« Il fallait voter OUI au
referendum sur l’Europe pour résister au libéralisme ou voter NON
pour résister au libéralisme. «
Faux ! Il fallait choisir entre sujets ou citoyens.
« Aujourd’hui, une crise
majeure a pour source l’interventionnisme étatique dans le domaine
de la monnaie et du crédit, »
Faux ! C’est même l’exact contraire.
« Aujourd’hui, alors que plus
un homme politique de premier plan ne défend le libéralisme, »
Vrai, il préfère l’imposer.
« Il s’agit de la liberté, de
l’égalité devant la loi, de la propriété, du droit des citoyens
de contrôler ce que font les Etats ou du droit de chercher le
bonheur sans avoir un Etat pour nous dicter comment mener notre vie.
«
Hypocrite ! Vous décrivez la
démocratie, mais la démocratie, est un moyen alors que le
libéralisme est votre but. Cherchez l’erreur.
« Les libéraux défendent les
droits fondamentaux de la personne et un Etat taillé pour les
défendre, »
Une faute sûrement, mais révélatrice,
l’état doit défendre les libéraux, pas la personne.
« A partir de là, les libéraux
ont toutes les fondations pour bâtir un discours à la fois juste
d’un point de vue libéral et qui parle à davantage de gens que
les décideurs de plus de 45 ans. »
C’est là qu’est le problème et l’
exercice est impossible., parce qu’il est Janus, et l’accepte. Il est
philosophe et disserte abondamment, il endort le client, et le cède
à point à son double qui l’achève. Le discours des libéraux n’est
pas crédibles, car exception faite de quelques uns qui s’assument
entièrement, la grande majorité parle avec la langue fourchue.
Le libéral avance en brandissant la
liberté, il n’en demeure pas moins qu’une libéralité n’est pas un
droit, mais une tolérance d’un prix qui sera toujours trop élevé
pour son bénéficiaire.