J’approuve de tous mes voeux cet article clairvoyant.
Mais qu’attend donc, en outre, notre Double Camembert (« Lepetit Président ») pour s’attaquer à ce scandale qu’es le piratage des mots ?
Ainsi donc, à chaque fois que nous parlons, ou écrivons, nous piratons honteusement ces mêmes mots écrits auparavant sur les livres édités et diffusés. Vous n’iriez pas arracher un bout de page dans un livre dans un magasin pour vous emparer d’un mot imprimé sur une feuille ? Et bien parler c’est pareil ! Dites NON au piratage verbal.
Que fait donc Madame Albanel pour faire cesser cette perfidie ?
L’air ne doit pas être une zone de non droit !!!
Il faut vous réveiller Madame le Ministre de la Culture.
Point besoin de « licence globale » à payer pour avoir le droit de parler ou d’écrire. Impossible non plus de télécharger (à 0.99E) un mot dont on aurait besoin.
Tous ceux qui oseront désormais parler, on leur coupera ... quoi ? mais la langue bien entendu, comme au bon vieux temps où on racourcissais le tégument bavard des menteurs.
Quant à nos députés, pour respecter la loi, il n’auront plus besoin de parlementer oralement. Il auront juste à appuyer au choix sur un seul bouton « OUI ». Nos juges n’auront plus à diriger des débats muets. Ils prendront leur décision en toute indépendance en pressant, à leur gré, un seul bouton : « Condamné(e) ».
Ca c’est de la réforme.