidien conclut que le modèle Anglo-saxon est toujours le meilleur. Comme quoi l’expérience de la dépression, que nous en sommes en train de vivre, ne vaut pas expérience pour ce quotidien, mais seulement soubresaut conjoncturel. A idée courte...analyse courte, puisque The Economist se base sur le passé pour pronostiquer le futur...ce qui n’est pas d’une prédictivité absolue ni d’une clairvoyance éclairée. Il se fend alors d’un verdict valant évidence :

  • "il y a un prix à payer pour plus de sécurité et plus de protection de l’emploi : moins de souplesse et d’innovation qui signifient, à plus long terme, moins de croissance"

Sarkozy sape le modèle français

Ce qui est "amazing" dans cette histoire, c’est de voir Nicolas Sarkozy porter les couleurs Françaises de notre modèle économique et social. C’est pourtant celui-là même qui s’acharne depuis plusieurs années à déstructurer et à couler les fondements historiques de ce style de vie.

N’est-il pas le plus emblématique défenseur des "subprimes". Il souhaitait d’ailleurs les instaurer en France, il n’en aura pas eu le temps. Nous vivons le reste au quotidien, ce n’est donc pas la peine d’en parler davantage ici.

Nicolas Sarkozy doit se réjouir de cette surprenante découverte que viennent de faire nos voisins, elle lui permet de buzzer à l’international. Et nom de dieu, il aime ça !

Au moment même ou les USA et le royaume-unis redeviennent propriétaire de banques, plafonnent les revenus de leurs cadres-dirigeants. Il faut croire que notre volontarisme économique, à vouloir rattraper ce modèle périmé, soit d’un anachronisme volontaire et inconséquent. La politique a ses passions souvent hors de la raison.

La sortie de la crise est-elle pour demain ?

Le microcosme économique qui a été incapable de prévoir la dépression actuelle, prévoit la fin de celle-ci pour bientôt. Je ne partage pas du tout cet optimiste béat. En effet comme l’a confirmé le FMI récemment, les "actifs nauséabonds" dont la contrepartie s’est envolée dans les poches de ces mêmes décideurs durant la dernière décennie, n’est pas encore revenue à un niveau acceptable. De plus, certaines bulles ne se sont pas encore véritablement dégonflées (immobillier ainsi que les rachats d’entreprise avec effet levier). L’opacité des banques à ce sujet est totale, comme le confirme la découverte récente d’un nouveau trou (très certainement déjà pris dans les comptes) sans avoir eu la trainée médiatique de l’affaire Kerviel puisqu’il est le résultat d’une stratégie d’entreprise. Et enfin et surtout, les 100.000 chômeurs supplémentaires (dont 25000 maquillés) au mois de mars en France laisse à penser que l’hémorragie des emplois n’a pas encore touchée son point bas. Le cercle vicieux entre perte d’emploi et recul de la consommation contribue à alimenter ce même cercle vicieux de suppression d’emploi/chômage. Le phénomène est connu, il va très certainement s’amplifier. Les mesurettes Sarkozy décidées en Février, qui vont à l’encontre de notre modèle social fort de part leur ampleur, ne sont pas suffisantes pour atténuer les effets de la dépression.

Alors remarquons cet incroyable paradoxe, au moment-même où la presse Anglo-saxonne fait preuve d’une ouverture relative - Nicolas Sarkozy démantèle ce qui fait son aura médiatique internationale aujourd’hui.

S’il ne reste qu’un seul défenseur du modèle économique qui a conduit l’économie mondiale à une impasse, n’en doutez pas : ce sera sans doute lui.

 


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22 réactions à cet article    


  • linus20024 linus20024 12 mai 2009 13:47

    The Economist !

    N’est pas cet hebdomadaire particulièrement sérieux qui en pleine crise financière, avait fait l’apologie du modèle néo-libéral et de la flexibilité ? (article de Laurent Pinsolle daté du 15 mars 2009 : « L’horreur néolibérale »)

    Et associer Sarkozy au modèle social français... Franchement chapeau. Quand on sait ici que le premier s’est juré de détruire le second. 

    Leur article était-il ironique ? Peut-être, avec les Britanniques, il faut toujours se méfier.

    N’empêche, le chef de l’état français va t’il saisir cette opportunité pour, comme il l’avait fait en septembre 2008 (lors de la remise de son prix mondial de l’homme d’état), tourner de façon spectaculaire sa veste et faire l’apologie du modèle social français, modèle qu’il vouait aux gémonies jusque là et s’en proclamer le défenseur ?

    Le bougre en serait bien capable et le pire, c’est que ça passerait...




    • ronchonaire 12 mai 2009 15:32

      L’article en question est beaucoup plus nuancé que le compte-rendu que vous en faites. En effet, s’il expose les avantages du système français en temps de crise, il rappelle également que ce « modèle » ne permet au contraire pas de bénéficier pleinement des périodes de forte croissance. En gros, les anglo-saxons ont choisi des systèmes offrant moins de sécurité mais plus d’opportunités, alors que la France a fait le choix inverse. D’ailleurs, heureusement qu’il existe des situations dans lesquelles le système français est comparativement meilleur que les autres sinon il n’y aurait aucun intérêt à le garder, vu ce qu’il coûte.

      L’article rappelle d’ailleurs un fait intéressant : si on ajoute aux 5,2 millions de fonctionnaires les millions de personnes dont les revenus sont « administrés » (emplois para-publics, retraités, personnes vivant principalement de l’aide sociale), on a quasiment la moitié de la population adulte qui n’est en fait pas du tout affectée par les cycles économiques (du moins en ce qui concerne leurs revenus). C’est appréciable en temps de crise, nettement moins en période de croissance. Mais comme dit le proverbe, on ne peut pas non plus avoir le beurre et l’argent du beurre.

      Par ailleurs, l’article rappelle également que le système français a peu de chances de pouvoir être appliqué ailleurs, notamment pour une raison fondamentale : la relation quasi-religieuse que les français ont avec l’Etat est finalement assez unique au monde. En France, l’Etat doit s’occuper de tout, de la fabrication des TGV au financement de spectacles de danse en passant par la recherche scientifique et le paiement des retraites. Un tel interventionnisme de l’Etat dans l’économie est tout simplement impensable dans de nombreux pays ; arrêtons donc de fantasmer sur notre « modèle » qui n’en est pas un puisqu’il ne peut pas être reproduit ou copié ailleurs.


      • manusan 12 mai 2009 15:32

        lu le 9 mai sur rue89 par Pierre Haski.

        http://eco.rue89.com/2009/05/09/the-economist-la-france-fait-mieux-que-les-anglo-saxons

        je sais je titille, mais finalement un lien plutôt qu’un article aurait peut être suffit.


        • xray 12 mai 2009 17:16

           

          La misère est le fondement de la société de l’argent. 

          Le bourbier européen 


          (
          Faire courir les petites fourmis humaines le plus vite possible,  le plus dans tous les sens possible et le plus … inutilement possible.)
           



          L’Europe gagne à pourrir la vie du plus grand nombre. 
          Cette Europe du fric, des banquiers, de la pègre, de la mafia,  des curés fascistes et des ânes,  on n’en veut pas ! 

          Dès l’instant où l’on a parlé de construire l’Europe, on pouvait observer que les plus acharnés à « construire l’Europe »  étaient les plus incompétents en tous domaines. On aurait dû se méfier. 


          Des institutions fantômes (Que du papier !)  
          Ponctuellement, les médias produisent un éclairage positif sur des institutions qui ne sont rien d’autres que des images d’Épinal. 
          Ces images d’Épinal qui masquent des fonctionnaires payés à prix d’or pour ne rien faire et pour seulement obéir.  Obéir à qui ? 

          Ces fonctionnaires qui n’ont pour activité que de répondre aux courriers des requérants pour leur expliquer, en des tournures de phrases recherchées, qu’ils ne sont pas compétents. 
          Voire encore de mettre directement à la poubelle les courriers véritablement dérangeants. 

          En dehors de cela, par nature, les fonctionnaires sont toujours à la recherche de quelque chose à voler. Pour eux, l’Europe est un terrain de chasse idéal. L’Europe, ils sont « POUR » ! 


          Le pouvoir est entre les mains de ceux qui contrôlent le capital de la Dette publique. 
          Pour la France, le capital de la Dette publique (cinq fois le budget net de l’
          État) est contrôlé par ceux qui, en France,  bénéficient de la loi 1905. La loi 1905 défiscalise les immenses ressources des curés. 

          Les curés qui, eux aussi, sont toujours à la recherche des quelque chose à voler. Qui de plus, n’ont pour préoccupation première que de pourrir la vie du plus grand nombre. 

          (Faire courir les petites fourmis humaines le plus vite possible, le plus dans tous les sens possible et le plus … inutilement possible.)  


          Face à cela, les Politiques ne sont que des porte-cravates. 
          Les politiques ne sont que les marionnettes d’un Grand Guignol destinés à animer le spectacle pour les « Gogols ». 


          Les politiques sont asservis au capital de la Dette publique. 
          Si ce capital gagne à pourrir la vie du plus grand nombre, il gagne aussi à générer l’insécurité. 


          Le bourbier européen 
          http://n-importelequelqu-onenfinisse.hautetfort.com/archive/2009/05/09/le-bourbier-europeen.html 

          La dictature de l’image 
          http://echofrance37.wordpress.com/ 

          Drogue, SILENCE ! 
          http://www.lepost.fr/article/2009/02/28/1440133_drogue-silence.html 

          L’euro « justice » 
          http://echofrance36.wordpress.com/2008/10/22/leuro-justice-un-immense-neant-dans-une-coquille-dillusion/ 



          • Serge Serge 12 mai 2009 18:07

            Que cette revue encense Sarkozy,serviteur zélé et cynique du libéralisme,ou plus exactement des prédateurs et requins pour qui fonctionne ce système,n’a rien de surprenant...au passage il pratique la tartufferie en laissant croire que celui-ci défend le système social français alors qu’il en est le fossoyeur !

            Quand à la reprise...rengaine des sarkozystes...

            Titre des Echos...« L’industrie en chute historique au 1er trimestre. »
            Insee... moins 8,3% par rapport à fin 2008 et moins 17,8% par rapport au 1er trimestre 2008 !!!

            Union Européenne...il faut s’attendre à une « sévère récession en 2009. »

            Face à ces réalités incontournables,que tous les françàis subissent au quotidien, les bonimenteurs de foire Lagarde,Fillon et Cie inventent des expressions de plus en plus ridicules du style...« reprise graduelle » ou encore mieux...« reprise par palier »...Souhaitons que celui qui joue « le bouffon » au poste de 1er ministre nous explique ce qu’il entend « par palier ? »

            Sur l’analyse de fond ( la crise n’est pas tombée du ciel un matin de septembre 2008 ! ) rares sont les commentaires qui expliquent que le monde est dans une une crise systémique liée à une une suraccumulation de capitaux ( extorsion maximum de la plus value créée par le travail des salariés) par rapport aux limites des profits ( salaires trop bas donc baisse globale du pouvoir d’achat ) permettant de les rentabiliser.

            L’évolution du PIB de la France est le reflet parfait de ce phénomène...
            1950...1974....une moyenne annuelle de + 5,4% ;
            1975...1989... une moyenne annuelle de + 2,5% ;
            1990...2007...une moyenne annuelle de +1,9% !!!

            Quand H.Ford expliquait aux patrons américains qui le critiquaient de « trop bien payer ses ouvriers » ...« si je veux vendre mes voitures il faut qu’ils puissent les acheter. »
            Tout est résumé dans cette réponse !

            Pour terminer ce commentaire je cite aussi la déclaration de J.Stiglitz,prix Nobel d’économie...
            « Nous passons d’une situation extrême de chute libre à,seulement,UNE PROFONDE RECESSION...la confiance doit se baser sur un certain degré de réalité et la réalité n’est pas favorable. »

            • Annie 12 mai 2009 21:29

              Il ne faut pas oublier que le Royaume Uni a parié sur l’industrie des services et de la finance après avoir démantelé toutes ses industries manufacturières. Ces industries (finances et services) sont les premières à être touchées par une crise, ce qui explique la situation dans laquelle se trouve actuellement le pays. La France à ce titre devrait mieux résister à la crise, et le constat que les pays qui ont de lourds secteurs publics ne profitent pas autant de la croissance est tout à fait vrai. Cela dit la croissance ne bénéficie pas à tout le monde et le prix social à payer en France est préventif plutôt que réactif. Mais au bout du compte, les charges sont équilibrées mais il me semble plus pragmatique et moral d’empêcher une catastrophe que de réagir après coup. 


              • pdth pdth 12 mai 2009 22:18

                Nous sommes des tricheurs !!! Dans « dépression économique » , il y a « dépression » et le peuple qui consomme le plus antidépresseur au monde se retrouve comme qui dirait dopé dans la conjoncture actuelle.
                Et puis devant un tel désastre économique que faire d’autre que pleurer ... et les champions du monde des pleurnichards, entre nous , c’est qui ? : Le fier gaulois ! et oui messieurs !

                N’oublions pas non plus que le travail se fait rare et le pays au monde où l’on travaille le moins , c’est chez nous , donc le pays ou le manque de travail est le moins cruel , c’est où ?

                Dans tous les grands pays , les étudiants sont stressés car ils se demandent si leurs diplôme en poche ils trouveront un job dans la conjoncture actuelle.
                Nos étudiants sont bien les plus Zen du monde , ils ne vont plus en cours depuis des mois , donc il ne passent pas leurs diplôme , donc ils ne doivent pas chercher de jobs après leurs diplômes . Le bon sens français , ça c’est remarquable ! 

                Notre résistance épate franchement nos amis étrangers , ils le disent en France rien n’a changé depuis la crise , on ne voit aucune différence avec avant .

                Les médisants, sous entendraient ils que pour connaitre une vraie crise il faudrait avoir connu une vraie croissance ?


                • pierrot123 12 mai 2009 22:57

                  C’est tout simplement qu’élu en 2007, il n’a pas eu le temps (heureusement !) de tout casser et d’adapter aux banques françaises, comme il le désirait, le « génial » système Américain des subprimes...


                  • georges 12 mai 2009 23:23

                    donc si je comprends bien en temps de crise on a raison mais tout le reste du temps c est notre « modele » qui est en crise ?
                     il semble evident que sarkozy ne veut pas torpiller le systeme social francais , seulement le moderniser , le rendre plus efficace et moins couteux , afin qu en periode de croissance on en profite plus . c est pas normal qu on est autant de pauvres qu en angleterre alors qu on depense bien plus pour faire en sorte qu il n y en ait pas .
                    au cas ou certains ne l auraient pas remarquer sarkozy tient plus de colbert que de tatcher , des son passage au ministere de l economie il avait prouvé son interventionnisme , il a frait une campagne sur le retour du politique et de l Etat qui peut tout
                    faut arreter avec ces peurs , on se sera jamais des liberaux car ce n est pas notre culture , on ne va pas faire ce qu on sait pas faire
                    en tout cas quiconque revient d angleterre a l impression qu en france tout est figé , gris , triste , un comble pour un pays bien plus joli
                    le dynamisme de la societe britannique est quelque chose qu on peut réellement leur envier , si tu es determiné peu importe d ou tu viennes tu as tes chances , mais il faut prendre des risques . et bien a ce jeu la de plus en plkus de francais partent y jouer a l etranger . j ai opas envie que mon pays devienne un pays moisi , vieux , un musée a ciel ouvert pour riches chinois !


                    • georges 12 mai 2009 23:35

                      un mai anglais m avait dit : l agriculture et la terre plutot que le commerce et la mer , nos differences de conceptions de la vie partent surement de la


                      • georges 12 mai 2009 23:36

                        recitf : ami


                        • MR MERLIN Perpleks 12 mai 2009 23:52

                          Les anglais, contrairement à ce que l’on pense, n’ont aucun fair-play et sont de très mauvais perdants.
                          Ils se vengent comme ils peuvent, le titre du journal est bien évidemment cynique.
                          Attendez que la situation s’améliore et ils reviendront dans notre joli pays, gouter
                          notre cuisine, se faire soigner par la sécu. et nous regarder comme des indigénes
                          ce qu’ils font volontiers partout et toujours.

                          Et ils continueront tranquillement a torpiller l’europe.


                          • Kalki Kalki 13 mai 2009 11:19

                            L’europe ? qu’est ce que ca vient faire là ?

                            Angleterre a choisit son empire, c’est tout.

                            L’europe en tant qu’empire (qui en plus obeit aux lois mondialiste, dictés par d.... des américains, et par les lobbys économique) ... ne vaut pas mieux que l’empire us.

                            C’est bête, c’est pas une question de géographie ou de proche voisin ...

                            C’est une question de fric (les anglais préférent les anglais pour un monde anglais et common). C’est une des raisons, inconsciente en tout cas.


                          • Kalki Kalki 13 mai 2009 09:59

                            Ne jamais faire confiance à un économiste : si il fait quelque chose c’est pour une seule raison, le fric.

                            Si il respire, c’est pour le fric,
                            Si il tue sa mère c’est pour le fric
                            Si il tue la terre c’est pour le fric
                            Si il enchaine les esclaves humain et qu’il trouve cela normal et équitable, c’est pour le fric

                            Ils louent notre modèle qui n’existe plus, pour calmer les esprits.
                            Et c’est juste un article, ce n’est pas un changement réel ’politique/economique’


                            • Cbx Cbx 13 mai 2009 11:38

                              Notre modèle n’est pas fait pour être meilleur en temps de crise, notre modèle est fait pour éviter la crise !
                              Le système anglo-saxon est assez cyclique : on passe par de grandes périodes d’euphorie à forte croissance, puis on subit des fortes périodes de crises accompagnées de destructions massives de richesses et d’emplois. Le système français paraitra évidement sclerosé pendant les périodes d’euphorie, mais permet de mieux s’en sortir en periode de crise car il mise sur la stabilité.

                              Je pense qu’il y a 2 raisons pour que nos politiques soient les apôtres du néolibéralisme :
                              * Ils sont honnêtes mais ont une vision à courte vue qui leur fait oublier que les grandes périodes d’euphorie seront nécessairement suivies par une crise. On assiste en ce moment même à de nombreux retournements de veste. Hélas il changeront d’avis dès la fin de la crise.
                              * Ils sont cyniques et ont très bien cerné le système néolibéral qui permet une forte concentration des pouvoir et la mort de la démocratie. Seul un état fort peut assurer la stabilité du pays et de la démocratie. Un politique qui n’a pas les moyens de se faire élire et d’appliquer son programme ne sert à rien.

                              Pour ma part je pense que la plupart de nos politiques ont une vision à courte vue et qu’ils n’ont pas saisis tous les vices du néolibéralisme. Ils sont par ailleurs conseillés par quelques groupes de pression qui, eux, ont très bien compris les enjeux.


                              • pruliere pruliere 13 mai 2009 13:10

                                "Notre modèle n’est pas fait pour être meilleur en temps de crise, notre modèle est fait pour éviter la crise !
                                Le système anglo-saxon est assez cyclique : on passe par de grandes périodes d’euphorie à forte croissance, puis on subit des fortes périodes de crises accompagnées de destructions massives de richesses et d’emplois. Le système français paraitra évidement sclerosé pendant les périodes d’euphorie, mais permet de mieux s’en sortir en periode de crise car il mise sur la stabilité."

                                très juste....j’ai pour ma part l’habitude de comparer le néo libéralisme à une tumeur, car je suis biologiste. L’individu sain fabrique des tissus largement immobiles (environnement social), qui ont chacun des fonctions nécessaires à l’ensemble de l’organisme comme le foie ou le coeur (nation). La croissance des tissus est donc lente et contrôlée, mais le corps vit ! La tumeur (néo-libéraux) est elle en pleine croissance, bouffe tout ce qui l’entoure (environnement écologique) au détriment des autres cellules (peuple) dans le seul but de croissance (profit). Ceci grâce à une dérégulation du contrôle cellulaire (dérégulation du marché). Ces groupes de cellules se divisent donc vite (s’enrichissent) mais au bout du compte, le bonheur de ces quelques-uns aboutit à la mort de l’organisme (planète) !
                                Néolibéraux : profitez bien de vos acquis car la fin se rapproche !


                              • Cbx Cbx 13 mai 2009 13:31

                                Excellente comparaison smiley ! Surtout quand vous dites que « La croissance des tissus est donc lente et contrôlée, mais le corps vit ! ».

                                Pourquoi chercher absolument une croissance à 2 chiffres quand l’humanité pourrait se contenter d’une croissance équivalente à l’augmentation de la population, qui assurerait la subsistance de tous les individus ? A part enrichir une minorité pendant les périodes favorables, une croissance supérieure au taux de renouvellement ne fais qu’entrainer de la surproduction et donc des crises. Une politique responsable viserait même à stabiliser la population, et donc atteindre une croissance nulle (mais l’échiquier politique mondial n’est pas assez stabilisé pour ça).
                                Je pense qu’il faudra encore un paquet de catastrophes (notamment naturelles) pour que l’humanité prenne enfin conscience que le « croissez et multipliez » de la bible n’est vraiment plus d’actualité, et que seule une croissance lente et contrôlée assurera notre subsistance. Espérons qu’entre temps une de ces catastrophes ne nous aura pas été fatale.


                              • Kalki Kalki 13 mai 2009 19:10

                                Oui et l’individu est multicellulaire : la société, le système devrait être multicellulaire si on voudrait qu’un « contrôle », que la politique (et l’économique, car la politique et aussi politique économique) soit démocratique.

                                La crise ? Revenons sur les mythes des USA.

                                Je pense qu’il faudra encore un paquet de catastrophes (notamment naturelles) pour que l’humanité prenne enfin conscience que le « croissez et multipliez » de la bible n’est vraiment plus d’actualité, et que seule une croissance lente et contrôlée assurera notre subsistance. Espérons qu’entre temps une de ces catastrophes ne nous aura pas été fatale.

                                Il est plus probable de voir naitre une intelligence artificiel singulièrement supérieur à l’autre et prenant la place d’espece dominante , que de voir l’humanité se retourner d’elle même de son vivant dans sa lancé infernale.


                              • pierrot123 13 mai 2009 12:10

                                Sur le même sujet , je me permets de signaler un excellent article, mis en ligne ce matin :
                                http://www.dedefensa.org/article-l_anomalie_francaise_13_05_2009.html

                                (Il a le mérite de souligner la profonde contradiction qui entache l’article de « The economist », ce que ne semble pas faire l’auteur de « peuples.net »...)


                                • Acturevue 13 mai 2009 12:55

                                  ALLEZ SUR LE NOUVEAU SITE D’ACTU CRITIQUE SUR :

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                                  • Christoff_M Christoff_M 14 mai 2009 04:35

                                    les banquiers français sont des fainéants comme toute notre haute administration...

                                    par contre la régionalisation a réveillé des vocations et des intérets !! attendez vous à voir le trou qui n’apparait pas en haut reparaitre beaucoup plus bas !! et oui c’est de la faute de la mauvaise gestion des départements !! bien sur les crétins locaux déja mal payés !!

                                    par contre en haut lieu et à la tete des régions c’est l’orgie, la crise permettra d’expliquer tous « ces trous » aux neuneus français...


                                    • Christoff_M Christoff_M 15 mai 2009 04:13

                                      faut vraiment que cela aille tres mal chez les british et les américains pour que l’on parle du système français !!

                                      C’est vrai qu’en ne faisant rien et en ne prenant pas de risques, on a moins de chance de perdre !!

                                      et les vrais chiffres du chomage ??

                                      et la balance commerciale, et l’endettement...

                                      bizarre notre presse économique serait elle influente...

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