@ l’auteur,
il me paraît évident que les majors souhaitent conserver par la contrainte (et dans le formol) un modèle de consommation qui a leur aval : la galette que l’on paye à la caisse du magasin.
Cette démarche est une négation du progrès numérique et de la dématérialisation qui touche les CD et DVD.
Construire un nouveau modèle n’est pas en soi une démarche niaise et recourir à des arguments comme « je ne veux pas que l’on me fasse payer ce que je ne consomme pas » est d’une pertinence relative.
A partir du moment où vous possédez un téléviseur, vous payez une redevance.
Vos impôts servent également à financer des services collectifs dont vous n’avez pas forcément l’usage.
Je ne vois pas pourquoi l’on refuserait un modèle de financement des droits d’auteurs différent alors que tout pousse à l’imaginer.
Par ailleurs, vous n’êtes pas sans savoir que vous participez déjà à l’enrichissement des auteurs en achetant chaque support vierge, que vous consommiez ou non.
Chaque jour, des sociétés souffrent de n’avoir su négocier l’évolution de la consommation.
Chaque région de France a eu à souffrir de la disparition de pans entiers de son tissu industriel (mines, textile...) A-t-on menacé qui que ce soit de prison ou d’amendes records pour sauver les industries concernées, ou ont-elles disparu ou encore été contraintes à inventer pour survivre ?
Inventer est le maître mot de cette histoire.
Le magasin de papa-maman est en sursis et demain il sera inconcevable de nier le numérique et son cortège de dématérialisation.