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Commentaire de Volontaires

sur Quand EDF joue en bourse avec l'argent du démantèlement des centrales nucléaires


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Volontaires 17 mai 2009 11:43

Même réponse que précédemment : c’est fondamentalement un problème d’actif / passif. Quand le passif est valorisé sur le rendement des obligations, il n’est pas prudent de valoriser l’actif en actions.C’est une spéculation qui peut paraître raisonnable sur le long terme mais c’est de la spéculation quand même.
 
A l’inverse, si on suit votre raisonnement, on aurait du évaluer le « passif » sur la base du rendement à très long terme des actions, mais alors les montants à provisionner auraient été plus faibles et l’intérêt fiscal immédiat pour EDF réduit (moins de charges « calculées » et donc moins d’économies d’IS).

C’est donc aussi le contribuable qui est concerné par cette affaire.

QQS éléments incidents :
- les provisions ne concernent pas que les centrales en exploitation, un petit quart environ concerne les centrales à l’arrêt (filière UNGG, Brennilis, Superphénix, Chooz A) ;
- de combien faut il-raisonnablement penser que les actions augmenteront pour compenser une baisse de 43 % (et ce, avec une relative certitude ?),
- rien ne justifie apparemment l’arrêt des versements sur les fonds dédiés (ces versements pouvaient se faire, à titre transitoire, sur des actifs sans risque).


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