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Commentaire de Kalki

sur La mort du Progrès continuel


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Kalki Kalki 19 mai 2009 20:39

quel serait le prix à payer pour le maintien de l’idéologie du progrès (je pense à la manipulation de peuples par la peur/terrorisme, aux guerres de ressources, à la disparition de la démocratie et au retour de la barbarie), quelle dynamique politique serait-elle en mesure de mettre à nu et détruire cette idéologie (doit-on nécessairement déclarer la guerre à nos parents qui sont plus nombreux et riches que nous ?).

La manipulation des peuples a existé avant avec l’idéologie du progrès ne vous y trompez pas, et c’est un retour à un durcissement du rapport de force entre les classes, la classe supérieure désirant garder le pouvoir, elle serre les vis : mais la différence entre sociétés de classe prospère et une société prospère en déclin se situe ou ? Totalitarisme plus dur ? Moin fourbe ? Car on ne peut plus ’améliorer les conditions du peuple’ ( ce qui correspond à un partage minime de leur productivité ?)  ? : seulement on donné plus de miettes aux classes inférieures.

Pour le moment dans leur lancée : ils veulent accroitre leur richesse et cela veut dire ne pas partager, et dans des conditions de déclins partager de moins en moins et faire ’travailler’ de plus en plus. Misant qu’on ne se rebellera que trop tard et que leurs acquis et la forme de société restera. C’est tellement ironique : des musca domestica qui s’agitent dans des bocaux.

A lire :

http://www.ebooksgratuits.com/html/orwell_1984.html

Le monde a été divisé en trois classes. La classe supérieure, la classe moyenne, la classe inférieure. [...] Les buts de ces trois groupes sont absolument inconciliables. Le but du groupe supérieur est de rester en place. Celui du groupe moyen, de changer de place avec le groupe supérieur. Le but du groupe inférieur, quand il a un but[...] est d’abolir toute distinction et de créer une société dans laquelle tous les hommes seraient égaux.

LA GUERRE C’EST LA PAIX
LA LIBERTÉ C’EST L’ESCLAVAGE
L’IGNORANCE C’EST LA FORCE

  • (en) WAR IS PEACE
    FREEDOM IS SLAVERY
    IGNORANCE IS STRENGTH

En résumé, une société hiérarchisée n’était possible que sur la base de la pauvreté et de l’ignorance.

L’acte essentiel de la guerre est la destruction, pas nécessairement de vies humaines, mais des produits du travail humain. La guerre est le moyen de briser [...] les matériaux qui, autrement, pourraient être employés à donner trop de confort aux masses et, partant, trop d’intelligence en fin de compte.

Un état général de pénurie accroît [...] l’importance des petits privilèges et magnifie la distinction entre un groupe et un autre.

La guerre […] non seulement accomplit les destructions nécessaires, mais les accomplit d’une façon psychologiquement acceptable. Il serait en principe très simple de gaspiller le surplus du travail du monde en […] creusant des trous et en les rebouchant, […]. Ceci suffirait sur le plan économique, mais la base psychologique d’une société hiérarchisée n’y gagnerait rien.

Les masses ne se révoltent jamais de leur propre mouvement, et elles ne se révoltent jamais par le seul fait qu’elles soient opprimés. Aussi longtemps qu’elles n’ont pas d’élément de comparaison, elles ne se rendent jamais compte qu’elles sont opprimés.

Big Brother est infaillible et tout-puissant. Tout succès, toute réalisation, toute victoire, toute découverte scientifique, toute connaissance, toute sagesse, tout bonheur, toute vertu, sont considérés comme émanant directement de sa direction et de son inspiration.

Il y a partout la même structure pyramidale, le même culte d’un chef semi-divin, le même système économique existant par et pour une guerre continuelle.
Les groupes directeurs des trois puissances sont, et en même temps ne sont pas au courant de ce qu’ils font. Leur vie est consacrée à la conquête du monde, mais ils savent aussi qu’il estnécessaire que la guerre continue indéfiniment et sans victoire.

Le mot « guerre », lui-même, est devenu erroné. Il serait probablement plus exact de dire qu’en devenant continue, la guerre a cessé d’exister. […] Une paix qui serait vraiment permanente serait exactement comme une guerre permanente. [C’est] la signification profonde du slogan du parti : La guerre, c’est la Paix.

Le commandement des anciens despotismes était : « Tu ne dois pas. » Le commandement des totalitaires était : « Tu dois. » Notre commandement est : « Tu es. »


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