- « Bref, que reste-t-il à l’homme (pour être politiquement correct, je dois impérativement dire et à la femme) pour exprimer sa volonté d’exister tout en gênant les autres ? »
N’est-ce pas un peu dommage de justifier cet article avec cette problématique ridicule ? Heureusement que vos autres articles et votre talent certain pour l’écriture fait passer la pillule !
-« Car gêner, déranger, c’est exister, c’est prouver son individualité. C’est quelquefois la seule façon de démontrer qu’on est encore en vie. Peu ou prou ne reste à notre disposition, si ce n’est puer, car jusqu’à présent, ce n’est pas encore interdit ! »
Encore faut-il savoir comment gêner. Ceux qui croient exprimer leur désaccord avec leur attitude ou leur apparence ont tout faux (et j’ai peine à croire que les anars contemporains sont ceux qui puent le plus dans le métro). On peut déranger inutilement, par un comportement incivique (ne pas se laver, péter dans les lieux publics, téléphoner comme une pétasse dans les transports en commun, etc.), où on peut déranger utilement (par exemple en réflechissant, en écrivant, en mettant en place des actions ayant pour but de révéler les failles du systèmes qu’on veut critiquer).
Faire de la puanteur un moyen de révolte est lâche. On pue quand on est dégueulasse ou qu’on a pas les moyens de se laver. Les sdf ne sont pas les nouveaux diogènes car contrairement à lui ils ne revendiquent pas leur condition, ils ne se masturbent pas sur la voie publique pour choquer, ce sont simplement de pauvres bougres victimes du système, en aucun cas des rebelles.
- Morsang-sur-Orge
Votre pensée est paradoxale puique vous défendez les libertés individuelles (au service de la Liberté) mais vous semblez condamner cette décision si importante qui a eu pour conséquence de faire de la « dignité humaine » une composante de l’ordre public (ce qui permet qu’elle soit défendu par les autorités publiques).
-Censure du verbe
La censure du verbe n’existe pas en France. Le Conseil d’Etat a, à de nombreuses reprises, défendu la liberté d’expression ce qui n’est pas négligeable.
-« Je n’ai pas envie que l’Etat veuille mon bien contre mon gré. Vivre, c’est prendre des risques et accepter ceux que vous font courir les autres jusqu’en une certaine limite qu’une législation raisonnable devrait encadrer. Mais que vient faire la loi et la réglementation dans le lancer de nain, la présence de lait cru dans les fromages, les cuites des ados et les techniques de pêches au thon pour protéger les dauphins ! »
En France le système de soin est gratos, c’est à dire assuré par l’Etat, il m’apparait normal qu’en contrepartie il exige de ces citoyens une prise de risque diminuée. Sn rôle est la protection de ces citoyens, il est donc normal qu’il tente de les protéger de certains travers. Une fois encore, croire qu’à 16 ans on est libre parce-qu’on peut acheter un paquet de clopes au tabac est illusoire, c’est tout le contraire.
Vous faîtes un plaidoyer pour les faux rebelles, pensez défendre la liberté alors que vous en donnez une fausse définition, c’est regrettable.
15/05 17:20 - Georges Yang
Vous n’êtes pas d’accord et au moins vous avez lu, ce que ne font pas toujours mes (...)
15/05 15:40 - Raoul Schol
« Bref, que reste-t-il à l’homme (pour être politiquement correct, je dois (...)
15/05 13:34 - Gouzy
Puer, bientôt notre ultime liberté individuelle ? Oui, mais 10 ans de procédure quand même... (...)
09/10 19:41 - Sara
Merci beaucoup pour cet article !!! C’est un soulagement de voir des personnes se soucier (...)
27/06 10:31 - Georges Yang
Merci, j’ai écrit avec trop de rapidité ! Et puis, je ne voyage pas toujours avec ma (...)
26/06 22:38 - vinvin
Bonjour. Article très très instructif, qui décrit exactement le monde dans lequel nous (...)
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